La Nano, la dernière-née des usines Tata, sera commercialisée [en Inde] le 23 mars prochain [à 100 000 roupies, soit 1 500 euros, elle apparaît comme la voiture la moins chère du monde]. En réponse, Maruti [le premier constructeur automobile indien, détenu à 50 % par Suzuki] a décidé de passer à l'offensive avec l'Alto, en se plaçant sur un segment légèrement plus haut de gamme que sa concurrente. Le modèle de base de l'Alto [vendu depuis plusieurs années] coûte 230 000 roupies [environ 3 300 euros]. Mais, vu son prix désormais inférieur à 200 000 roupies et son design repensé, les acheteurs pourraient avoir un choix difficile à faire entre la Maruti testée, éprouvée, plus puissante, plus facilement réparable, plus économique et fiable et la Nano, très prometteuse, mais qui n'a pas encore fait ses preuves.
Il était prévisible que Maruti réagisse à l'arrivée de la Nano sur le marché, même si la société a répété à maintes reprises que la Nano se situait sur une tout autre gamme de produit et ne lui faisait pas concurrence. Les projets de Maruti ne devraient donc rien changer du côté de Tata, qui a quand même un défi à relever. La Nano, dont le prix de revient est à peine différent du prix de vente, devra être produite en grandes quantités pour espérer engranger des bénéfices.
Si la Nano veut devenir un succès commercial, il lui faudra séduire plusieurs types d'acheteurs. Pour un citadin déjà propriétaire d'un véhicule, elle pourrait être une solution intéressante lors de déplacements dans les quartiers où les places de parking sont rares. Pour d'autres acheteurs, elle peut représenter un choix de vie écologique. Et pour la grande majorité des Indiens, elle peut tout simplement constituer l'occasion de devenir propriétaire d'une voiture moderne. Tout dépendra de la façon dont cette petite voiture saura séduire les acheteurs. Elle part cependant avec un énorme avantage : aucun autre produit n'a suscité autant d'enthousiasme dernièrement. Et une Alto modifiée pourrait également venir pimenter un marché automobile déjà bien excitant.
Il était prévisible que Maruti réagisse à l'arrivée de la Nano sur le marché, même si la société a répété à maintes reprises que la Nano se situait sur une tout autre gamme de produit et ne lui faisait pas concurrence. Les projets de Maruti ne devraient donc rien changer du côté de Tata, qui a quand même un défi à relever. La Nano, dont le prix de revient est à peine différent du prix de vente, devra être produite en grandes quantités pour espérer engranger des bénéfices.
Si la Nano veut devenir un succès commercial, il lui faudra séduire plusieurs types d'acheteurs. Pour un citadin déjà propriétaire d'un véhicule, elle pourrait être une solution intéressante lors de déplacements dans les quartiers où les places de parking sont rares. Pour d'autres acheteurs, elle peut représenter un choix de vie écologique. Et pour la grande majorité des Indiens, elle peut tout simplement constituer l'occasion de devenir propriétaire d'une voiture moderne. Tout dépendra de la façon dont cette petite voiture saura séduire les acheteurs. Elle part cependant avec un énorme avantage : aucun autre produit n'a suscité autant d'enthousiasme dernièrement. Et une Alto modifiée pourrait également venir pimenter un marché automobile déjà bien excitant.