Au cours de son allocution prononcée lors de l’ouverture de la 72ème Assemblée générale de l’ONU, Guterres a déclaré que «le monde est confronté à plusieurs défis dangereux, la colère règne chez les gens qui voient que l’insécurité, l’inégalité et l’expansion des conflits, ainsi que le changement du climat ne cessent de s’accroître, notre sens de la Communauté internationale peut se dégrader».
Guterres a mis en garde, devant les chefs d’Etats et de gouvernements participants, contre «l'accroissement de la préoccupation internationale à l’égard des armes nucléaires, dont l'usage a atteint les taux les plus élevés depuis la fin de la Guerre Froide (1947-1991), dès lors que millions de personnes vivent dans la phobie à cause des tests nucléaires et des tests de missiles provocateurs de la Corée du Nord ».
A la lumière des différends entre les membres du Conseil de sécurité concernant les moyens de faire face à Pyongyang, Guterres a dit : «J’appelle le Conseil à préserver son unité ».
Le terrorisme et les Droits de l’Homme
Quant au terrorisme, qu’est le deuxième danger mondial selon Guterres, le Secrétaire général a souligné que «rien ne justifie le terrorisme».
Le Secrétaire général a salué l’approbation par les membres du Comité général chargé de la mise en place d’un Bureau de l’ONU de Lutte contre le terrorisme, et a annoncé qu’il appellera, l’année prochaine, à la première réunion des présidents des bureaux relevant des Etats membres à «créer un nouveau partenariat international pour faire face au terrorisme».
«Les répressions ne mènent qu’à des résultats inversés, et si les violations des Droits de l’Homme et des libertés démocratiques sont nécessaires pour gagner la bataille, nous aurons perdu la bataille (contre le terrorisme)», a-t-il relevé.
Des Conflits sans solutions
Guetrres a considéré, sur un autre plan, que le troisième danger mondial se présente sous forme de «conflits qui n’étaient pas résolus et des violations perpétuelles du Droit humain et international ».
Il a pris l’exemple de la crise de la minorité musulmane des Rohingyas au Myanmar, indiquant que « la Communauté internationale a été choquée par la montée dramatique des tensions tribales dans l’Etat d’Arakan (ouest), où un cercle vicieux de torture, de ségrégation, d’extrémisme et de répression violente a entraîné la fuite de plus de 400 mille personnes désespérées (vers le Bangladesh), ce qui met la stabilité régionale en danger ».
Le Secrétaire général de l’ONU a signalé que «les autorités du Myanmar doivent mettre fin aux opérations militaires et autoriser l’accès d’aides humanitaires sans entraves, ainsi que résoudre le problème des Rohingyas, qui a été laissé sans solution durant une très longue période ».
«Les solutions politiques seules ne peuvent mettre fin aux conflits existants depuis des années en Syrie, au Yémen, et du Soudan du Sud à la région du Sahel et en Afghanistan ainsi que dans d’autres régions. L'éradication du terrorisme passe par une résolution des conflits entraînant le chaos, qui engendre l’extrémisme violent », a-t-il déploré.
Il a par ailleurs affirmé que « la solution à deux Etats, palestinien et israélien, demeure l’unique solution, et qu’il faut œuvrer à réaliser cet objectif d’urgence ».
«Les violations du Droit humain et international est très répandue, l’impunité règne, et les civils payent le plus lourd tribut, et les femmes et jeunes filles souffrent de la violence et de la persécution systématique », a-t-il poursuivi.
Changement climatique
Le Secrétaire général de l’ONU a indiqué que le quatrième danger auquel est confronté le monde est le changement climatique, relevant que « des millions d’humains et des trillions d’actifs sont en danger en raison de la montée du niveau des mers et d’autres troubles climatiques ».
« Le nombre de désastres naturels a quadruplé depuis l’année 1970, les Etats-Unis, suivis de la Chine, de l’Inde, des Philippines et de l’Indonésie, ont été le théâtre de la plupart des désastres depuis 1995, dont plus de 1600 catastrophes naturelles, à savoir une chaque 5 jours », a-t-il poursuivi.
L’inégalité
Guterres a, par la suite, abordé un cinquième danger, à savoir « l’inégalité, qui détruit les fondements de la société et de l’harmonie sociale ».
Il a considéré que «les exploits (réalisés au cours des deux dernières décennies) n’étaient pas réparties de manière équitable, puisque nous constatons plusieurs écarts au niveau des revenus et des opportunités quant aux fruits de la recherche et de l’innovation ».
«Plusieurs régions, territoires et sociétés sont encore très éloignés des fréquences du progrès et du développement. Ceci aura un prix : la frustration, l’aliénation et l’instabilité », a-t-il conclu.
Guterres a mis en garde, devant les chefs d’Etats et de gouvernements participants, contre «l'accroissement de la préoccupation internationale à l’égard des armes nucléaires, dont l'usage a atteint les taux les plus élevés depuis la fin de la Guerre Froide (1947-1991), dès lors que millions de personnes vivent dans la phobie à cause des tests nucléaires et des tests de missiles provocateurs de la Corée du Nord ».
A la lumière des différends entre les membres du Conseil de sécurité concernant les moyens de faire face à Pyongyang, Guterres a dit : «J’appelle le Conseil à préserver son unité ».
Le terrorisme et les Droits de l’Homme
Quant au terrorisme, qu’est le deuxième danger mondial selon Guterres, le Secrétaire général a souligné que «rien ne justifie le terrorisme».
Le Secrétaire général a salué l’approbation par les membres du Comité général chargé de la mise en place d’un Bureau de l’ONU de Lutte contre le terrorisme, et a annoncé qu’il appellera, l’année prochaine, à la première réunion des présidents des bureaux relevant des Etats membres à «créer un nouveau partenariat international pour faire face au terrorisme».
«Les répressions ne mènent qu’à des résultats inversés, et si les violations des Droits de l’Homme et des libertés démocratiques sont nécessaires pour gagner la bataille, nous aurons perdu la bataille (contre le terrorisme)», a-t-il relevé.
Des Conflits sans solutions
Guetrres a considéré, sur un autre plan, que le troisième danger mondial se présente sous forme de «conflits qui n’étaient pas résolus et des violations perpétuelles du Droit humain et international ».
Il a pris l’exemple de la crise de la minorité musulmane des Rohingyas au Myanmar, indiquant que « la Communauté internationale a été choquée par la montée dramatique des tensions tribales dans l’Etat d’Arakan (ouest), où un cercle vicieux de torture, de ségrégation, d’extrémisme et de répression violente a entraîné la fuite de plus de 400 mille personnes désespérées (vers le Bangladesh), ce qui met la stabilité régionale en danger ».
Le Secrétaire général de l’ONU a signalé que «les autorités du Myanmar doivent mettre fin aux opérations militaires et autoriser l’accès d’aides humanitaires sans entraves, ainsi que résoudre le problème des Rohingyas, qui a été laissé sans solution durant une très longue période ».
«Les solutions politiques seules ne peuvent mettre fin aux conflits existants depuis des années en Syrie, au Yémen, et du Soudan du Sud à la région du Sahel et en Afghanistan ainsi que dans d’autres régions. L'éradication du terrorisme passe par une résolution des conflits entraînant le chaos, qui engendre l’extrémisme violent », a-t-il déploré.
Il a par ailleurs affirmé que « la solution à deux Etats, palestinien et israélien, demeure l’unique solution, et qu’il faut œuvrer à réaliser cet objectif d’urgence ».
«Les violations du Droit humain et international est très répandue, l’impunité règne, et les civils payent le plus lourd tribut, et les femmes et jeunes filles souffrent de la violence et de la persécution systématique », a-t-il poursuivi.
Changement climatique
Le Secrétaire général de l’ONU a indiqué que le quatrième danger auquel est confronté le monde est le changement climatique, relevant que « des millions d’humains et des trillions d’actifs sont en danger en raison de la montée du niveau des mers et d’autres troubles climatiques ».
« Le nombre de désastres naturels a quadruplé depuis l’année 1970, les Etats-Unis, suivis de la Chine, de l’Inde, des Philippines et de l’Indonésie, ont été le théâtre de la plupart des désastres depuis 1995, dont plus de 1600 catastrophes naturelles, à savoir une chaque 5 jours », a-t-il poursuivi.
L’inégalité
Guterres a, par la suite, abordé un cinquième danger, à savoir « l’inégalité, qui détruit les fondements de la société et de l’harmonie sociale ».
Il a considéré que «les exploits (réalisés au cours des deux dernières décennies) n’étaient pas réparties de manière équitable, puisque nous constatons plusieurs écarts au niveau des revenus et des opportunités quant aux fruits de la recherche et de l’innovation ».
«Plusieurs régions, territoires et sociétés sont encore très éloignés des fréquences du progrès et du développement. Ceci aura un prix : la frustration, l’aliénation et l’instabilité », a-t-il conclu.