Certains parmi ces militants veulent remettre lundi une lettre à l'ONU. Celle-ci, préparée au fil des 103 km que douze personnes ont parcouru en huit jours depuis la région de Chambéry jusqu'à Genève, a été lue dimanche par l'une d'entre elles, détenue pendant deux semaines pour avoir manifesté dans son pays.
Elle demande à la Haute commissaire des droits de l'homme Michelle Bachelet de rappeler au gouvernement algérien ses obligations.
Les manifestants dénoncent de nombreuses violations du Pacte international sur les droits civils et politiques. Ils demandent à Mme Bachelet d'interpeller le plus rapidement possible les autorités sur les arrestations et détentions arbitraires ou encore sur les procès considérés comme non équitables.
Ils leur reprochent leur attitude contre les militants du "Hirak". Ce mouvement de protestation, entamé en février 2019 contre l'ancien président Abdelaziz Bouteflika, s'est poursuivi contre le nouveau chef de l'Etat Abdelmadjid Tebboune, dont il conteste l'élection.
Une liste de plus de 100 personnes arrêtées, selon les manifestants, depuis mars dernier et le début de restrictions liées au coronavirus sera jointe à la lettre. Outre Mme Bachelet, les Algériens veulent aborder lundi ces questions avec les experts indépendants du groupe de travail de l'ONU sur les détentions arbitraires.
"Nous avions pensé à quelque chose de fort et de symbolique pour porter la voix des détenus et du peuple algérien", a dit à quelques journalistes la coordinatrice de la marche Assia Guechoud. Elle relève la résolution dont ont fait preuve les marcheurs pendant huit jours.
Sur la Place, des Algériens venus de plusieurs cantons, de France voisine ou même d'Allemagne ont accueilli les dizaines de personnes qui ont terminé leur marche depuis la région de Chambéry.
Ils scandaient "On veut un Etat civil et non militaire" ou "Libérez les détenus, ils n'ont pas vendu de la cocaïne", en référence à une affaire de trafic de drogue auquel auraient participé des généraux. La répression des libertés est pire que sous l'ancien président, a dit l'un des manifestants, venu de France voisine. "Deux clans de militaires s'affrontent" désormais, affirme-t-il également.
Un autre Algérien de France voisine relève l'importance du rassemblement. "C'est la seule chose que je puisse faire", ajoute-t-il.
Des dizaines d'Algériens proches du mouvement de contestation du Hirak avaient observé dimanche un sit-in devant le siège de l'ONU à Genève pour dénoncer les arrestations arbitraires dans leur pays.
Elle demande à la Haute commissaire des droits de l'homme Michelle Bachelet de rappeler au gouvernement algérien ses obligations.
Les manifestants dénoncent de nombreuses violations du Pacte international sur les droits civils et politiques. Ils demandent à Mme Bachelet d'interpeller le plus rapidement possible les autorités sur les arrestations et détentions arbitraires ou encore sur les procès considérés comme non équitables.
Ils leur reprochent leur attitude contre les militants du "Hirak". Ce mouvement de protestation, entamé en février 2019 contre l'ancien président Abdelaziz Bouteflika, s'est poursuivi contre le nouveau chef de l'Etat Abdelmadjid Tebboune, dont il conteste l'élection.
Une liste de plus de 100 personnes arrêtées, selon les manifestants, depuis mars dernier et le début de restrictions liées au coronavirus sera jointe à la lettre. Outre Mme Bachelet, les Algériens veulent aborder lundi ces questions avec les experts indépendants du groupe de travail de l'ONU sur les détentions arbitraires.
"Nous avions pensé à quelque chose de fort et de symbolique pour porter la voix des détenus et du peuple algérien", a dit à quelques journalistes la coordinatrice de la marche Assia Guechoud. Elle relève la résolution dont ont fait preuve les marcheurs pendant huit jours.
Sur la Place, des Algériens venus de plusieurs cantons, de France voisine ou même d'Allemagne ont accueilli les dizaines de personnes qui ont terminé leur marche depuis la région de Chambéry.
Ils scandaient "On veut un Etat civil et non militaire" ou "Libérez les détenus, ils n'ont pas vendu de la cocaïne", en référence à une affaire de trafic de drogue auquel auraient participé des généraux. La répression des libertés est pire que sous l'ancien président, a dit l'un des manifestants, venu de France voisine. "Deux clans de militaires s'affrontent" désormais, affirme-t-il également.
Un autre Algérien de France voisine relève l'importance du rassemblement. "C'est la seule chose que je puisse faire", ajoute-t-il.
Des dizaines d'Algériens proches du mouvement de contestation du Hirak avaient observé dimanche un sit-in devant le siège de l'ONU à Genève pour dénoncer les arrestations arbitraires dans leur pays.