Christian Estrosi , Louis Petiet, Ségolène Royal et Jean Gallot
Depuis que le groupe BKC et son président, Louis Petiet, ont été désignés l'été dernier par le tribunal de commerce de Niort pour reprendre Heuliez, le doute n'a cessé de grandir sur leurs capacités réelles à sauver l'équipementier et constructeur automobile.
M. Petiet n'a en effet pas été en mesure d'apporter en numéraire l'argent qu'il avait promis au groupe, 15 millions d'euros.
Résultat, le ministre de l'Industrie, mais aussi la présidente socialiste de la région Poitou-Charentes où est implanté Heuliez, Ségolène Royal, se sont lancés à la recherche d'autres repreneurs.
L'enjeu est de taille à quelques semaines des élections régionales qui verront Mme Royal faire face au secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, alors qu'Heuliez emploie 600 salariés.
Lundi, M. Estrosi a définitivement tiré un trait sur BKC. "Il faudra donc, dès lors que nous aurons la garantie qu'un repreneur potentiel peut se substituer à la prise de participation de monsieur Petiet, que monsieur Petiet se retire sans faire d'histoire", a-t-il déclaré sur Europe 1.
M. Estrosi est en discussions avancées avec une demi-douzaine de repreneurs, a-t-il rappelé, sans citer de noms.
Ségolène Royal, candidate à sa propre succession à la tête de Poitou-Charentes, a annoncé dimanche qu'une "grande entreprise mutualiste de Niort" avait l'"intention d'entrer au capital d'Heuliez", ce qui pourrait être officialisé mercredi.
Trois poids lourds du secteur de l'assurance mutualiste, la Macif, la Maif et la Maaf, sont installés à Niort. Les trois groupes, contactés par l'AFP, n'avaient pas réagi lundi dans la matinée.
"Depuis que la région a décidé d'entrer dans le capital d'Heuliez, j'ai toujours dit qu'il faudrait élargir le pacte d'actionnaires", a encore expliqué Mme Royal.
Le Conseil régional a en effet investi 5 millions d'euros dans Heuliez, tandis que le Fonds stratégique d'investissement mis sur pied par l'Etat l'an dernier pour prendre des parts dans des entreprises, devait apporter 10 millions au pot.
M. Petiet, pour sa part, continue à assurer qu'il va sauver Heuliez. Il affirmait encore la semaine dernière que les 15 millions d'euros promis seraient bien apportés en numéraire d'ici le 15 mars.
Interrogé dimanche sur France 2, il a reconnu qu'il y avait "des risques". "Ce n'est jamais facile; on ne sauve pas une entreprise en 6 mois, on la sauve en trois ans", avait-il ajouté.
"Est-ce qu'on est courageux ou est-ce qu'on est pétochard? Est-ce qu'on laisse liquider les entreprises ou est-ce qu'on relève les bras tous ensemble?", a-t-il lancé, sûr de lui.
Des promesses pourtant auxquelles ne croient plus les syndicats. "On se dirige plutôt vers plusieurs entreprises qui vont investir dans Heuliez", estime Emile Brégeon, élu au comité d'entreprise (CFDT, majoritaire).
Des groupes intéressés se sont déjà rendus dans l'usine de Cerizay (Deux-Sèvres) la semaine dernière et d'autres rencontres pourraient avoir lieu cette semaine.
M. Petiet n'a en effet pas été en mesure d'apporter en numéraire l'argent qu'il avait promis au groupe, 15 millions d'euros.
Résultat, le ministre de l'Industrie, mais aussi la présidente socialiste de la région Poitou-Charentes où est implanté Heuliez, Ségolène Royal, se sont lancés à la recherche d'autres repreneurs.
L'enjeu est de taille à quelques semaines des élections régionales qui verront Mme Royal faire face au secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, alors qu'Heuliez emploie 600 salariés.
Lundi, M. Estrosi a définitivement tiré un trait sur BKC. "Il faudra donc, dès lors que nous aurons la garantie qu'un repreneur potentiel peut se substituer à la prise de participation de monsieur Petiet, que monsieur Petiet se retire sans faire d'histoire", a-t-il déclaré sur Europe 1.
M. Estrosi est en discussions avancées avec une demi-douzaine de repreneurs, a-t-il rappelé, sans citer de noms.
Ségolène Royal, candidate à sa propre succession à la tête de Poitou-Charentes, a annoncé dimanche qu'une "grande entreprise mutualiste de Niort" avait l'"intention d'entrer au capital d'Heuliez", ce qui pourrait être officialisé mercredi.
Trois poids lourds du secteur de l'assurance mutualiste, la Macif, la Maif et la Maaf, sont installés à Niort. Les trois groupes, contactés par l'AFP, n'avaient pas réagi lundi dans la matinée.
"Depuis que la région a décidé d'entrer dans le capital d'Heuliez, j'ai toujours dit qu'il faudrait élargir le pacte d'actionnaires", a encore expliqué Mme Royal.
Le Conseil régional a en effet investi 5 millions d'euros dans Heuliez, tandis que le Fonds stratégique d'investissement mis sur pied par l'Etat l'an dernier pour prendre des parts dans des entreprises, devait apporter 10 millions au pot.
M. Petiet, pour sa part, continue à assurer qu'il va sauver Heuliez. Il affirmait encore la semaine dernière que les 15 millions d'euros promis seraient bien apportés en numéraire d'ici le 15 mars.
Interrogé dimanche sur France 2, il a reconnu qu'il y avait "des risques". "Ce n'est jamais facile; on ne sauve pas une entreprise en 6 mois, on la sauve en trois ans", avait-il ajouté.
"Est-ce qu'on est courageux ou est-ce qu'on est pétochard? Est-ce qu'on laisse liquider les entreprises ou est-ce qu'on relève les bras tous ensemble?", a-t-il lancé, sûr de lui.
Des promesses pourtant auxquelles ne croient plus les syndicats. "On se dirige plutôt vers plusieurs entreprises qui vont investir dans Heuliez", estime Emile Brégeon, élu au comité d'entreprise (CFDT, majoritaire).
Des groupes intéressés se sont déjà rendus dans l'usine de Cerizay (Deux-Sèvres) la semaine dernière et d'autres rencontres pourraient avoir lieu cette semaine.