Quelque 438 parlementaires britanniques ont voté en faveur de la tenu du scrutin qui devrait permettre de sortir de l’impasse du Brexit pour lequel l’Union européenne a accordé un troisième délai.
Le texte va désormais être soumis à la Chambre des Lords.
“Il est temps d’unir le pays et de faire le Brexit”, a déclaré Boris Johnson.
Avant le vote, le Premier ministre britannique avait déclaré que le Parlement faisait obstruction au Brexit et nuisait ainsi à l’économie en empêchant les décisions d’investissement et en entamant la confiance dans la démocratie.
Boris Johnson a ainsi gagné la première manche de son pari visant à sortir le Royaume-Uni de l’impasse du Brexit, la quasi-totalité de l’opposition s’étant désormais ralliée à son projet d’organiser des élections législatives anticipées le 12 décembre.
La Chambre des communes avait nettement rejeté lundi soir une motion proposant la tenue du scrutin le 12 décembre, comme le souhaitait le Premier ministre qui avait besoin d’une majorité qualifiée des deux tiers pour la faire adopter.
Mais alors que Boris Johnson avait annoncé dans la foulée qu’il allait déposer un projet de loi pour tenter d’obtenir un accord sur cette date à la majorité simple, la situation s’est décantée mardi matin à Londres.
Le chef de file du Parti travailliste, Jeremy Corbyn, a ainsi estimé que les conditions posées par le Labour pour la tenue d’élections anticipées étaient désormais remplies.
“J’ai constamment déclaré que nous étions prêts à des élections et que notre soutien était conditionné au fait qu’un Brexit sans accord soit exclu”, a dit Jeremy Corbyn à ses principaux conseillers réunis au sein du “gouvernement fantôme” du Labour.
“Nous avons désormais été informés par l’UE que le report de la mise en oeuvre de l’article 50 au 31 janvier était confirmé, donc au cours des trois prochains mois, notre condition sur le fait qu’un ‘no-deal’ n’était plus sur la table est remplie. Nous allons maintenant lancer la campagne la plus ambitieuse et la plus radicale qu’ait jamais vue notre pays en faveur d’un véritable changement”, a-t-il ajouté, selon ses services.
Dans l’après-midi, les élus ont approuvé l’examen accéléré de ce court projet de loi, signifiant que la procédure sera achevée ce mardi.
Avant le vote sur le scrutin du 12 décembre, la Chambre des Communes avait rejeté un amendement fixant au 9 décembre d’éventuelles élections législatives anticipées. 315 parlementaires avaient voté contre.
Plus tôt dans la soirée, un autre amendement déposé par le Parti travailliste britannique pour permettre aux jeunes de plus de 16 ans et aux ressortissants européens résidant légalement au Royaume-Uni de voter aux prochaines élections législatives n’a quant à lui pas été retenu, selon un document parlementaire.
Le texte va désormais être soumis à la Chambre des Lords.
“Il est temps d’unir le pays et de faire le Brexit”, a déclaré Boris Johnson.
Avant le vote, le Premier ministre britannique avait déclaré que le Parlement faisait obstruction au Brexit et nuisait ainsi à l’économie en empêchant les décisions d’investissement et en entamant la confiance dans la démocratie.
Boris Johnson a ainsi gagné la première manche de son pari visant à sortir le Royaume-Uni de l’impasse du Brexit, la quasi-totalité de l’opposition s’étant désormais ralliée à son projet d’organiser des élections législatives anticipées le 12 décembre.
La Chambre des communes avait nettement rejeté lundi soir une motion proposant la tenue du scrutin le 12 décembre, comme le souhaitait le Premier ministre qui avait besoin d’une majorité qualifiée des deux tiers pour la faire adopter.
Mais alors que Boris Johnson avait annoncé dans la foulée qu’il allait déposer un projet de loi pour tenter d’obtenir un accord sur cette date à la majorité simple, la situation s’est décantée mardi matin à Londres.
Le chef de file du Parti travailliste, Jeremy Corbyn, a ainsi estimé que les conditions posées par le Labour pour la tenue d’élections anticipées étaient désormais remplies.
“J’ai constamment déclaré que nous étions prêts à des élections et que notre soutien était conditionné au fait qu’un Brexit sans accord soit exclu”, a dit Jeremy Corbyn à ses principaux conseillers réunis au sein du “gouvernement fantôme” du Labour.
“Nous avons désormais été informés par l’UE que le report de la mise en oeuvre de l’article 50 au 31 janvier était confirmé, donc au cours des trois prochains mois, notre condition sur le fait qu’un ‘no-deal’ n’était plus sur la table est remplie. Nous allons maintenant lancer la campagne la plus ambitieuse et la plus radicale qu’ait jamais vue notre pays en faveur d’un véritable changement”, a-t-il ajouté, selon ses services.
Dans l’après-midi, les élus ont approuvé l’examen accéléré de ce court projet de loi, signifiant que la procédure sera achevée ce mardi.
Avant le vote sur le scrutin du 12 décembre, la Chambre des Communes avait rejeté un amendement fixant au 9 décembre d’éventuelles élections législatives anticipées. 315 parlementaires avaient voté contre.
Plus tôt dans la soirée, un autre amendement déposé par le Parti travailliste britannique pour permettre aux jeunes de plus de 16 ans et aux ressortissants européens résidant légalement au Royaume-Uni de voter aux prochaines élections législatives n’a quant à lui pas été retenu, selon un document parlementaire.