Entre l'opposition, qui dénonce l'absence de mesures de soutien au pouvoir d'achat, et le gouvernement, qui favorise des mesures concentrées sur l'investissement et la trésorerie des entreprises, la majorité parlementaire pourrait opter pour une voie médiane.
"A moyen terme, il n'est pas exclu que nous ayons besoin d'un volet complémentaire [au plan de relance], qui aura des bienfaits à la fois économiques et psychologiques sur les ménages les plus modestes", juge le député UMP. "Une enveloppe supplémentaire d'un milliard d'euros pour valoriser le barème de la prime pour l'emploi (PPE), du Revenu de solidarité active (RSA) et des allocations logement pourrait être envisagée" d'ici au printemps, ajoute-t-il.
Il se refuse cependant, comme le gouvernement, à évoquer un deuxième plan. "Le plan de relance, parfaitement calibré entre l'investissement public, le soutien aux entreprises, l'emploi et le pouvoir d'achat, n'appelle pas de critique de fond. Il est différent de tous les précédents, c'est pourquoi la commission des finances souhaite l'adopter tel quel", estime-t-il. Le premier ministre François Fillon a rejeté en bloc les propositions du PS, estimant qu'une baisse de la TVA "favoriserait les importations", et qu'une modulation de l'impôt sur les sociétés ne permettrait pas une relance immédiate de l'investissement. La ministre de l'économie Christine Lagarde a rappelé que les dépenses des ménages résistent à la crise et ne justifient pas de privilégier la consommation.
L'opposition déplore l'absence de mesures en faveur du pouvoir d'achat et de la consommation."Ce n'est pas 26 milliards sur deux ans, la vérité c'est que c'est 4 à 5 milliards d'argent nouveau, le reste est recyclé", a déclaré Mme Aubry sur RTL, alors que les députés PS ont annoncé qu'ils voteraient contre ce plan. Le député socialiste Pierre Moscovici, dont le parti présentera le 20 janvier son "contre-plan" de relance, avait plaidé, fin décembre, pour le versement d'une prime de 1 000 euros pour les familles modestes.
"A moyen terme, il n'est pas exclu que nous ayons besoin d'un volet complémentaire [au plan de relance], qui aura des bienfaits à la fois économiques et psychologiques sur les ménages les plus modestes", juge le député UMP. "Une enveloppe supplémentaire d'un milliard d'euros pour valoriser le barème de la prime pour l'emploi (PPE), du Revenu de solidarité active (RSA) et des allocations logement pourrait être envisagée" d'ici au printemps, ajoute-t-il.
Il se refuse cependant, comme le gouvernement, à évoquer un deuxième plan. "Le plan de relance, parfaitement calibré entre l'investissement public, le soutien aux entreprises, l'emploi et le pouvoir d'achat, n'appelle pas de critique de fond. Il est différent de tous les précédents, c'est pourquoi la commission des finances souhaite l'adopter tel quel", estime-t-il. Le premier ministre François Fillon a rejeté en bloc les propositions du PS, estimant qu'une baisse de la TVA "favoriserait les importations", et qu'une modulation de l'impôt sur les sociétés ne permettrait pas une relance immédiate de l'investissement. La ministre de l'économie Christine Lagarde a rappelé que les dépenses des ménages résistent à la crise et ne justifient pas de privilégier la consommation.
L'opposition déplore l'absence de mesures en faveur du pouvoir d'achat et de la consommation."Ce n'est pas 26 milliards sur deux ans, la vérité c'est que c'est 4 à 5 milliards d'argent nouveau, le reste est recyclé", a déclaré Mme Aubry sur RTL, alors que les députés PS ont annoncé qu'ils voteraient contre ce plan. Le député socialiste Pierre Moscovici, dont le parti présentera le 20 janvier son "contre-plan" de relance, avait plaidé, fin décembre, pour le versement d'une prime de 1 000 euros pour les familles modestes.