
"Nous avons choisi de montrer, pour cet anniversaire, les céramiques polychromes de l'artiste car c'est précisément le travail de la céramique qui a poussé ce Normand vivant en région parisienne à venir s'installer à la fin de sa vie à Biot pour pouvoir collaborer avec l'un de ses anciens élèves, le céramiste Roland Brice", explique Ariane Coulondre, conservateur du musée.
Les oeuvres présentées, pour la plupart des oeuvres murales aux couleurs vives et contrastées, s'inspirent des tableaux de l'artiste remontant aux années 1930. "Il fait l'inverse de Picasso qui prend les objets et les peint. Lui part de ses tableaux et les développe dans la troisième dimension", souligne Mme Coulondre.
Fernand Léger veut "sortir du cadre du tableau de chevalet, considéré comme un art bourgeois, et créer un art pour tous qui sorte des musées et des galeries". Pour preuve, la sculpture monumentale "La fleur qui marche" (1953), initialement destinée aux jardins de l'hôpital de Saint-Lô, en Normandie.
Toute la philosophie de Léger est ainsi résumée dans "Le jardin d'enfants", une oeuvre dont il élabore la maquette en 1954 et qui est aujourd'hui exposée à l'extérieur du musée. "J'ai l'idée d'une haute sculpture polychrome massive en diable (...) où le vent du large pourrait jouer. On la placerait au bord de la mer, des enfants pourraient passer, courir à travers ou cracher dessus en douce... Pas un monument qu'on regarde mais un objet utile et spectaculaire dans la vie, et surtout pas de gardien autour", expliquait-il alors.
(Exposition "Haut en couleur" au Musée national Fernand Léger, jusqu'au 16 mai 2011. Informations: www.musee-fernandleger.fr)
Les oeuvres présentées, pour la plupart des oeuvres murales aux couleurs vives et contrastées, s'inspirent des tableaux de l'artiste remontant aux années 1930. "Il fait l'inverse de Picasso qui prend les objets et les peint. Lui part de ses tableaux et les développe dans la troisième dimension", souligne Mme Coulondre.
Fernand Léger veut "sortir du cadre du tableau de chevalet, considéré comme un art bourgeois, et créer un art pour tous qui sorte des musées et des galeries". Pour preuve, la sculpture monumentale "La fleur qui marche" (1953), initialement destinée aux jardins de l'hôpital de Saint-Lô, en Normandie.
Toute la philosophie de Léger est ainsi résumée dans "Le jardin d'enfants", une oeuvre dont il élabore la maquette en 1954 et qui est aujourd'hui exposée à l'extérieur du musée. "J'ai l'idée d'une haute sculpture polychrome massive en diable (...) où le vent du large pourrait jouer. On la placerait au bord de la mer, des enfants pourraient passer, courir à travers ou cracher dessus en douce... Pas un monument qu'on regarde mais un objet utile et spectaculaire dans la vie, et surtout pas de gardien autour", expliquait-il alors.
(Exposition "Haut en couleur" au Musée national Fernand Léger, jusqu'au 16 mai 2011. Informations: www.musee-fernandleger.fr)