Moussa Dadis Camara Sekouba Konate
"Nous avons une armée qui est formée et qui est en formation. Nous allons faire quoi avec des mercenaires? Est-ce que nous sommes dans une période de guerre? C'est une accusation contre la Guinée", a déclaré jeudi soir à la presse le ministre de la Communication Idrissa Chérif, présent à Ouagadougou dans le cadre de la médiation menée par le président burkinabè Blaise Compaoré.
"Nous avons un ministère de la Défense. Il y a des recrues qui ont été sélectionnées dans l'armée pour une formation, ce n'est pas une milice. Qu'on n'essaie pas de jeter le discrédit sur l'Etat de Guinée", a-t-il ajouté.
Des témoins en Guinée avaient indiqué lundi à l'AFP que des instructeurs militaires sud-africains mais aussi israéliens, embauchés par la junte qui a pris le pouvoir en décembre en Guinée, entraînaient des recrues dans un camp de Forecariah, à 100 km au sud de la capitale, Conakry.
Les Etats-Unis sont "profondément préoccupés" par des informations "selon lesquelles 40 à 50 instructeurs militaires sud-africains entraînent des miliciens en Guinée, dont certains ont moins de 18 ans", avait réagi jeudi un responsable américain sous condition d'anonymat.
"Il n'est pas intéressant que des pays que nous respectons comme les Etats-Unis s'aventurent dans des diktats en accusant la Guinée de prendre des mercenaires pour former des miliciens. Contre qui et pour faire quoi?", a répliqué M. Chérif.
"C'est une accusation sans fondement contre la Guinée", a-t-il poursuivi.
Le ministère sud-africain des Affaires étrangères a indiqué mardi qu'il enquêtait sur les allégations concernant la présence de mercenaires sud-africains auprès de la junte guinéenne.
"Nous avons un ministère de la Défense. Il y a des recrues qui ont été sélectionnées dans l'armée pour une formation, ce n'est pas une milice. Qu'on n'essaie pas de jeter le discrédit sur l'Etat de Guinée", a-t-il ajouté.
Des témoins en Guinée avaient indiqué lundi à l'AFP que des instructeurs militaires sud-africains mais aussi israéliens, embauchés par la junte qui a pris le pouvoir en décembre en Guinée, entraînaient des recrues dans un camp de Forecariah, à 100 km au sud de la capitale, Conakry.
Les Etats-Unis sont "profondément préoccupés" par des informations "selon lesquelles 40 à 50 instructeurs militaires sud-africains entraînent des miliciens en Guinée, dont certains ont moins de 18 ans", avait réagi jeudi un responsable américain sous condition d'anonymat.
"Il n'est pas intéressant que des pays que nous respectons comme les Etats-Unis s'aventurent dans des diktats en accusant la Guinée de prendre des mercenaires pour former des miliciens. Contre qui et pour faire quoi?", a répliqué M. Chérif.
"C'est une accusation sans fondement contre la Guinée", a-t-il poursuivi.
Le ministère sud-africain des Affaires étrangères a indiqué mardi qu'il enquêtait sur les allégations concernant la présence de mercenaires sud-africains auprès de la junte guinéenne.