Brandissant trompettes, casseroles, et sifflets, la foule s'est massée autour d'un impressionnant dispositif policier encerclant les rues adjacentes autour du parlement, au moment où le fonctionnement des administrations, transports et commerces du pays était ralenti par une grève générale décidée par les syndicats.
Selon la police, plus de 20.000 personnes étaient dans les rues à Athènes en milieu de journée.
Les "indignés" grecs, mouvement de protestation populaire lancé le 25 mai en plein coeur d'Athènes, mais aussi des groupes de gauche ou de la droite nationaliste ont afflué pour tenter de former une chaîne humaine autour du parlement protégé par la police.
Mercredi, commence l'examen du projet de loi budgétaire comprenant un nouveau volet d'austérité d'ici à 2015. A Bruxelles, les créanciers du pays peinent à s'entendre sur la façon d'aider le pays, menacé de défaut de paiement, selon les agences de notation financière.
Les créanciers se déchirent sur l'effort à demander aux banques privées créanciers du pays, certains craignant qu'un trop fort engagement des banques dans le plan de sauvetage ne déclenche de facto un défaut de paiement de la Grèce, qui pourrait entraîner l'effondrement de l'ensemble de la zone euro.
Après une première vague d'austérité en 2010 et sous la pression croisée des marchés, qui lui interdisent l'accès au refinancement, et de ses créanciers (UE et FMI), le gouvernement socialiste a décidé de poursuivre la rigueur, tablant sur des économies nouvelles de 28,4 milliards d'euros d'ici à 2015 et des privatisations massives.
Selon le gouvernement, le vote par le Parlement du plan budgétaire est la condition pour le versement de la cinquième tranche du prêt de 110 milliards d'euros accordé en 2010 par l'UE et le FMI, dont 53 milliards au total ont été versés à ce jour au pays.
Dans la rue, les manifestants n'en veulent pas aux créanciers du pays, mais surtout à la classe politique.
La place Syntagma était submergée par des drapeaux grecs et espagnols ainsi que des banderoles, dont plusieurs indiquaient "No pasaran" ("ils ne passeront pas", en espagnol) et "Résistez".
"Ce n'est pas seulement un problème économique, c'est aussi un problème moral et politique", dit une employée de banque à l'AFP.
Plusieurs escarmouches ont eu lieu entre policiers et manifestants, notamment avec un groupe qui avait bloqué une petite rue menant au parlement et au palais Maximou, résidence du Premier ministre, Georges Papandréou. Ils ont été repoussé par les forces anti-émeutes.
Certains des manifestants crient "voleurs", chaque fois qu'une voiture gouvernementale passe.
La police avait placé dans la nuit une barre de fer en travers de la rue, devant l'entrée du parlement. Des dizaines de fourgons de police sont stationnés afin de permettre l'accès aux députés et de freiner la foule.
Devant cette contestation sociale, le Parti socialiste grec (Pasok, au pouvoir depuis octobre 2009) se trouve dans l'embarras.
La démission mardi soir du député Georges Lianis de son groupe parlementaire, indiquant que la politique du gouvernement "avait échoué", réduit à 155 sièges sur 300 sa majorité en vue du vote crucial, prévu fin juin, du plan budgétaire.
Un autre député socialiste a récemment indiqué qu'il voterait contre le plan.
Et le principal parti de l'opposition, Nouvelle-Démocratie (droite), affirme jusqu'ici son opposition aux nouvelles mesures.
En début d'après-midi, M. Papandréou a annoncé qu'il allait se rendre chez le chef de l'Etat grec, Carolos Papoulias pour une visite qualifiée de "cruciale" par les médias grecs qui ont, du coup, levé leur mot d'ordre de grève de 24 heures.
Selon la police, plus de 20.000 personnes étaient dans les rues à Athènes en milieu de journée.
Les "indignés" grecs, mouvement de protestation populaire lancé le 25 mai en plein coeur d'Athènes, mais aussi des groupes de gauche ou de la droite nationaliste ont afflué pour tenter de former une chaîne humaine autour du parlement protégé par la police.
Mercredi, commence l'examen du projet de loi budgétaire comprenant un nouveau volet d'austérité d'ici à 2015. A Bruxelles, les créanciers du pays peinent à s'entendre sur la façon d'aider le pays, menacé de défaut de paiement, selon les agences de notation financière.
Les créanciers se déchirent sur l'effort à demander aux banques privées créanciers du pays, certains craignant qu'un trop fort engagement des banques dans le plan de sauvetage ne déclenche de facto un défaut de paiement de la Grèce, qui pourrait entraîner l'effondrement de l'ensemble de la zone euro.
Après une première vague d'austérité en 2010 et sous la pression croisée des marchés, qui lui interdisent l'accès au refinancement, et de ses créanciers (UE et FMI), le gouvernement socialiste a décidé de poursuivre la rigueur, tablant sur des économies nouvelles de 28,4 milliards d'euros d'ici à 2015 et des privatisations massives.
Selon le gouvernement, le vote par le Parlement du plan budgétaire est la condition pour le versement de la cinquième tranche du prêt de 110 milliards d'euros accordé en 2010 par l'UE et le FMI, dont 53 milliards au total ont été versés à ce jour au pays.
Dans la rue, les manifestants n'en veulent pas aux créanciers du pays, mais surtout à la classe politique.
La place Syntagma était submergée par des drapeaux grecs et espagnols ainsi que des banderoles, dont plusieurs indiquaient "No pasaran" ("ils ne passeront pas", en espagnol) et "Résistez".
"Ce n'est pas seulement un problème économique, c'est aussi un problème moral et politique", dit une employée de banque à l'AFP.
Plusieurs escarmouches ont eu lieu entre policiers et manifestants, notamment avec un groupe qui avait bloqué une petite rue menant au parlement et au palais Maximou, résidence du Premier ministre, Georges Papandréou. Ils ont été repoussé par les forces anti-émeutes.
Certains des manifestants crient "voleurs", chaque fois qu'une voiture gouvernementale passe.
La police avait placé dans la nuit une barre de fer en travers de la rue, devant l'entrée du parlement. Des dizaines de fourgons de police sont stationnés afin de permettre l'accès aux députés et de freiner la foule.
Devant cette contestation sociale, le Parti socialiste grec (Pasok, au pouvoir depuis octobre 2009) se trouve dans l'embarras.
La démission mardi soir du député Georges Lianis de son groupe parlementaire, indiquant que la politique du gouvernement "avait échoué", réduit à 155 sièges sur 300 sa majorité en vue du vote crucial, prévu fin juin, du plan budgétaire.
Un autre député socialiste a récemment indiqué qu'il voterait contre le plan.
Et le principal parti de l'opposition, Nouvelle-Démocratie (droite), affirme jusqu'ici son opposition aux nouvelles mesures.
En début d'après-midi, M. Papandréou a annoncé qu'il allait se rendre chez le chef de l'Etat grec, Carolos Papoulias pour une visite qualifiée de "cruciale" par les médias grecs qui ont, du coup, levé leur mot d'ordre de grève de 24 heures.