"Nous avons décidé de reconduire le mouvement pour finaliser des détails et engager des négociations internes avec la direction de la SNCM et de la CMN", a indiqué à l'AFP un délégué syndical de la CGT présent sur le port d'Ajaccio.
Une délégation doit être reçue jeudi après-midi par les directions des compagnies maritimes à Marseille, a-t-il précisé en refusant d'être identifié.
La Compagnie méridionale de navigation (CMN) et la Société Nationale Corse Méditerranée (SNCM) ont confirmé la tenue de réunions avec les syndicats.
Si les marins grévistes obtiennent des garanties de la direction sur "la préservation des emplois, la conservation de la flotte à dix bateaux et le remplacement des navires en fin de carrière", ils envisagent de "débloquer les ports occupés et de reprendre le travail", a poursuivi le délégué CGT.
Ils estiment avoir obtenu "des avancées certaines" à l'issue d'une réunion mercredi à la préfecture de Corse, à Ajaccio mais "les conditions jeudi matin ne sont pas réunies" pour reprendre le travail, a-t-il souligné.
Le préfet de Corse, Stéphane Bouillon, avait informé les syndicats de la décision du gouvernement d'élargir à tous les groupes politiques du Sénat une mission confiée au sénateur UMP de Seine-Maritime Charles Revet pour analyser les conditions de la concurrence sur la desserte maritime de la Corse.
Les conclusions de cette mission seront remises avant la fin avril à l'Assemblée de Corse, qui sera élue en mars, pour qu'elle puisse délibérer. Les syndicats souhaitent que les onze candidats en lice pour les élections territoriales se prononcent sur le gel jusqu'à cette date d'une décision de novembre 2009 de l'Assemblée de Corse de réduire de 10% le budget de 103 millions d'euros de la desserte de service public.
Cinq des six ports de Corse demeuraient bloqués jeudi matin. Les passagers d'un navire de la société privée Corsica Ferries battant pavillon italien ont débarqué à Calvi (Haute-Corse) jeudi matin.
Le planning de rotations de la compagnie prévoit une liaison entre Livourne (Italie) et Bastia à la mi-journée, puis deux départs jeudi soir des ports de Bastia et Ajaccio en direction de Toulon.
"Nos navires sont prévus sur les lignes, s'ils ne peuvent accoster ils sont déroutés sur Calvi", a expliqué à l'AFP un chargé de communication de Corsica Ferries, Roland Ferrari.
Une délégation doit être reçue jeudi après-midi par les directions des compagnies maritimes à Marseille, a-t-il précisé en refusant d'être identifié.
La Compagnie méridionale de navigation (CMN) et la Société Nationale Corse Méditerranée (SNCM) ont confirmé la tenue de réunions avec les syndicats.
Si les marins grévistes obtiennent des garanties de la direction sur "la préservation des emplois, la conservation de la flotte à dix bateaux et le remplacement des navires en fin de carrière", ils envisagent de "débloquer les ports occupés et de reprendre le travail", a poursuivi le délégué CGT.
Ils estiment avoir obtenu "des avancées certaines" à l'issue d'une réunion mercredi à la préfecture de Corse, à Ajaccio mais "les conditions jeudi matin ne sont pas réunies" pour reprendre le travail, a-t-il souligné.
Le préfet de Corse, Stéphane Bouillon, avait informé les syndicats de la décision du gouvernement d'élargir à tous les groupes politiques du Sénat une mission confiée au sénateur UMP de Seine-Maritime Charles Revet pour analyser les conditions de la concurrence sur la desserte maritime de la Corse.
Les conclusions de cette mission seront remises avant la fin avril à l'Assemblée de Corse, qui sera élue en mars, pour qu'elle puisse délibérer. Les syndicats souhaitent que les onze candidats en lice pour les élections territoriales se prononcent sur le gel jusqu'à cette date d'une décision de novembre 2009 de l'Assemblée de Corse de réduire de 10% le budget de 103 millions d'euros de la desserte de service public.
Cinq des six ports de Corse demeuraient bloqués jeudi matin. Les passagers d'un navire de la société privée Corsica Ferries battant pavillon italien ont débarqué à Calvi (Haute-Corse) jeudi matin.
Le planning de rotations de la compagnie prévoit une liaison entre Livourne (Italie) et Bastia à la mi-journée, puis deux départs jeudi soir des ports de Bastia et Ajaccio en direction de Toulon.
"Nos navires sont prévus sur les lignes, s'ils ne peuvent accoster ils sont déroutés sur Calvi", a expliqué à l'AFP un chargé de communication de Corsica Ferries, Roland Ferrari.