L'accès au web dans le tiers monde, le développement de ses applications dans la téléphonie mobile et sa croissance tentaculaire inachevée représentent les nouvelles frontières de la toile, selon ces chercheurs participant au 18e congrès international World Wide Web qui s'achève vendredi.
"Le web que j'ai envisagé n'a pas encore vu le jour. L'avenir est encore beaucoup plus vaste que le passé", a déclaré le Britannique Tim Berners-Lee, l'un des fondateurs du web, à un séminaire sur le futur d'Internet.
A peine 23% de la population mondiale utilise actuellement Internet et son usage est beaucoup plus élevé dans les pays développés, selon l'Union internationale des télécommunications (UIT). En Afrique par exemple, à peine 5% de la population utilise Internet, selon un rapport publié le mois dernier par cet organisme des Nations unies.
Mais cette situation change déjà, en particulier dans les pays en développement, où l'accès à Internet par téléphone mobile décolle, ne rendant plus nécessaire d'utiliser un ordinateur pour surfer, relève l'Américain Vinton Cerf, autre père fondateur d'Internet.
Dans le futur "nous aurons plus d'Internet, plus d'usagers, plus d'accès via la téléphonie mobile, plus de vitesse, plus de contenus en ligne et plus d'appareils domestiques contrôlables par Internet", déclare Vinton Cerf, un des vice-présidents de Google.
Le Belge Robert Cailliau, qui a conçu le Web avec Berners-Lee en 1989, il y a tout juste 20 ans, estime que l'augmentation future du volume d'informations en ligne et du nombre de personnes y ayant accès aidera à développer de nouvelles technologies et à apporter des solutions à des problèmes globaux.
"Quand toutes les données seront en ligne, l'humanité aura franchi un pas formidable pour régler ses nombreux problèmes", estime ce scientifique.
L'Internet a déjà permis de développer des modes de commerces qui n'auraient jamais vu le jour sans lui, il a dopé l'alphabétisation et l'apprentissage et rapproché les gens grâce à des modes de communication moins chers, s'enorgueillissent ses chers parents.
"Nous n'avons jamais, jamais dans l'histoire de l'humanité eu accès à tant d'informations, si rapidement et si facilement", relève Vinton Cerf.
Avec l'aide d'autres chercheurs du Centre européen de physique des particules (Cern), Berners Lee et Cailliau ont mis en place le Web en 1989 pour permettre à des milliers de scientifiques à travers le monde de partager leurs données.
La technologie "www" (world wide web) -- qui simplifie le processus de recherche d'informations sur la toile -- a connu un succès fulgurant à partir du moment où le Cern a décidé, au début des années 90, de ne pas en percevoir de royalties.
"Nous n'imaginions pas alors un réseau de personnes, mais un réseau de documents", se rappelle Dale Dougherty, fondateur du GNN (Global Network Navigator), le premier portail web de l'histoire et premier site internet soutenu par la publicité.
Le nombre de sites internet a ensuite explosé, passant d'à peine 500 en 1994 à plus de 80 millions actuellement, avec une croissance fulgurante des blogs, ces sites personnels auto-alimentés par des usagers de la toile.
"Le web que j'ai envisagé n'a pas encore vu le jour. L'avenir est encore beaucoup plus vaste que le passé", a déclaré le Britannique Tim Berners-Lee, l'un des fondateurs du web, à un séminaire sur le futur d'Internet.
A peine 23% de la population mondiale utilise actuellement Internet et son usage est beaucoup plus élevé dans les pays développés, selon l'Union internationale des télécommunications (UIT). En Afrique par exemple, à peine 5% de la population utilise Internet, selon un rapport publié le mois dernier par cet organisme des Nations unies.
Mais cette situation change déjà, en particulier dans les pays en développement, où l'accès à Internet par téléphone mobile décolle, ne rendant plus nécessaire d'utiliser un ordinateur pour surfer, relève l'Américain Vinton Cerf, autre père fondateur d'Internet.
Dans le futur "nous aurons plus d'Internet, plus d'usagers, plus d'accès via la téléphonie mobile, plus de vitesse, plus de contenus en ligne et plus d'appareils domestiques contrôlables par Internet", déclare Vinton Cerf, un des vice-présidents de Google.
Le Belge Robert Cailliau, qui a conçu le Web avec Berners-Lee en 1989, il y a tout juste 20 ans, estime que l'augmentation future du volume d'informations en ligne et du nombre de personnes y ayant accès aidera à développer de nouvelles technologies et à apporter des solutions à des problèmes globaux.
"Quand toutes les données seront en ligne, l'humanité aura franchi un pas formidable pour régler ses nombreux problèmes", estime ce scientifique.
L'Internet a déjà permis de développer des modes de commerces qui n'auraient jamais vu le jour sans lui, il a dopé l'alphabétisation et l'apprentissage et rapproché les gens grâce à des modes de communication moins chers, s'enorgueillissent ses chers parents.
"Nous n'avons jamais, jamais dans l'histoire de l'humanité eu accès à tant d'informations, si rapidement et si facilement", relève Vinton Cerf.
Avec l'aide d'autres chercheurs du Centre européen de physique des particules (Cern), Berners Lee et Cailliau ont mis en place le Web en 1989 pour permettre à des milliers de scientifiques à travers le monde de partager leurs données.
La technologie "www" (world wide web) -- qui simplifie le processus de recherche d'informations sur la toile -- a connu un succès fulgurant à partir du moment où le Cern a décidé, au début des années 90, de ne pas en percevoir de royalties.
"Nous n'imaginions pas alors un réseau de personnes, mais un réseau de documents", se rappelle Dale Dougherty, fondateur du GNN (Global Network Navigator), le premier portail web de l'histoire et premier site internet soutenu par la publicité.
Le nombre de sites internet a ensuite explosé, passant d'à peine 500 en 1994 à plus de 80 millions actuellement, avec une croissance fulgurante des blogs, ces sites personnels auto-alimentés par des usagers de la toile.