
Ce rapport, rendu public ce mercredi et dont fait état le journal Le Parisien/Aujourd'hui en France, fait le constat que "l'échec scolaire à l'école primaire est une bombe à retardement pour notre société".
Intitulé "vaincre l'échec à l'école primaire", il énonce 13 propositions pour y remédier.
Le rapport rappelle les chiffres cités par le Haut Conseil pour l'éducation en 2007, selon lequel "quatre écoliers sur dix, soit environ 300.000 élèves, sortent du CM2 avec de graves lacunes" en lecture, écriture et calcul.
"Malgré de nombreuses interventions législatives et tentatives de réformes ces dernières années, le niveau moyen des écoliers français continue de se dégrader", estime l'Institut Montaigne.
En outre, "l'école aggrave l'inégalité des chances", dénonce le rapport, pour qui "la proportion d'élèves en retard à l'entrée en sixième se situe bien au-delà de la moyenne pour les enfants d'employés, d'ouvriers et d'inactifs".
L'Intitut Montaigne déplore des "programmes scolaires trop lourds" et des rythmes pas adaptés aux enfants : l'année scolaire est "la plus courte d'Europe" (140 jours d'école, contre 200 en Italie et au Danemark, 188 en Finlande) alors que les journées restent longues (913 heures de cours contre 634 en Allemagne, 608 en Finlande).
Parmi les 13 propositions, il suggère de réduire les congés estivaux d'au moins deux semaines, de réduire le nombre d'heures travaillées par jour mais de travailler cinq jours en incluant le mercredi.
Il préconise de mettre en place un "véritable statut" pour les directeurs d'école et de professionnaliser leur recrutement.
Autres propositions : réduire drastiquement le redoublement, clarifier l'organisation des cycles d'apprentissage entre maternelle et école élémentaire, ou encore "mettre en place un dispositif incitatif" pour les candidats au professorat des écoles.
L'Institut Montaigne est un cercle de réflexion libéral réunissant notamment universitaires et dirigeants d'entreprise.
Intitulé "vaincre l'échec à l'école primaire", il énonce 13 propositions pour y remédier.
Le rapport rappelle les chiffres cités par le Haut Conseil pour l'éducation en 2007, selon lequel "quatre écoliers sur dix, soit environ 300.000 élèves, sortent du CM2 avec de graves lacunes" en lecture, écriture et calcul.
"Malgré de nombreuses interventions législatives et tentatives de réformes ces dernières années, le niveau moyen des écoliers français continue de se dégrader", estime l'Institut Montaigne.
En outre, "l'école aggrave l'inégalité des chances", dénonce le rapport, pour qui "la proportion d'élèves en retard à l'entrée en sixième se situe bien au-delà de la moyenne pour les enfants d'employés, d'ouvriers et d'inactifs".
L'Intitut Montaigne déplore des "programmes scolaires trop lourds" et des rythmes pas adaptés aux enfants : l'année scolaire est "la plus courte d'Europe" (140 jours d'école, contre 200 en Italie et au Danemark, 188 en Finlande) alors que les journées restent longues (913 heures de cours contre 634 en Allemagne, 608 en Finlande).
Parmi les 13 propositions, il suggère de réduire les congés estivaux d'au moins deux semaines, de réduire le nombre d'heures travaillées par jour mais de travailler cinq jours en incluant le mercredi.
Il préconise de mettre en place un "véritable statut" pour les directeurs d'école et de professionnaliser leur recrutement.
Autres propositions : réduire drastiquement le redoublement, clarifier l'organisation des cycles d'apprentissage entre maternelle et école élémentaire, ou encore "mettre en place un dispositif incitatif" pour les candidats au professorat des écoles.
L'Institut Montaigne est un cercle de réflexion libéral réunissant notamment universitaires et dirigeants d'entreprise.