Jean Sarkozy et Thierry Solère
"M. Devedjian ferait mieux de garder son calme et dépasser ses aigreurs. Plutôt que de croire qu'Angela Merkel ou Barack Obama appellent les électeurs UMP des Hauts-de-Seine à voter contre lui, il devrait se poser la question: pourquoi il a échoué à cette élection?", a affirmé à l'AFP Thierry Solère, vice-président du conseil général et proche de Jean Sarkozy.
Même constat pour Philippe Pemezec, maire du Plessis-Robinson et secrétaire départemental de l'UMP: "Il est en train de péter un plomb. Nicolas Sarkozy n'est jamais intervenu dans cette élection. Parler de pressions, non seulement ce n'est pas crédible mais en plus c'est assez méprisant à l'égard des centaines de représentants des adhérents qui se sont déplacés massivement".
Dans un entretien au Monde, le président du conseil général des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian, accuse l'Elysée et Jean Sarkozy, 24 ans, d'avoir multiplié les pressions sur les élus du département pour qu'il ne soit pas réélu lundi soir à la tête de la fédération UMP locale.
M. Devedjian, qui n'a pas conservé son poste de ministre de la Relance lors du remaniement, a été battu lundi soir par le député-maire de Chaville, Jean-Jacques Guillet, lors des élections internes à la fédération UMP (319 voix contre 180 voix).
"Avant d'accuser autrui, il faut faire son autocritique et comprendre en quoi son attitude et son action ont pu déplaire aux militants", a souligné M. Pemezec, ajoutant qu'il "avait veillé à la stricte neutralité des opérations électorales contrairement à ce qu'il dit dans cet entretien".
"C'est sa carence dans les relations humaines, plutôt que des pressions supposées, qui l'a fait chuter. Il ferait mieux d'essayer de gagner son élection cantonale", a ajouté M. Solère, qui affirme avoir reçu depuis de nombreux mails de militants scandalisés.
De son côté, Isabelle Balkany, n'a pas souhaité commenter cet entretien qui "ne le mérite pas". "J'ai un profond respect du suffrage universel et les aigreurs ne sont pas dans mon tempérament", a-t-elle dit à l'AFP.
Même constat pour Philippe Pemezec, maire du Plessis-Robinson et secrétaire départemental de l'UMP: "Il est en train de péter un plomb. Nicolas Sarkozy n'est jamais intervenu dans cette élection. Parler de pressions, non seulement ce n'est pas crédible mais en plus c'est assez méprisant à l'égard des centaines de représentants des adhérents qui se sont déplacés massivement".
Dans un entretien au Monde, le président du conseil général des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian, accuse l'Elysée et Jean Sarkozy, 24 ans, d'avoir multiplié les pressions sur les élus du département pour qu'il ne soit pas réélu lundi soir à la tête de la fédération UMP locale.
M. Devedjian, qui n'a pas conservé son poste de ministre de la Relance lors du remaniement, a été battu lundi soir par le député-maire de Chaville, Jean-Jacques Guillet, lors des élections internes à la fédération UMP (319 voix contre 180 voix).
"Avant d'accuser autrui, il faut faire son autocritique et comprendre en quoi son attitude et son action ont pu déplaire aux militants", a souligné M. Pemezec, ajoutant qu'il "avait veillé à la stricte neutralité des opérations électorales contrairement à ce qu'il dit dans cet entretien".
"C'est sa carence dans les relations humaines, plutôt que des pressions supposées, qui l'a fait chuter. Il ferait mieux d'essayer de gagner son élection cantonale", a ajouté M. Solère, qui affirme avoir reçu depuis de nombreux mails de militants scandalisés.
De son côté, Isabelle Balkany, n'a pas souhaité commenter cet entretien qui "ne le mérite pas". "J'ai un profond respect du suffrage universel et les aigreurs ne sont pas dans mon tempérament", a-t-elle dit à l'AFP.