Un responsable égyptien de haut rang, cité par l'agence officielle Mena, a affirmé que l'Egypte allait transmettre à une délégation du Hamas la "réponse" israélienne aux propositions du mouvement islamiste palestinien.
"L'Egypte a reçu de la partie israélienne aujourd'hui (...) la réponse du gouvernement israélien et sa vision pour un cessez-le-feu. Nous allons informer la délégation du Hamas" de cette réponse, a-t-il dit.
La réponse israélienne a été transmise à l'Egypte par le principal négociateur israélien et conseiller du ministre de la Défense Ehud Barak, Amos Gilad.
M. Gilad s'est entretenu vendredi au Caire, pour la deuxième fois en 48 heures, avec le chef des services secrets égyptiens, Omar Souleimane, l'homme-clé des contacts indirects entre Israël et le mouvement islamiste Hamas.
Une délégation du Hamas "de l'intérieur", c'est-à-dire de la bande de Gaza, se trouve déjà en Egypte, a ajouté le responsable égyptien, précisant que des membres du Hamas "de l'extérieur" --en exil à Damas-- se joindraient à eux "plus tard".
Mohammed Nasr, un responsable du Hamas qui faisait partie de la délégation venue au Caire discuter du plan égyptien, a déclaré sur la chaîne satellitaire Al-Jazira que des "différends" sur le plan égyptien nécessitaient "plus de discussions et les frères en Egypte nous ont demandé plus de temps pour discuter" avec les Israéliens.
M. Nasr n'a pas voulu révéler les détails des négociations, réitérant les quatre exigences du Hamas, à savoir le cessez-le-feu, le retrait des troupes israéliennes, la levée du blocus et l'ouverture des points de passage.
A Jérusalem, un responsable gouvernemental israélien a indiqué que le cabinet de sécurité devait voter en faveur d'un cessez-le-feu unilatéral samedi soir, "à la suite de la signature d'un accord à Washington et des progrès significatifs réalisés au Caire".
"Les forces israéliennes resteront à Gaza après la mise en place d'un cessez-le-feu unilatéral", a-t-il ajouté, sans toutefois préciser la durée de cette présence.
Le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, a réaffirmé vendredi le rejet de son mouvement des conditions d'Israël pour un cessez-le-feu. Israël conditionne la fin de la guerre à l'arrêt des tirs de roquettes depuis Gaza et à la création d'un mécanisme permettant d'empêcher la contrebande d'armes avec l'Egypte.
D'après une source diplomatique proche des négociations, les Israéliens ont fait part de leur refus d'une trêve d'un an, proposée par le Hamas, au médiateur égyptien qui a fait savoir qu'il plaiderait en faveur de cette position.
Oussama Hamdane, le représentant du Hamas à Beyrouth, a affirmé à l'AFP que pour son mouvement, la fin du blocus était l'une des principales conditions à un cessez-le-feu, mais le Hamas serait prêt à accepter des "garanties" à ce sujet.
"Nous voulons des garanties selon lesquelles les points de passage resteront ouverts. Si Israël accepte le principe des garanties, alors nous commencerons à parler de leurs détails", a-t-il ajouté.
M. Hamdane a indiqué que le Hamas avait proposé "une structure qui représenterait la présidence (de Mahmoud Abbas) ainsi que le gouvernement" du Hamas au terminal de Rafah.
Si Israël se retire et que les garanties sont proposées, "alors nous pourrons dire que nous avons surmonté les problèmes", a-t-il ajouté.
D'après une source palestinienne proche du Hamas, l'un des principaux obstacles à un accord est l'ouverture du point de passage de Rafah, entre Gaza et l'Egypte.
"La partie égyptienne insiste sur le fait que l'Autorité palestinienne doit être la seule à être présente au point de passage, et nous disons non", a-t-elle indiqué.
"L'Egypte a reçu de la partie israélienne aujourd'hui (...) la réponse du gouvernement israélien et sa vision pour un cessez-le-feu. Nous allons informer la délégation du Hamas" de cette réponse, a-t-il dit.
La réponse israélienne a été transmise à l'Egypte par le principal négociateur israélien et conseiller du ministre de la Défense Ehud Barak, Amos Gilad.
M. Gilad s'est entretenu vendredi au Caire, pour la deuxième fois en 48 heures, avec le chef des services secrets égyptiens, Omar Souleimane, l'homme-clé des contacts indirects entre Israël et le mouvement islamiste Hamas.
Une délégation du Hamas "de l'intérieur", c'est-à-dire de la bande de Gaza, se trouve déjà en Egypte, a ajouté le responsable égyptien, précisant que des membres du Hamas "de l'extérieur" --en exil à Damas-- se joindraient à eux "plus tard".
Mohammed Nasr, un responsable du Hamas qui faisait partie de la délégation venue au Caire discuter du plan égyptien, a déclaré sur la chaîne satellitaire Al-Jazira que des "différends" sur le plan égyptien nécessitaient "plus de discussions et les frères en Egypte nous ont demandé plus de temps pour discuter" avec les Israéliens.
M. Nasr n'a pas voulu révéler les détails des négociations, réitérant les quatre exigences du Hamas, à savoir le cessez-le-feu, le retrait des troupes israéliennes, la levée du blocus et l'ouverture des points de passage.
A Jérusalem, un responsable gouvernemental israélien a indiqué que le cabinet de sécurité devait voter en faveur d'un cessez-le-feu unilatéral samedi soir, "à la suite de la signature d'un accord à Washington et des progrès significatifs réalisés au Caire".
"Les forces israéliennes resteront à Gaza après la mise en place d'un cessez-le-feu unilatéral", a-t-il ajouté, sans toutefois préciser la durée de cette présence.
Le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, a réaffirmé vendredi le rejet de son mouvement des conditions d'Israël pour un cessez-le-feu. Israël conditionne la fin de la guerre à l'arrêt des tirs de roquettes depuis Gaza et à la création d'un mécanisme permettant d'empêcher la contrebande d'armes avec l'Egypte.
D'après une source diplomatique proche des négociations, les Israéliens ont fait part de leur refus d'une trêve d'un an, proposée par le Hamas, au médiateur égyptien qui a fait savoir qu'il plaiderait en faveur de cette position.
Oussama Hamdane, le représentant du Hamas à Beyrouth, a affirmé à l'AFP que pour son mouvement, la fin du blocus était l'une des principales conditions à un cessez-le-feu, mais le Hamas serait prêt à accepter des "garanties" à ce sujet.
"Nous voulons des garanties selon lesquelles les points de passage resteront ouverts. Si Israël accepte le principe des garanties, alors nous commencerons à parler de leurs détails", a-t-il ajouté.
M. Hamdane a indiqué que le Hamas avait proposé "une structure qui représenterait la présidence (de Mahmoud Abbas) ainsi que le gouvernement" du Hamas au terminal de Rafah.
Si Israël se retire et que les garanties sont proposées, "alors nous pourrons dire que nous avons surmonté les problèmes", a-t-il ajouté.
D'après une source palestinienne proche du Hamas, l'un des principaux obstacles à un accord est l'ouverture du point de passage de Rafah, entre Gaza et l'Egypte.
"La partie égyptienne insiste sur le fait que l'Autorité palestinienne doit être la seule à être présente au point de passage, et nous disons non", a-t-elle indiqué.