Gaza
Avant l'accalmie, une dizaine de roquettes de Gaza s'étaient abattues dans la matinée sur le sud d'Israël, dont l'une près d'une maison, après une série de raids aériens israéliens contre le territoire palestinien.
L'aviation israélienne avait procédé avant l'aube à une série de frappes qui ont visé un tunnel de contrebande, une installation servant au stockage d'armes dans le nord de l'enclave palestinienne et un pas de tir dans le sud.
Les cibles ont été "atteintes", a précisé un porte-parole, en soulignant que ces raids étaient en réponse aux tirs de roquettes palestiniennes, dont plus de 120 ont été lancées sur le sud du territoire israélien depuis samedi soir.
Après les raids aériens israéliens nocturnes, des combattants palestiniens ont tiré onze roquettes sur le sud d'Israël, dont deux ont été interceptées par le système antimissile Iron Dome, a indiqué l'armée.
"Sept engins ont été tirés sur la région du Néguev et deux vers la ville d'Ashkelon", a déclaré de son côté à l'AFP le porte-parole de la police Micky Rosenfeld, en précisant qu'une roquette avait explosé près d'une habitation à Netivot, à cinq kilomètres de Gaza.
Selon des sources médicales, 26 personnes en état de choc dans cette ville ont été traitées.
Les tirs de la matinée ont été revendiqués par deux organisations nationalistes de gauche, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et le Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP), et par les Comités de résistance populaire (CRP), un groupe radical de Gaza.
A la frontière avec le Golan, l'armée israélienne est par ailleurs engagée sur un autre front et a tiré lundi un coup de semonce en réaction à la chute d'un obus de mortier syrien dans la partie du Golan occupée par Israël, pour la deuxième journée consécutive, selon des sources de sécurité israéliennes.
Comme lors des précédentes flambées de violence, l'Egypte, jouant le rôle de médiateur, s'est efforcée de faire appliquer une trêve par les groupes armés de Gaza depuis dimanche soir.
Selon des sources palestiniennes, les principaux mouvements du territoire palestinien, en particulier le Hamas (au pouvoir à Gaza) et le Jihad islamique, se sont dits prêts à respecter la trêve si Israël "s'engage à en faire autant".
La branche armée du Jihad islamique, les Brigades Al-Qods, a revendiqué la grande majorité des tirs de roquettes et d'obus contre Israël ce week-end.
"Hamas va payer le prix fort"
Inspectant la base aérienne de Palmahim, au sud de Tel-Aviv, où soldats israéliens et américains mènent des manoeuvres antimissile conjointes, le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a assuré que "les opérations en cours contre le Hamas et les organisations terroristes à Gaza allaient sûrement s'intensifier", selon un comniqué de son bureau.
La veille déjà, M. Barak avait lancé une mise en garde au Hamas assurant que "c'est le Hamas qui va payer le prix fort".
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a affirmé qu'Israël était "prêt à l'escalade" pour rétablir le calme.
Dans un communiqué, la représentante de l'UE pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton a appelé les deux parties à la retenue.
Certains membres du gouvernement Netanyahu ont appelé à "rétablir la force de dissuasion face aux groupes armés" dans la bande de Gaza.
La dernière confrontation avait éclaté samedi après un tir de missile antichar contre une jeep de l'armée israélienne à la lisière de la bande de Gaza, qui a provoqué en représailles des tirs d'artillerie contre le territoire palestinien, suivis de salves de roquettes contre le Sud d'Israël.
Six Palestiniens, quatre civils et deux combattants, selon des sources médicales locales, ont été tués, quelque 35 autres blessés, et huit Israéliens blessés, dont quatre soldats.
L'aviation israélienne avait procédé avant l'aube à une série de frappes qui ont visé un tunnel de contrebande, une installation servant au stockage d'armes dans le nord de l'enclave palestinienne et un pas de tir dans le sud.
Les cibles ont été "atteintes", a précisé un porte-parole, en soulignant que ces raids étaient en réponse aux tirs de roquettes palestiniennes, dont plus de 120 ont été lancées sur le sud du territoire israélien depuis samedi soir.
Après les raids aériens israéliens nocturnes, des combattants palestiniens ont tiré onze roquettes sur le sud d'Israël, dont deux ont été interceptées par le système antimissile Iron Dome, a indiqué l'armée.
"Sept engins ont été tirés sur la région du Néguev et deux vers la ville d'Ashkelon", a déclaré de son côté à l'AFP le porte-parole de la police Micky Rosenfeld, en précisant qu'une roquette avait explosé près d'une habitation à Netivot, à cinq kilomètres de Gaza.
Selon des sources médicales, 26 personnes en état de choc dans cette ville ont été traitées.
Les tirs de la matinée ont été revendiqués par deux organisations nationalistes de gauche, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et le Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP), et par les Comités de résistance populaire (CRP), un groupe radical de Gaza.
A la frontière avec le Golan, l'armée israélienne est par ailleurs engagée sur un autre front et a tiré lundi un coup de semonce en réaction à la chute d'un obus de mortier syrien dans la partie du Golan occupée par Israël, pour la deuxième journée consécutive, selon des sources de sécurité israéliennes.
Comme lors des précédentes flambées de violence, l'Egypte, jouant le rôle de médiateur, s'est efforcée de faire appliquer une trêve par les groupes armés de Gaza depuis dimanche soir.
Selon des sources palestiniennes, les principaux mouvements du territoire palestinien, en particulier le Hamas (au pouvoir à Gaza) et le Jihad islamique, se sont dits prêts à respecter la trêve si Israël "s'engage à en faire autant".
La branche armée du Jihad islamique, les Brigades Al-Qods, a revendiqué la grande majorité des tirs de roquettes et d'obus contre Israël ce week-end.
"Hamas va payer le prix fort"
Inspectant la base aérienne de Palmahim, au sud de Tel-Aviv, où soldats israéliens et américains mènent des manoeuvres antimissile conjointes, le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a assuré que "les opérations en cours contre le Hamas et les organisations terroristes à Gaza allaient sûrement s'intensifier", selon un comniqué de son bureau.
La veille déjà, M. Barak avait lancé une mise en garde au Hamas assurant que "c'est le Hamas qui va payer le prix fort".
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a affirmé qu'Israël était "prêt à l'escalade" pour rétablir le calme.
Dans un communiqué, la représentante de l'UE pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton a appelé les deux parties à la retenue.
Certains membres du gouvernement Netanyahu ont appelé à "rétablir la force de dissuasion face aux groupes armés" dans la bande de Gaza.
La dernière confrontation avait éclaté samedi après un tir de missile antichar contre une jeep de l'armée israélienne à la lisière de la bande de Gaza, qui a provoqué en représailles des tirs d'artillerie contre le territoire palestinien, suivis de salves de roquettes contre le Sud d'Israël.
Six Palestiniens, quatre civils et deux combattants, selon des sources médicales locales, ont été tués, quelque 35 autres blessés, et huit Israéliens blessés, dont quatre soldats.