Le chef de l'Etat français, circulant à bord d'une somptueuse limousine chinoise "Hongqi" (Drapeau rouge), a été accueilli par le nouveau numéro un chinois Xi Jinping sur le parvis du palais du Peuple, face à la place Tiananmen.
Réunis sous un dais de velours rouge, les deux hommes ont ensuite passé en revue une garde d'honneur, tandis que retentissaient 21 coups de canon et les hymnes nationaux.
Au second plan, se tenaient les délégations dont la première dame chinoise, la chanteuse populaire Peng Liyuan, qui a rang de général dans l'armée chinoise, et Valérie Trierweiler, compagne du président français.
François Hollande est le premier dirigeant occidental reçu à Pékin en visite d'Etat depuis l'arrivée de la nouvelle direction chinoise à la tête de l'Etat le mois dernier, une marque d'égards abondamment soulignée de part et d'autre.
"Un proverbe français dit : vieille amitié ne craint pas la rouille", a assuré Xi Jinping lors d'un entretien avec son hôte français au palais du Peuple, souhaitant des "relations bilatérales encore plus étroites, plus saines et plus dynamiques."
Se disant "impressionné par la renaissance de la Chine", François Hollande a déploré le "déséquilibre" des échanges commerciaux avec la Chine qu'il s'agit selon lui de "corriger, non pas en réduisant nos investissements et nos exportations mais en les relevant encore".
"C'est ce dont nous allons parler tout au long de notre rencontre et de notre voyage", a-t-il prévenu.
Il "n'est pas acceptable" que les échanges commerciaux avec la Chine accusent "26 milliards d'euros de déficit commercial", avec la Chine, soit 40% du déficit global, "et ceci depuis plusieurs années", avait-il insisté un peu plus tôt.
En échange de l'ouverture du marché chinois qu'il réclame, François Hollande a promis de lever "tous les obstacles, tous les freins" aux investissements chinois en France, répondant aux voeux du président Xi Jinping.
Les deux dirigeants ont assisté à la signature d'une série de lettres d'intention portant, dans l'aéronautique, sur l'achat de 60 Airbus par des compagnie chinoises et, dans le nucléaire civil, sur un projet de construction d'un centre de retraitement des déchets nucléaires similaires à celui de La Hague (ouest de la France) et une nouvelle tranche de la centrale chinoise de Taishan (sud).
D'autres accords ou contrats ont concerné des secteurs reflétant l'évolution du mode de vie chinois : le développement urbain durable, l'agroalimentaire, la santé et l'économie numérique.
Auparavant, François Hollande avait rencontré la soixantaine de patrons qui l'accompagnent et visité une entreprise française, Bernard Controls, qui fabrique à Pékin des équipements destinés à l'industrie nucléaire, pétrolière ou gazière.
Cette ETI (entreprise de taille intermédiaire) est l'exemple même des entreprises que la France entend promouvoir sur les marchés extérieurs, à l'image des PME et ETI qui font la force de l'économie allemande.
Fait sans précédent, le président Xi Jinping a participé aussi à un forum de chefs d'entreprises des deux pays.
Au-delà de l'économie, le chef de l'Etat français a prévenu qu'il "évoquerait" avec la nouvelle direction chinoise, entrée en fonction il y a cinq semaines, "les tensions régionales, l'environnement et le réchauffement climatique" mais aussi les droits de l'homme.
La Chine vante traditionnellement l'étroitesse du lien entre les deux capitales --en dépit des aléas de la relation et des crispations autour de cette question-- depuis que la France du général de Gaulle a reconnu la République populaire de Chine, le 27 janvier 1964.
S'il parlera des droits de l'Homme, François Hollande le fera cependant "avec le souci de l'efficacité et sans esprit de provocation", a prévenu le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, à la veille de la visite.
Après un dîner d'Etat formel jeudi, un déjeuner réunira vendredi les deux couples présidentiels. Il s'agit de nouer un "lien personnel" et une "relation de confiance entre eux", explique-t-on de source française.
François Hollande, qui est accompagné de huit ministres, s'envolera ensuite pour Shanghai, la capitale économique de la Chine. Il souhaite, a-t-il dit, que les rencontres franco-chinoises au sommet aient lieu désormais chaque année.
Réunis sous un dais de velours rouge, les deux hommes ont ensuite passé en revue une garde d'honneur, tandis que retentissaient 21 coups de canon et les hymnes nationaux.
Au second plan, se tenaient les délégations dont la première dame chinoise, la chanteuse populaire Peng Liyuan, qui a rang de général dans l'armée chinoise, et Valérie Trierweiler, compagne du président français.
François Hollande est le premier dirigeant occidental reçu à Pékin en visite d'Etat depuis l'arrivée de la nouvelle direction chinoise à la tête de l'Etat le mois dernier, une marque d'égards abondamment soulignée de part et d'autre.
"Un proverbe français dit : vieille amitié ne craint pas la rouille", a assuré Xi Jinping lors d'un entretien avec son hôte français au palais du Peuple, souhaitant des "relations bilatérales encore plus étroites, plus saines et plus dynamiques."
Se disant "impressionné par la renaissance de la Chine", François Hollande a déploré le "déséquilibre" des échanges commerciaux avec la Chine qu'il s'agit selon lui de "corriger, non pas en réduisant nos investissements et nos exportations mais en les relevant encore".
"C'est ce dont nous allons parler tout au long de notre rencontre et de notre voyage", a-t-il prévenu.
Il "n'est pas acceptable" que les échanges commerciaux avec la Chine accusent "26 milliards d'euros de déficit commercial", avec la Chine, soit 40% du déficit global, "et ceci depuis plusieurs années", avait-il insisté un peu plus tôt.
En échange de l'ouverture du marché chinois qu'il réclame, François Hollande a promis de lever "tous les obstacles, tous les freins" aux investissements chinois en France, répondant aux voeux du président Xi Jinping.
Les deux dirigeants ont assisté à la signature d'une série de lettres d'intention portant, dans l'aéronautique, sur l'achat de 60 Airbus par des compagnie chinoises et, dans le nucléaire civil, sur un projet de construction d'un centre de retraitement des déchets nucléaires similaires à celui de La Hague (ouest de la France) et une nouvelle tranche de la centrale chinoise de Taishan (sud).
D'autres accords ou contrats ont concerné des secteurs reflétant l'évolution du mode de vie chinois : le développement urbain durable, l'agroalimentaire, la santé et l'économie numérique.
Auparavant, François Hollande avait rencontré la soixantaine de patrons qui l'accompagnent et visité une entreprise française, Bernard Controls, qui fabrique à Pékin des équipements destinés à l'industrie nucléaire, pétrolière ou gazière.
Cette ETI (entreprise de taille intermédiaire) est l'exemple même des entreprises que la France entend promouvoir sur les marchés extérieurs, à l'image des PME et ETI qui font la force de l'économie allemande.
Fait sans précédent, le président Xi Jinping a participé aussi à un forum de chefs d'entreprises des deux pays.
Au-delà de l'économie, le chef de l'Etat français a prévenu qu'il "évoquerait" avec la nouvelle direction chinoise, entrée en fonction il y a cinq semaines, "les tensions régionales, l'environnement et le réchauffement climatique" mais aussi les droits de l'homme.
La Chine vante traditionnellement l'étroitesse du lien entre les deux capitales --en dépit des aléas de la relation et des crispations autour de cette question-- depuis que la France du général de Gaulle a reconnu la République populaire de Chine, le 27 janvier 1964.
S'il parlera des droits de l'Homme, François Hollande le fera cependant "avec le souci de l'efficacité et sans esprit de provocation", a prévenu le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, à la veille de la visite.
Après un dîner d'Etat formel jeudi, un déjeuner réunira vendredi les deux couples présidentiels. Il s'agit de nouer un "lien personnel" et une "relation de confiance entre eux", explique-t-on de source française.
François Hollande, qui est accompagné de huit ministres, s'envolera ensuite pour Shanghai, la capitale économique de la Chine. Il souhaite, a-t-il dit, que les rencontres franco-chinoises au sommet aient lieu désormais chaque année.