Laurent Gbagbo
"Laurent Gbagbo aurait engagé sa responsabilité pénale individuelle, en tant que coauteur indirect, pour quatre chefs de crimes contre l'humanité à raison de meurtres, de viols et d'autres violences sexuelles, d'actes de persécution et d'autres actes inhumains", a annoncé la CPI dans un communiqué.
La CPI a en outre confirmé que M. Gbagbo était arrivé au centre de détention de la Cour, installé dans une prison de Scheveningen, dans la banlieue de La Haye, ce qu'avait annoncé à l'AFP une source proche du dossier vers 06H00 GMT.
Une audience de comparution initiale, destinée notamment à vérifier l'identité du suspect, l'informer de ses droits et des crimes qui lui sont imputés, "sera tenue prochainement", a précisé la CPI dans son communiqué.
Laurent Gbagbo, dont le refus de céder le pouvoir après la présidentielle de novembre 2010 avait plongé le pays dans une crise meurtrière, est le premier ex-chef d'Etat à être remis à la Cour, entrée en fonction en 2002 à La Haye.
ôgé de 66 ans, il avait quitté mardi soir le nord de la Cô te d'Ivoire où il était détenu depuis avril dans une résidence à Korhogo.
Il s'était vu notifier auparavant un mandat d'arrêt de la CPI, délivré sous scellés le 23 novembre par les juges de La Haye, près de huit mois après avoir plongé le pays dans une crise meurtrière.
Parallèlement à la justice ivoirienne, la Cour pénale internationale mène depuis octobre sa propre enquête sur des crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis pendant la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, dont sont accusés le camp Gbagbo et celui du nouveau président Alassane Ouattara.
La CPI a en outre confirmé que M. Gbagbo était arrivé au centre de détention de la Cour, installé dans une prison de Scheveningen, dans la banlieue de La Haye, ce qu'avait annoncé à l'AFP une source proche du dossier vers 06H00 GMT.
Une audience de comparution initiale, destinée notamment à vérifier l'identité du suspect, l'informer de ses droits et des crimes qui lui sont imputés, "sera tenue prochainement", a précisé la CPI dans son communiqué.
Laurent Gbagbo, dont le refus de céder le pouvoir après la présidentielle de novembre 2010 avait plongé le pays dans une crise meurtrière, est le premier ex-chef d'Etat à être remis à la Cour, entrée en fonction en 2002 à La Haye.
ôgé de 66 ans, il avait quitté mardi soir le nord de la Cô te d'Ivoire où il était détenu depuis avril dans une résidence à Korhogo.
Il s'était vu notifier auparavant un mandat d'arrêt de la CPI, délivré sous scellés le 23 novembre par les juges de La Haye, près de huit mois après avoir plongé le pays dans une crise meurtrière.
Parallèlement à la justice ivoirienne, la Cour pénale internationale mène depuis octobre sa propre enquête sur des crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis pendant la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, dont sont accusés le camp Gbagbo et celui du nouveau président Alassane Ouattara.