L'explosion a eu lieu dans un parking de Moussayeb, ville principalement chiite située à 60 km au sud de Bagdad, utilisé par des véhicules transportant des pèlerins chiites vers ou depuis Kerbala, la ville sainte chiite, à l'occasion de l'Arbaïn.
Cette fête commémore le quarantième jour de deuil après la mort de l'imam Hussein, une des figures les plus révérées du chiisme, tué en 680 par les troupes du calife Yazid et enterré à Kerbala, à 110 km au sud de Bagdad.
Parmi les 23 morts et 49 blessés figurent des femmes et des enfants, a précisé Hamed al-Milli, conseiller provincial de Babylone, où se trouve Moussayeb. Un précédent bilan faisait état de 19 morts et 47 blessés.
Par ailleurs, dans l'est de Bagdad, deux bombes placées sur le bord de la route, la première jeudi soir et la seconde vendredi matin, ont fait chacune huit blessés, selon des responsables.
Les attaques n'ont pas été revendiquées, mais des groupes d'insurgés sunnites prennent régulièrement pour cible la communauté chiite, notamment à l'occasion des fêtes religieuses.
Dans la crainte de tels attentats, 35.000 soldats et policiers avaient été déployés dans la région de Kerbala et des barrages routiers y avaient été établis, avec une surveillance aérienne.
Les violences en Irak ont nettement diminué depuis le pic des années 2006 et 2007, où les violences confessionnelles faisaient rage, mais les attentats restent très fréquents.
Cette fête commémore le quarantième jour de deuil après la mort de l'imam Hussein, une des figures les plus révérées du chiisme, tué en 680 par les troupes du calife Yazid et enterré à Kerbala, à 110 km au sud de Bagdad.
Parmi les 23 morts et 49 blessés figurent des femmes et des enfants, a précisé Hamed al-Milli, conseiller provincial de Babylone, où se trouve Moussayeb. Un précédent bilan faisait état de 19 morts et 47 blessés.
Par ailleurs, dans l'est de Bagdad, deux bombes placées sur le bord de la route, la première jeudi soir et la seconde vendredi matin, ont fait chacune huit blessés, selon des responsables.
Les attaques n'ont pas été revendiquées, mais des groupes d'insurgés sunnites prennent régulièrement pour cible la communauté chiite, notamment à l'occasion des fêtes religieuses.
Dans la crainte de tels attentats, 35.000 soldats et policiers avaient été déployés dans la région de Kerbala et des barrages routiers y avaient été établis, avec une surveillance aérienne.
Les violences en Irak ont nettement diminué depuis le pic des années 2006 et 2007, où les violences confessionnelles faisaient rage, mais les attentats restent très fréquents.