"On peut penser que 50% de la population va être touchée par la pandémie (...) Cela paraît une estimation importante, mais raisonnable", a déclaré M. Floret lors d'une conférence de presse organisée par les industriels de la pharmacie sur le thème des vaccins.
Ce taux de 50% a été calculé en fonction du "taux de reproductivité" de l'agent infectieux inoculé dans une population saine, a-t-il expliqué.
Il a précisé que le taux de mortalité associé au virus de la grippe porcine était actuellement faible, de 0,4%, contre environ 0,2% pour celui de la grippe saisonnière. Mais "la virulence peut changer", a-t-il souligné.
Interrogé sur la procédure d'autorisation de commercialisation d'un futur vaccin contre la grippe porcine, il a rappelé que celui-ci "sera évalué comme tous les autres vaccins, en fonction de sa balance bénéfices/risques, de son efficacité potentielle, de l'ampleur de la pandémie".
Il sera aussi évalué en fonction "du moment" où il arrivera sur le marché: si 40% de la population sont alors déjà touchés, son utilité serait limitée, a expliqué Floret.
"Aucune décision n'est prise en la matière", a-t-il souligné.
Pour un vaccin contre la grippe saisonnière classique, les études cliniques menées chaque année par un laboratoire concernent "de l'ordre d'une centaine" de personnes, a rappelé Emmanuel Hanon, responsable de GSK Biologicals, l'unité vaccins du groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK).
Ce taux de 50% a été calculé en fonction du "taux de reproductivité" de l'agent infectieux inoculé dans une population saine, a-t-il expliqué.
Il a précisé que le taux de mortalité associé au virus de la grippe porcine était actuellement faible, de 0,4%, contre environ 0,2% pour celui de la grippe saisonnière. Mais "la virulence peut changer", a-t-il souligné.
Interrogé sur la procédure d'autorisation de commercialisation d'un futur vaccin contre la grippe porcine, il a rappelé que celui-ci "sera évalué comme tous les autres vaccins, en fonction de sa balance bénéfices/risques, de son efficacité potentielle, de l'ampleur de la pandémie".
Il sera aussi évalué en fonction "du moment" où il arrivera sur le marché: si 40% de la population sont alors déjà touchés, son utilité serait limitée, a expliqué Floret.
"Aucune décision n'est prise en la matière", a-t-il souligné.
Pour un vaccin contre la grippe saisonnière classique, les études cliniques menées chaque année par un laboratoire concernent "de l'ordre d'une centaine" de personnes, a rappelé Emmanuel Hanon, responsable de GSK Biologicals, l'unité vaccins du groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK).