Elle doit rencontrer le président libanais Michel Sleimane et se rendra sur la tombe de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri, assassiné en février 2005.
Des législatives se dérouleront au Liban le 7 juin. Dans un communiqué distribué aux journalistes voyageant avec elle, Mme Clinton a souligné que son pays espérait un scrutin transparent et sans ingérence extérieure.
Ce déplacement intervient au lendemain d'une visite surprise à Bagdad au cours de laquelle Hillary Clinton a assuré les dirigeants irakiens que la récente vague d'attentats ayant ensanglanté l'Irak ne remettait pas en question le processus de stabilisation du pays engagé depuis un an.
Au Liban, une victoire du Hezbollah lors des législatives n'est pas exclue.
Ce mouvement chiite figure sur la liste des organisations terroristes des Etats-Unis depuis 1997 et la nouvelle administration de Barack Obama a affirmé qu'elle ne parlerait au Hezbollah, soutenu par la Syrie et l'Iran, que lorsque celui-ci aurait reconnu Israël et renoncé à la violence.
Le mouvement chiite a notamment été l'acteur d'un conflit avec l'Etat hébreu au cours de l'été 2006.
Le mois dernier, la Grande-Bretagne, proche alliée des Etats-Unis, avait confirmé avoir autorisé des contacts à niveau subalterne avec le Hezbollah. Mais le département d'Etat avait indiqué que Washington n'y était pas prêt.
Dans une interview le 15 avril à l'AFP, le numéro deux du "parti de Dieu", cheikh Naïm Kassem, avait pour sa part affirmé que les pays occidentaux ne pouvaient plus ignorer le Hezbollah et avaient assuré qu'ils traiteraient avec lui en cas de victoire aux législatives.
"Les pays occidentaux se bousculent pour nous parler et le feront davantage dans l'avenir", avait-il dit, soulignant que l'image de son parti en Occident s'était beaucoup améliorée.
"L'un des ambassadeurs européens nous a informés que les Américains traiteraient avec n'importe quel gouvernement, même s'ils souhaitaient la victoire" de la majorité antisyrienne, avait-il ajouté.
"Les choses vont mieux maintenant que (George W.) Bush est parti et qu'Obama tente de s'ouvrir au monde et de réparer les erreurs passées", avait encore relevé ce responsable.
La nouvelle administration américaine a d'ores et déjà décidé de lancer un dialogue avec la Syrie, ancienne puissance de tutelle au Liban.
Dans une interview à la télévision américaine en arabe, Al-Alhurra television, Mme Clinton s'est dit samedi encouragée par l'échange d'ambassadeurs entre Le Liban et la Syrie.
"Nous espérons que la Syrie jouera un rôle constructif en appuyant la démocratie au Liban", a-t-elle déclaré.
Les relations entre Washington et Damas sont tendues depuis l'invasion américaine de l'Irak en 2003 et l'assassinat de Rafic Hariri, pour lequel le régime syrien est soupçonné mais nie toute implication.
Sur le plan bilatéral, l'ambassade américaine à Beyrouth a annoncé le 14 avril que les Etats-Unis allaient faire don de 12 drones de type Raven à l'armée libanaise, dans le cadre de leur programme d'assistance militaire au Liban.
Les Etats-Unis ont fourni une aide militaire de l'ordre de 410 millions de dollars à l'armée libanaise depuis 2006, qui comprend des avions, des chars des armes légères, des véhicules et de l'entraînement.
Des législatives se dérouleront au Liban le 7 juin. Dans un communiqué distribué aux journalistes voyageant avec elle, Mme Clinton a souligné que son pays espérait un scrutin transparent et sans ingérence extérieure.
Ce déplacement intervient au lendemain d'une visite surprise à Bagdad au cours de laquelle Hillary Clinton a assuré les dirigeants irakiens que la récente vague d'attentats ayant ensanglanté l'Irak ne remettait pas en question le processus de stabilisation du pays engagé depuis un an.
Au Liban, une victoire du Hezbollah lors des législatives n'est pas exclue.
Ce mouvement chiite figure sur la liste des organisations terroristes des Etats-Unis depuis 1997 et la nouvelle administration de Barack Obama a affirmé qu'elle ne parlerait au Hezbollah, soutenu par la Syrie et l'Iran, que lorsque celui-ci aurait reconnu Israël et renoncé à la violence.
Le mouvement chiite a notamment été l'acteur d'un conflit avec l'Etat hébreu au cours de l'été 2006.
Le mois dernier, la Grande-Bretagne, proche alliée des Etats-Unis, avait confirmé avoir autorisé des contacts à niveau subalterne avec le Hezbollah. Mais le département d'Etat avait indiqué que Washington n'y était pas prêt.
Dans une interview le 15 avril à l'AFP, le numéro deux du "parti de Dieu", cheikh Naïm Kassem, avait pour sa part affirmé que les pays occidentaux ne pouvaient plus ignorer le Hezbollah et avaient assuré qu'ils traiteraient avec lui en cas de victoire aux législatives.
"Les pays occidentaux se bousculent pour nous parler et le feront davantage dans l'avenir", avait-il dit, soulignant que l'image de son parti en Occident s'était beaucoup améliorée.
"L'un des ambassadeurs européens nous a informés que les Américains traiteraient avec n'importe quel gouvernement, même s'ils souhaitaient la victoire" de la majorité antisyrienne, avait-il ajouté.
"Les choses vont mieux maintenant que (George W.) Bush est parti et qu'Obama tente de s'ouvrir au monde et de réparer les erreurs passées", avait encore relevé ce responsable.
La nouvelle administration américaine a d'ores et déjà décidé de lancer un dialogue avec la Syrie, ancienne puissance de tutelle au Liban.
Dans une interview à la télévision américaine en arabe, Al-Alhurra television, Mme Clinton s'est dit samedi encouragée par l'échange d'ambassadeurs entre Le Liban et la Syrie.
"Nous espérons que la Syrie jouera un rôle constructif en appuyant la démocratie au Liban", a-t-elle déclaré.
Les relations entre Washington et Damas sont tendues depuis l'invasion américaine de l'Irak en 2003 et l'assassinat de Rafic Hariri, pour lequel le régime syrien est soupçonné mais nie toute implication.
Sur le plan bilatéral, l'ambassade américaine à Beyrouth a annoncé le 14 avril que les Etats-Unis allaient faire don de 12 drones de type Raven à l'armée libanaise, dans le cadre de leur programme d'assistance militaire au Liban.
Les Etats-Unis ont fourni une aide militaire de l'ordre de 410 millions de dollars à l'armée libanaise depuis 2006, qui comprend des avions, des chars des armes légères, des véhicules et de l'entraînement.