Ahmet Davutoglu
"J'invite les sénateurs français à procéder à une profonde réflexion, s'ils votent (le texte), leur décision n'aura aucune validité", a-t-il dit vendredi devant la presse.
Les sénateurs français doivent se prononcer lundi sur cette proposition de loi, déjà approuvée par les députés, qui pénalise le génocide arménien de 1915 que la Turquie a toujours farouchement nié.
La commission des lois du sénat a rejeté mercredi ce texte, exprimant les fortes réticences d'une partie de cette chambre. Elle a voté une motion d'irrecevabilité, jugeant le texte "contraire à la Constitution".
Mais ce texte devrait toutefois être voté lundi en séance, une majorité semblant se dessiner en sa faveur.
M. Davutoglu a souligné que si le sénat adoptait le texte, ce serait "une tache noire dans l'histoire intellectuelle de la France" et que la Turquie rappellerait "à chaque occasion" aux Français l'erreur qu'ils ont commise.
Le texte, qui a provoqué une crise diplomatique majeure entre Ankara et Paris, prévoit de punir d'un an de prison et 45.000 euros d'amende la négation d'un génocide reconnu par la loi française, dont le génocide arménien.
La Turquie a annoncé avoir gelé sa coopération militaire et politique avec Paris et l'adoption finale du texte aura sans doute pour conséquence un deuxième volet de sanctions.
De source proche du gouvernement, on souligne que la Turquie a prévu de rappeler sine die son ambassadeur à Paris qui, après l'adoption du texte par les députés, avait été rappelé brièvement à Ankara pour consultations.
Ankara exigerait par mesure de réciprocité le départ de l'ambassadeur français en Turquie et pourrait réduire le niveau de sa représentation diplomatique en France, a-t-on précisé de même source.
Une riposte dans le domaine commercial et économique est aussi d'actualité.
La Turquie réfute le terme de génocide, même si elle reconnaît que des massacres ont été commis et que quelque 500.000 Arméniens ont péri en Anatolie entre 1915 et 1917, les Arméniens évoquant 1,5 million de morts.
Les sénateurs français doivent se prononcer lundi sur cette proposition de loi, déjà approuvée par les députés, qui pénalise le génocide arménien de 1915 que la Turquie a toujours farouchement nié.
La commission des lois du sénat a rejeté mercredi ce texte, exprimant les fortes réticences d'une partie de cette chambre. Elle a voté une motion d'irrecevabilité, jugeant le texte "contraire à la Constitution".
Mais ce texte devrait toutefois être voté lundi en séance, une majorité semblant se dessiner en sa faveur.
M. Davutoglu a souligné que si le sénat adoptait le texte, ce serait "une tache noire dans l'histoire intellectuelle de la France" et que la Turquie rappellerait "à chaque occasion" aux Français l'erreur qu'ils ont commise.
Le texte, qui a provoqué une crise diplomatique majeure entre Ankara et Paris, prévoit de punir d'un an de prison et 45.000 euros d'amende la négation d'un génocide reconnu par la loi française, dont le génocide arménien.
La Turquie a annoncé avoir gelé sa coopération militaire et politique avec Paris et l'adoption finale du texte aura sans doute pour conséquence un deuxième volet de sanctions.
De source proche du gouvernement, on souligne que la Turquie a prévu de rappeler sine die son ambassadeur à Paris qui, après l'adoption du texte par les députés, avait été rappelé brièvement à Ankara pour consultations.
Ankara exigerait par mesure de réciprocité le départ de l'ambassadeur français en Turquie et pourrait réduire le niveau de sa représentation diplomatique en France, a-t-on précisé de même source.
Une riposte dans le domaine commercial et économique est aussi d'actualité.
La Turquie réfute le terme de génocide, même si elle reconnaît que des massacres ont été commis et que quelque 500.000 Arméniens ont péri en Anatolie entre 1915 et 1917, les Arméniens évoquant 1,5 million de morts.