L'ambassadeur Fahd ben Abdel Mohsen al-Zayd a présenté ses lettres de créances mardi soir au chef de l'Etat Jalal Talabani qui lui a affirmé que l'Irak "souhaitait construire avec le royaume (saoudien) des relations qui seront au bénéfice et dans l'intérêt commun des deux pays et des deux peuples", a-t-il dit, selon la présidence.
Pour sa part, M. Zayd a indiqué que son pays voulait "améliorer les relations économiques et politiques avec l'Irak".
Rompues entre 1990, les relations diplomatique entre les deux pays ont été rétablies en 2004 après la chute de Saddam Hussein, mais Ryad n'avait pas envoyé d'ambassadeur jusqu'à présent.
Les rapports entre les deux pays, qui ont une frontière commune de 814 km dans une région désertique, ne s'étaient cependant pas améliorés. Bagdad a accusé à plusieurs reprises le royaume, qui pratique une forme rigoriste du sunnisme, d'avoir aidé les insurgés à combattre depuis 2003 les nouvelles autorités chiites de Bagdad.
En mai 2007, le roi Abdallah avait refusé de rencontrer le Premier ministre chiite Nouri al-Maliki dans la cité balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh, lors d'une conférence internationale. Le dirigeant saoudien l'avait alors accusé "d'incarner les divisions confessionnelles".
Même si les relations entre les deux pays se sont améliorées ces dernières semaines avec une relance de la coopération bilatérale en matière de sécurité, l'Arabie saoudite ne sera représentée au sommet arabe de Bagdad, qui se tient jeudi, que par son ambassadeur au Caire et auprès de la Ligue arabe, Ahmad Qattan.
Pour sa part, M. Zayd a indiqué que son pays voulait "améliorer les relations économiques et politiques avec l'Irak".
Rompues entre 1990, les relations diplomatique entre les deux pays ont été rétablies en 2004 après la chute de Saddam Hussein, mais Ryad n'avait pas envoyé d'ambassadeur jusqu'à présent.
Les rapports entre les deux pays, qui ont une frontière commune de 814 km dans une région désertique, ne s'étaient cependant pas améliorés. Bagdad a accusé à plusieurs reprises le royaume, qui pratique une forme rigoriste du sunnisme, d'avoir aidé les insurgés à combattre depuis 2003 les nouvelles autorités chiites de Bagdad.
En mai 2007, le roi Abdallah avait refusé de rencontrer le Premier ministre chiite Nouri al-Maliki dans la cité balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh, lors d'une conférence internationale. Le dirigeant saoudien l'avait alors accusé "d'incarner les divisions confessionnelles".
Même si les relations entre les deux pays se sont améliorées ces dernières semaines avec une relance de la coopération bilatérale en matière de sécurité, l'Arabie saoudite ne sera représentée au sommet arabe de Bagdad, qui se tient jeudi, que par son ambassadeur au Caire et auprès de la Ligue arabe, Ahmad Qattan.