"C'est le plus gros effort jamais entrepris en matière de vaccins dans le monde", assure le professeur Robin Robinson, directeur du bureau fédéral de coordination de la réponse à la pandémie (BARDA).
"Le nombre de personnes que nous espérons vacciner avant la résurgence attendue du virus A(H1N1) cet hiver est sans précédent dans ce pays", a indiqué à l'AFP le professeur Michael Osterholm, directeur du Centre de recherche des maladies infectieuses (CIDRAP) de l'Université du Minnesota (nord).
Les Etats-Unis ont sollicité des milliers de volontaires pour commencer des essais cliniques afin d'avoir des résultats dans deux mois. Washington prévoit une campagne de vaccination ciblée à l'automne.
"Nous ne savons pas encore combien de personnes nous voulons vacciner, tout dépendra du nombre de vaccins disponibles (...) mais cela sera de l'ordre de plusieurs centaines de millions", a précisé le Dr Osterholm. Les Etats-Unis comptent 300 millions d'habitants.
"Tout sera fait pour encourager les gens à se faire vacciner, c'est important. Le virus circule encore", ajoute Gretchen Michael, porte-parole du BARDA.
"Nous prévoyons, vu la situation actuelle dans l'hémisphère sud, que le virus va recommencer à circuler à une fréquence similaire, surtout lorsque les enfants rentreront à l'école", a-t-elle ajouté. "Nous espérons que les gens se feront vacciner dès que l'immunisation sera disponible", insiste-t-elle, précisant que la vaccination se ferait sur la base du volontariat.
Les enfants et les jeunes sont plus vulnérables à la grippe porcine qui a déjà fait 263 morts aux Etats-Unis, soit le bilan le plus lourd au monde, pour plus de 40.000 cas. La grippe saisonnière tue 36.000 personnes en moyenne chaque année dans ce pays.
Tous les experts sont mobilisés pour mettre au point cette campagne en un temps record. Les essais "seront conduits sur une période très courte, dans une course contre une possible résurgence du virus à l'automne", a reconnu le directeur de l'Institut national des maladies infectieuses (NIAID), Anthony Fauci.
"Les techniciens travaillent jour et nuit dans les laboratoires. Nous ne voulons brûler aucune étape et bien faire les choses, afin que soit livré aux Américains un vaccin aux normes", a commenté William Schaffner, professeur en maladies infectieuses à l'Université Vanderbilt (Tennessee, sud) interrogé par la radio publique NPR.
Une réunion d'urgence des experts sanitaires américains le 29 juillet doit mettre en place ce plan et choisir les groupes prioritaires de la population.
"Il ne s'agit pas de déterminer s'il existe un problème avec le vaccin mais de déterminer son dosage", explique le Dr Osterholm, notant que le processus de fabrication n'est pas différent de celui des vaccins anti-grippe qui existent depuis des décennies. Cela dépendra aussi du nombre de doses disponibles, ajoute-t-il.
Le fiasco, en 1976 aux Etats-Unis, d'une vaste campagne de vaccination n'a pas été oublié.
Après l'irruption sur une base militaire d'un virus de grippe porcine, qu'on craignait similaire à celui de la grippe espagnole meurtrière de 1918, quelque 40 millions d'Américains avaient reçu dans la hâte un nouveau vaccin.
Le virus ne s'était en fait jamais propagé mais un demi-millier de personnes ont contracté le syndrome Guillain-Barre, une inflammation rare du système nerveux provoquée par le vaccin. 25 patients en sont morts.
"Le nombre de personnes que nous espérons vacciner avant la résurgence attendue du virus A(H1N1) cet hiver est sans précédent dans ce pays", a indiqué à l'AFP le professeur Michael Osterholm, directeur du Centre de recherche des maladies infectieuses (CIDRAP) de l'Université du Minnesota (nord).
Les Etats-Unis ont sollicité des milliers de volontaires pour commencer des essais cliniques afin d'avoir des résultats dans deux mois. Washington prévoit une campagne de vaccination ciblée à l'automne.
"Nous ne savons pas encore combien de personnes nous voulons vacciner, tout dépendra du nombre de vaccins disponibles (...) mais cela sera de l'ordre de plusieurs centaines de millions", a précisé le Dr Osterholm. Les Etats-Unis comptent 300 millions d'habitants.
"Tout sera fait pour encourager les gens à se faire vacciner, c'est important. Le virus circule encore", ajoute Gretchen Michael, porte-parole du BARDA.
"Nous prévoyons, vu la situation actuelle dans l'hémisphère sud, que le virus va recommencer à circuler à une fréquence similaire, surtout lorsque les enfants rentreront à l'école", a-t-elle ajouté. "Nous espérons que les gens se feront vacciner dès que l'immunisation sera disponible", insiste-t-elle, précisant que la vaccination se ferait sur la base du volontariat.
Les enfants et les jeunes sont plus vulnérables à la grippe porcine qui a déjà fait 263 morts aux Etats-Unis, soit le bilan le plus lourd au monde, pour plus de 40.000 cas. La grippe saisonnière tue 36.000 personnes en moyenne chaque année dans ce pays.
Tous les experts sont mobilisés pour mettre au point cette campagne en un temps record. Les essais "seront conduits sur une période très courte, dans une course contre une possible résurgence du virus à l'automne", a reconnu le directeur de l'Institut national des maladies infectieuses (NIAID), Anthony Fauci.
"Les techniciens travaillent jour et nuit dans les laboratoires. Nous ne voulons brûler aucune étape et bien faire les choses, afin que soit livré aux Américains un vaccin aux normes", a commenté William Schaffner, professeur en maladies infectieuses à l'Université Vanderbilt (Tennessee, sud) interrogé par la radio publique NPR.
Une réunion d'urgence des experts sanitaires américains le 29 juillet doit mettre en place ce plan et choisir les groupes prioritaires de la population.
"Il ne s'agit pas de déterminer s'il existe un problème avec le vaccin mais de déterminer son dosage", explique le Dr Osterholm, notant que le processus de fabrication n'est pas différent de celui des vaccins anti-grippe qui existent depuis des décennies. Cela dépendra aussi du nombre de doses disponibles, ajoute-t-il.
Le fiasco, en 1976 aux Etats-Unis, d'une vaste campagne de vaccination n'a pas été oublié.
Après l'irruption sur une base militaire d'un virus de grippe porcine, qu'on craignait similaire à celui de la grippe espagnole meurtrière de 1918, quelque 40 millions d'Américains avaient reçu dans la hâte un nouveau vaccin.
Le virus ne s'était en fait jamais propagé mais un demi-millier de personnes ont contracté le syndrome Guillain-Barre, une inflammation rare du système nerveux provoquée par le vaccin. 25 patients en sont morts.