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Saad Hariri
Accueilli par le chef de l'Etat à l'Elysée à 19h20, M. Hariri est ressorti, accompagné jusqu'au perron par M. Sarkozy, environ une demi-heure plus tard.
Le Premier ministre libanais n'a fait aucune déclaration à la presse et rien n'a filtré de l'entretien du cô té de l'Elysée.
Saad Hariri est attendu en Turquie ce jeudi soir pour discuter de la crise politique dans son pays, vient d'annoncer le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu.
C'est la deuxième fois cette semaine que MM. Sarkozy et Hariri s'entretiennent. Lundi, après une rencontre avec le président américain Barack Obama à la Maison blanche, Nicolas Sarkozy avait fait escale à New York avant de rentrer à Paris pour s'y entretenir avec le chef du gouvernement libanais et le roi d'Arabie saoudite Abdallah.
Le surlendemain, mercredi, alors que M. Hariri était en train de s'entretenir à son tour avec le président Obama, sa coalition gouvernementale s'était effondrée, les ministres du camp du puissant Hezbollah chiite annonçant leur démission.
Cette nouvelle donne enfonce le Liban dans la crise liée à l'enquête d'un tribunal de l'ONU sur l'assassinat du dirigeant Rafic Hariri, le père de Saad Hariri, dans un attentat à Beyrouth en 2005.
Le Hezbollah, qui s'attend à être mis en cause dans le meurtre de Rafic Hariri, avait sans succès fait pression sur Saad Hariri pour qu'il désavoue le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) enquêtant sur cet assassinat.
Le président de la République libanaise, Michel Sleimane, a annoncé jeudi qu'il entamerait lundi à midi les consultations avec les groupes parlementaires pour nommer un nouveau Premier ministre.
Le Premier ministre libanais n'a fait aucune déclaration à la presse et rien n'a filtré de l'entretien du cô té de l'Elysée.
Saad Hariri est attendu en Turquie ce jeudi soir pour discuter de la crise politique dans son pays, vient d'annoncer le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu.
C'est la deuxième fois cette semaine que MM. Sarkozy et Hariri s'entretiennent. Lundi, après une rencontre avec le président américain Barack Obama à la Maison blanche, Nicolas Sarkozy avait fait escale à New York avant de rentrer à Paris pour s'y entretenir avec le chef du gouvernement libanais et le roi d'Arabie saoudite Abdallah.
Le surlendemain, mercredi, alors que M. Hariri était en train de s'entretenir à son tour avec le président Obama, sa coalition gouvernementale s'était effondrée, les ministres du camp du puissant Hezbollah chiite annonçant leur démission.
Cette nouvelle donne enfonce le Liban dans la crise liée à l'enquête d'un tribunal de l'ONU sur l'assassinat du dirigeant Rafic Hariri, le père de Saad Hariri, dans un attentat à Beyrouth en 2005.
Le Hezbollah, qui s'attend à être mis en cause dans le meurtre de Rafic Hariri, avait sans succès fait pression sur Saad Hariri pour qu'il désavoue le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) enquêtant sur cet assassinat.
Le président de la République libanaise, Michel Sleimane, a annoncé jeudi qu'il entamerait lundi à midi les consultations avec les groupes parlementaires pour nommer un nouveau Premier ministre.
