Lorsqu’on lui demande s’il a fait le calcul des pages des livres qu’il a publiés, il répond: «Je n’y avais jamais pensé; il faudrait bien que je me prête à l’exercice. C’est sûrement plus de 5 000 pages», lance-t-il en souriant.
L’auteur à la page raconte René Angélil sur plus de 500 pages, après en avoir consacré près de 600 à Céline et 366 à Maman Dion. L’auteur originaire de Portneuf a aussi écrit sur Marc «Sol» Favreau (L’homme au déficient manteau), Jean Béliveau, Christophe Colomb, Guy Lafleur, Robert Charlebois et Monica La Mitraille.
On lui doit plusieurs autres ouvrages, comme Les coureurs des bois, Le génie québécois, Inuit: les peuples du froid, L’ombre et la lumière, et des livres pour enfants, comme Un minou fait comme un rat.
Il a été journaliste, d’abord à La Presse, puis à L’actualité et au Devoir. Il a travaillé comme pigiste pour la majorité des magazines québécois (Elle, Nous, Châtelaine, Readers Digest, etc.).
Il a participé comme chroniqueur, critique, commentateur, scénariste ou reporter à plusieurs émissions de télé à Radio-Canada, TVA et Télé-Québec, de même qu’à l’Office national du film.
Son roman Souvenir de Monica, publié en 1997, a servi de base de scénario au film Monica La Mitraille, en 2004.
Ce qui vend bien rapporte bien...
Quand un livre vend bien, ça devient payant pour son auteur, et même très payant dans le cas de Georges-Hébert Germain, dont le livre sur Céline Dion lui a rapporté environ un demi-million de dollars!
L’auteur ne s’en cache pas: un livre qui vend bien rapporte bien, c’est-à-dire 8 % du prix de vente de l’ouvrage. «Si le livre se vend 40 $, ça représente 3,20 $ à l’auteur, par exemplaire», nous dit Georges-Hébert Germain, dont le portrait sur Céline Dion, une brique de 600 pages, s’est vendu à 147 000 exemplaires.
«Évidemment, un auteur est tributaire du succès d’un livre», nous dit l’auteur, expliquant que la vente du livre de Thérèse Dion (La vie est un beau voyage) a été rentable à 45 000 exemplaires vendus.
Son dernier portrait, Le maître du jeu, a fait l’objet d’un premier tirage à 50 000 exemplaires.
Georges-Hébert Germain est sûr d’en vendre 100 000 ici et en France, puisque des éditeurs français ont déjà manifesté de l’intérêt. «J’ai réalisé à quel point René pouvait être populaire en France, où les gens l’ovationnaient en l’apercevant à son arrivée à la console de son où il avait l’habitude de se tenir.» Même si ses biographies à succès sont très rentables, Georges-Hébert Germain ne dit pas oui à toutes les propositions qui lui sont faites. Ainsi, il a refusé l’offre de tracer un portrait de Guy Laliberté, grand manitou du Cirque du Soleil. «On me demandait un ouvrage plus promotionnel qu’un juste portrait de l’homme, un genre d’info pub. J’ai refusé.» L’auteur ne prévoit pas signer de nouveaux portraits de vedettes, du moins à court ou à moyen terme. Pour le moment, il se consacre à la rédaction d’un roman d’époque.
Aviez-vous envisagé une biographie non autorisée de René Angélil ?
Comment peut-on raconter l’histoire d’une personnalité sans obtenir les faits exacts provenant de cette même source ? Autrement, il faudrait se fier aux rumeurs et aux cancans glanés ça et là... et s’exposer à une guérilla judiciaire, une spécialité du clan Angélil.
En quoi ce livre est-il différent des autres biographies que vous avez signées ?
Pour moi, c’était du bonbon. Mon interlocuteur avait tant à raconter... Ce fut beaucoup plus facile que de rédiger le portrait de Céline Dion, qui n’avait alors que 28 ans. Le livre sur René, c’est le travail d’écriture le plus fascinant — et facile — qu’il m’ait été donné de réaliser. Viennent au deuxième rang le livre sur Thérèse Dion, et au troisième, celui sur Céline...
Le livre "Le Maître du jeu" s’en tient donc au beau côté de René Angélil...
Il faut dire que je le connais depuis longtemps. J’avais donc un préjugé favorable. C’est un homme que j’aime. L’ouvrage est donc flatteur, mais en même temps, il montre René tel qu’il est avec ses qualités et ses défauts. D’ailleurs, lui-même avait exigé que je le présente tel qu’il est...
L’avez-vous senti hanté par la mort ?
Absolument! Surtout dans les derniers mois, lorsqu’il a atteint 67 ans. Car c’est à cet âge qu’il a vu son père mourir soudainement. Il avait 25 ans, et il chantait avec Les Baronets. Il semblait craindre que la même chose ne lui arrive à 67 ans...
Qui est le boss dans le couple ?
C’est résolument Céline. Elle décide de tout. C’est elle qui veut retourner chanter à Las Vegas, l’an prochain. C’est elle qui a décidé de tous les aspects de leur nouvelle maison en Floride. Je crois que René n’a même pas vu les plans... Céline surprotège René. Je l’ai déjà vu au resto retourner un plat que René avait commandé, parce que Céline jugeait que ce n’était pas bon pour sa santé. Elle a même prévu que le plancher de la douche de leur nouvelle maison ne sera pas de marbre pour éviter qu’il ne glisse et se blesse. Céline ne l’ empêche pas de gambler pourvu que ça ne mette pas sa santé en danger...
L’auteur à la page raconte René Angélil sur plus de 500 pages, après en avoir consacré près de 600 à Céline et 366 à Maman Dion. L’auteur originaire de Portneuf a aussi écrit sur Marc «Sol» Favreau (L’homme au déficient manteau), Jean Béliveau, Christophe Colomb, Guy Lafleur, Robert Charlebois et Monica La Mitraille.
On lui doit plusieurs autres ouvrages, comme Les coureurs des bois, Le génie québécois, Inuit: les peuples du froid, L’ombre et la lumière, et des livres pour enfants, comme Un minou fait comme un rat.
Il a été journaliste, d’abord à La Presse, puis à L’actualité et au Devoir. Il a travaillé comme pigiste pour la majorité des magazines québécois (Elle, Nous, Châtelaine, Readers Digest, etc.).
Il a participé comme chroniqueur, critique, commentateur, scénariste ou reporter à plusieurs émissions de télé à Radio-Canada, TVA et Télé-Québec, de même qu’à l’Office national du film.
Son roman Souvenir de Monica, publié en 1997, a servi de base de scénario au film Monica La Mitraille, en 2004.
Ce qui vend bien rapporte bien...
Quand un livre vend bien, ça devient payant pour son auteur, et même très payant dans le cas de Georges-Hébert Germain, dont le livre sur Céline Dion lui a rapporté environ un demi-million de dollars!
L’auteur ne s’en cache pas: un livre qui vend bien rapporte bien, c’est-à-dire 8 % du prix de vente de l’ouvrage. «Si le livre se vend 40 $, ça représente 3,20 $ à l’auteur, par exemplaire», nous dit Georges-Hébert Germain, dont le portrait sur Céline Dion, une brique de 600 pages, s’est vendu à 147 000 exemplaires.
«Évidemment, un auteur est tributaire du succès d’un livre», nous dit l’auteur, expliquant que la vente du livre de Thérèse Dion (La vie est un beau voyage) a été rentable à 45 000 exemplaires vendus.
Son dernier portrait, Le maître du jeu, a fait l’objet d’un premier tirage à 50 000 exemplaires.
Georges-Hébert Germain est sûr d’en vendre 100 000 ici et en France, puisque des éditeurs français ont déjà manifesté de l’intérêt. «J’ai réalisé à quel point René pouvait être populaire en France, où les gens l’ovationnaient en l’apercevant à son arrivée à la console de son où il avait l’habitude de se tenir.» Même si ses biographies à succès sont très rentables, Georges-Hébert Germain ne dit pas oui à toutes les propositions qui lui sont faites. Ainsi, il a refusé l’offre de tracer un portrait de Guy Laliberté, grand manitou du Cirque du Soleil. «On me demandait un ouvrage plus promotionnel qu’un juste portrait de l’homme, un genre d’info pub. J’ai refusé.» L’auteur ne prévoit pas signer de nouveaux portraits de vedettes, du moins à court ou à moyen terme. Pour le moment, il se consacre à la rédaction d’un roman d’époque.
Aviez-vous envisagé une biographie non autorisée de René Angélil ?
Comment peut-on raconter l’histoire d’une personnalité sans obtenir les faits exacts provenant de cette même source ? Autrement, il faudrait se fier aux rumeurs et aux cancans glanés ça et là... et s’exposer à une guérilla judiciaire, une spécialité du clan Angélil.
En quoi ce livre est-il différent des autres biographies que vous avez signées ?
Pour moi, c’était du bonbon. Mon interlocuteur avait tant à raconter... Ce fut beaucoup plus facile que de rédiger le portrait de Céline Dion, qui n’avait alors que 28 ans. Le livre sur René, c’est le travail d’écriture le plus fascinant — et facile — qu’il m’ait été donné de réaliser. Viennent au deuxième rang le livre sur Thérèse Dion, et au troisième, celui sur Céline...
Le livre "Le Maître du jeu" s’en tient donc au beau côté de René Angélil...
Il faut dire que je le connais depuis longtemps. J’avais donc un préjugé favorable. C’est un homme que j’aime. L’ouvrage est donc flatteur, mais en même temps, il montre René tel qu’il est avec ses qualités et ses défauts. D’ailleurs, lui-même avait exigé que je le présente tel qu’il est...
L’avez-vous senti hanté par la mort ?
Absolument! Surtout dans les derniers mois, lorsqu’il a atteint 67 ans. Car c’est à cet âge qu’il a vu son père mourir soudainement. Il avait 25 ans, et il chantait avec Les Baronets. Il semblait craindre que la même chose ne lui arrive à 67 ans...
Qui est le boss dans le couple ?
C’est résolument Céline. Elle décide de tout. C’est elle qui veut retourner chanter à Las Vegas, l’an prochain. C’est elle qui a décidé de tous les aspects de leur nouvelle maison en Floride. Je crois que René n’a même pas vu les plans... Céline surprotège René. Je l’ai déjà vu au resto retourner un plat que René avait commandé, parce que Céline jugeait que ce n’était pas bon pour sa santé. Elle a même prévu que le plancher de la douche de leur nouvelle maison ne sera pas de marbre pour éviter qu’il ne glisse et se blesse. Céline ne l’ empêche pas de gambler pourvu que ça ne mette pas sa santé en danger...