
"J'ai décidé de demander à Bangkok d'ouvrir toutes les écluses, ce qui pourrait provoquer des inondations, afin de drainer l'eau vers la mer aussi vite que possible", a-t-elle expliqué aux journalistes après des semaines de combat contre des inondations monstres, les pires dans le royaume depuis des décennies.
"Simultanément, les pompes à eau vont fonctionner", a-t-elle ajouté. La capitale compte quelque 200 écluses, selon les chiffres officiels, et 158 stations de pompages.
Yingluck avait auparavant annoncé en début de matinée qu'il était devenu impossible de préserver totalement Bangkok. "On ne peut pas bloquer l'eau indéfiniment", a-t-elle déclaré.
Le gouvernement, qui subit son premier vrai test depuis sa prise de pouvoir en août, s'est battu d'arrache-pied pour empêcher la capitale d'être gagnée par les eaux, renforçant les digues avec des sacs de sable pour protéger son centre d'affaires et ses aéroports, pour l'instant intacts.
Mais de gigantesques masses d'eau se sont accumulées au nord de la ville, noyant une partie de la grande banlieue.
"C'est une crise nationale, donc j'espère obtenir la coopération de tous les secteurs", a déclaré Yingluck.
Les inondations, provoquées par une mousson anormalement abondante, ont fait au moins 320 morts et trois disparus, selon le dernier bilan de jeudi.
L'opposition a réclamé mercredi l'état d'urgence pour donner plus de pouvoir aux militaires et permettre notamment les évacuations de force et l'interdiction de certains axes à la circulation. Une option que le gouvernement a refusé.
"Simultanément, les pompes à eau vont fonctionner", a-t-elle ajouté. La capitale compte quelque 200 écluses, selon les chiffres officiels, et 158 stations de pompages.
Yingluck avait auparavant annoncé en début de matinée qu'il était devenu impossible de préserver totalement Bangkok. "On ne peut pas bloquer l'eau indéfiniment", a-t-elle déclaré.
Le gouvernement, qui subit son premier vrai test depuis sa prise de pouvoir en août, s'est battu d'arrache-pied pour empêcher la capitale d'être gagnée par les eaux, renforçant les digues avec des sacs de sable pour protéger son centre d'affaires et ses aéroports, pour l'instant intacts.
Mais de gigantesques masses d'eau se sont accumulées au nord de la ville, noyant une partie de la grande banlieue.
"C'est une crise nationale, donc j'espère obtenir la coopération de tous les secteurs", a déclaré Yingluck.
Les inondations, provoquées par une mousson anormalement abondante, ont fait au moins 320 morts et trois disparus, selon le dernier bilan de jeudi.
L'opposition a réclamé mercredi l'état d'urgence pour donner plus de pouvoir aux militaires et permettre notamment les évacuations de force et l'interdiction de certains axes à la circulation. Une option que le gouvernement a refusé.