Cette raffinerie, qui emploie 470 salariés, a déposé son bilan le 24 janvier 2012 à la suite de la faillite de sa maison mère suisse et a été placée en liquidation judiciaire le 16 octobre. Le tribunal de commerce de Rouen a toutefois laissé jusqu'au 5 février aux industriels intéressés pour déposer une offre de reprise.
"Tous les pouvoirs publics sont mobilisés pour qu'à partir des choix qui nous sont présentés nous puissions en dégager un qui donne de la garantie et de la pérennité" à l'activité, a déclaré François Hollande en sortant d'une réunion de trois quarts d'heure à la mairie du Val-de-Reuil (Eure) avec une délégation de l'intersyndicale qui avait souhaité le rencontrer.
"L'Etat fera son devoir", a ajouté le président de la République, "il accompagnera, mais il nous faut avoir un repreneur industriel sérieux, les salariés sont conscients de l'enjeu, ils savent combien c'est difficile".
"Nous avons le devoir de tout faire pour chercher un repreneur dans les meilleures conditions", avait dit le chef de l'Etat à la presse en arrivant à la réunion, accompagné de plusieurs ministres dont Arnaud Montebourg (Redressement productif) et Laurent Fabius (Affaires étrangères), élu de Seine-Maritime.
Assurant que l'Etat est au "côté" des salariés, il avait toutefois mis en garde contre toute "promesse définitive", "ça dépendra beaucoup de l'existence et de la force du repreneur".
A l'extérieur de l'Hôtel de ville le président était attendu par une cinquantaine de salariés brandissant notamment des banderoles "Non à la mort du raffinage" et arborant des tee-shirts "On ne lâche rien".
"Ca fait plus d'un an qu'on se bat pour nos emplois, pas pour avoir de meilleures conditions de licenciement. On ne va pas mourir en silence", a déclaré aux journalistes Yvon Scornet, porte-parole de l'intersyndicale.
M. Scornet demande "une prolongation de trois mois" de la date de dépôt des offres fixée au 5 février "pour bien étudier les solutions de reprises".
L'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC de la raffinerie de Petit-Couronne avait demandé mercredi à rencontrer le président de la République à l'occasion de son déplacement annoncé dans l'Eure --il était attendu ensuite à Louviers pour une exposition consacrée à Pierre Mendès France--.
Lors de sa première visite il y a un an, François Hollande avait appelé l'Etat à prendre ses responsabilités en se mettant en quête d'un repreneur si Petroplus devait s'avérer défaillant. "Où est l'Etat, où est le gouvernement, où est le président de la République?" avait-il notamment déclaré.
"Tous les pouvoirs publics sont mobilisés pour qu'à partir des choix qui nous sont présentés nous puissions en dégager un qui donne de la garantie et de la pérennité" à l'activité, a déclaré François Hollande en sortant d'une réunion de trois quarts d'heure à la mairie du Val-de-Reuil (Eure) avec une délégation de l'intersyndicale qui avait souhaité le rencontrer.
"L'Etat fera son devoir", a ajouté le président de la République, "il accompagnera, mais il nous faut avoir un repreneur industriel sérieux, les salariés sont conscients de l'enjeu, ils savent combien c'est difficile".
"Nous avons le devoir de tout faire pour chercher un repreneur dans les meilleures conditions", avait dit le chef de l'Etat à la presse en arrivant à la réunion, accompagné de plusieurs ministres dont Arnaud Montebourg (Redressement productif) et Laurent Fabius (Affaires étrangères), élu de Seine-Maritime.
Assurant que l'Etat est au "côté" des salariés, il avait toutefois mis en garde contre toute "promesse définitive", "ça dépendra beaucoup de l'existence et de la force du repreneur".
A l'extérieur de l'Hôtel de ville le président était attendu par une cinquantaine de salariés brandissant notamment des banderoles "Non à la mort du raffinage" et arborant des tee-shirts "On ne lâche rien".
"Ca fait plus d'un an qu'on se bat pour nos emplois, pas pour avoir de meilleures conditions de licenciement. On ne va pas mourir en silence", a déclaré aux journalistes Yvon Scornet, porte-parole de l'intersyndicale.
M. Scornet demande "une prolongation de trois mois" de la date de dépôt des offres fixée au 5 février "pour bien étudier les solutions de reprises".
L'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC de la raffinerie de Petit-Couronne avait demandé mercredi à rencontrer le président de la République à l'occasion de son déplacement annoncé dans l'Eure --il était attendu ensuite à Louviers pour une exposition consacrée à Pierre Mendès France--.
Lors de sa première visite il y a un an, François Hollande avait appelé l'Etat à prendre ses responsabilités en se mettant en quête d'un repreneur si Petroplus devait s'avérer défaillant. "Où est l'Etat, où est le gouvernement, où est le président de la République?" avait-il notamment déclaré.