"Nous sommes préoccupés non seulement par les revendications russes (...) mais aussi par les incursions testant notre espace aérien, et d'autres indications (...) qui pourraient témoigner d'un désir de travailler en dehors du cadre international", a-t-il dit lors d'une étape de sa campagne pour les élections législatives du 14 octobre.
"C'est évidemment la raison pour laquelle nous prenons une série de mesures, y compris des mesures militaires, pour renforcer notre souveraineté dans le Nord", a-t-il ajouté.
La Russie a repris ces derniers temps ses patrouilles de bombardiers stratégiques à long rayon d'action dans le Grand Nord.
Et, mercredi, le président russe Dimitri Medvedev a annoncé que Moscou allait fixer les limites de son espace maritime dans l'Arctique. Il a demandé qu'une loi soit préparée pour "tracer la frontière extérieure du plateau continental" russe.
Le Premier ministre canadien, comme l'avait fait la veille la Norvège, a répliqué que les revendications sur le plateau continental de l'océan Arctique devaient se faire dans le cadre d'un "processus international", en l'occurrence la convention de l'ONU sur le droit de la mer.
"Nous allons poursuivre les recherches (scientifiques) nécessaires pour appuyer nos revendications et continuer à travailler dans le cadre de ce processus international", a-t-il poursuivi, ajoutant: "nous attendons de la Russie qu'elle fasse de même".
"Il serait peu sage d'utiliser d'autres moyens que ceux que le droit de la mer nous donne", avait fait valoir de son côté le chef de la diplomatie norvégienne Jonas Gahr Stoere.
Convoités par les cinq pays riverains (Etats-Unis, Russie, Canada, Norvège et Danemark), les fonds sous-marins de l'Arctique pourraient receler 13% des réserves de pétrole et 30% des réserves de gaz naturel non découvertes de la planète, selon les services géologiques des États-Unis.
La Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 permet à un pays ayant une façade maritime d'étendre ses droits pour l'exploitation des ressources naturelles de 200 à 350 milles s'il peut prouver que cette extension constitue "la prolongation naturelle du plateau continental".
Outre ses revendications dans l'Arctique, le Canada estime détenir la souveraineté sur le Passage du Nord-Ouest - qui relie l'Atlantique au Pacifique par le nord -, alors que d'autres pays dont les Etats-Unis considèrent ce passage comme une voie de navigation internationale.
Fin août, le gouvernement Harper avait annoncé son intention d'étendre de 100 à 200 milles marins le contrôle du Canada sur les eaux arctiques. Il avait précisé que la réglementation actuelle serait modifiée afin d'obliger les navires entrant dans cette zone à se signaler aux autorités canadiennes, alors que cette démarche est actuellement volontaire.
Au pouvoir depuis début 2006, le gouvernement conservateur de Stephen Harper a fait de la défense de la souveraineté dans l'Arctique et du renforcement de sa présence, notamment militaire, dans cette région un de ses chevaux de bataille.
Des manoeuvres militaires ont eu lieu le mois dernier dans le Grand Nord canadien.
"C'est évidemment la raison pour laquelle nous prenons une série de mesures, y compris des mesures militaires, pour renforcer notre souveraineté dans le Nord", a-t-il ajouté.
La Russie a repris ces derniers temps ses patrouilles de bombardiers stratégiques à long rayon d'action dans le Grand Nord.
Et, mercredi, le président russe Dimitri Medvedev a annoncé que Moscou allait fixer les limites de son espace maritime dans l'Arctique. Il a demandé qu'une loi soit préparée pour "tracer la frontière extérieure du plateau continental" russe.
Le Premier ministre canadien, comme l'avait fait la veille la Norvège, a répliqué que les revendications sur le plateau continental de l'océan Arctique devaient se faire dans le cadre d'un "processus international", en l'occurrence la convention de l'ONU sur le droit de la mer.
"Nous allons poursuivre les recherches (scientifiques) nécessaires pour appuyer nos revendications et continuer à travailler dans le cadre de ce processus international", a-t-il poursuivi, ajoutant: "nous attendons de la Russie qu'elle fasse de même".
"Il serait peu sage d'utiliser d'autres moyens que ceux que le droit de la mer nous donne", avait fait valoir de son côté le chef de la diplomatie norvégienne Jonas Gahr Stoere.
Convoités par les cinq pays riverains (Etats-Unis, Russie, Canada, Norvège et Danemark), les fonds sous-marins de l'Arctique pourraient receler 13% des réserves de pétrole et 30% des réserves de gaz naturel non découvertes de la planète, selon les services géologiques des États-Unis.
La Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 permet à un pays ayant une façade maritime d'étendre ses droits pour l'exploitation des ressources naturelles de 200 à 350 milles s'il peut prouver que cette extension constitue "la prolongation naturelle du plateau continental".
Outre ses revendications dans l'Arctique, le Canada estime détenir la souveraineté sur le Passage du Nord-Ouest - qui relie l'Atlantique au Pacifique par le nord -, alors que d'autres pays dont les Etats-Unis considèrent ce passage comme une voie de navigation internationale.
Fin août, le gouvernement Harper avait annoncé son intention d'étendre de 100 à 200 milles marins le contrôle du Canada sur les eaux arctiques. Il avait précisé que la réglementation actuelle serait modifiée afin d'obliger les navires entrant dans cette zone à se signaler aux autorités canadiennes, alors que cette démarche est actuellement volontaire.
Au pouvoir depuis début 2006, le gouvernement conservateur de Stephen Harper a fait de la défense de la souveraineté dans l'Arctique et du renforcement de sa présence, notamment militaire, dans cette région un de ses chevaux de bataille.
Des manoeuvres militaires ont eu lieu le mois dernier dans le Grand Nord canadien.