Ailleurs en Irak, six personnes ont été tuées, dont un enfant et une femme, dans quatre attaques, dont l'une a visé la maison d'un magistrat antiterroriste, à Khaldiya, un ex-fief de la rébellion sunnite à 75 km à l'ouest de Bagdad, selon un officier de police.
En l'espace de deux heures et selon une méthode portant la marque d'Al-Qaïda, une série de voitures piégées et de bombes ont explosé dans Bagdad, généralement calme le vendredi, jour de repos et de prière pour les musulmans.
Deux attentats à la voiture piégée contre une permanence du mouvement radical sadriste et un marché à Sadr city, quartier chiite pauvre du nord de Bagdad, ont fait 39 morts et 56 blessés, selon le ministère de l'Intérieur.
Trois autres attentats ont visé des lieux de culte chiites de Bagdad.
Cinq personnes ont été tuées et 14 blessées par l'explosion d'une voiture piégée devant la mosquée chiite Abdel Hadi Chalabi (nord), selon la même source. Une deuxième voiture a explosé près de la mosquée Mohsen al-Hakim (est), faisant huit morts et 23 blessés. Une bombe placée derrière une mosquée chiite à Zaafaraniya (centre) a fait six blessés.
Trois autres attaques ont eu lieu sur un marché près de la rue Haïfa (centre), à Dora (sud) et Siyadiya (centre), faisant au total 16 blessés.
Après ces violences, le chef radical Moqtada Sadr, qui vit en Iran, a demandé à sa milice, l'armée du Mahdi, d'assurer la protection des mosquées.
"Moqtada Sadr a demandé que l'armée du Mahdi prenne la responsabilité de la garde et de la protection des mosquées en coopération avec les forces de sécurité", a déclaré Hazem al-Araji, responsable du mouvement, à la télévision irakienne Charqiya.
Le cabinet du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a interprété ces attaques comme une réponse à l'opération conjointe des forces irakiennes et américaines ayant abouti à la mort du chef politique d'Al-Qaïda, Abou Omar al-Bagdadi, et de son chef militaire Abou Ayyoub al-Masri, ainsi que du chef militaire d'Al-Qaïda pour le nord de l'Irak.
"L'objectif de ces attentats est d'éclipser le grand succès des services de sécurité qui ont tué des dirigeants terroristes diaboliques", a déclaré dans un communiqué le cabinet de M. Maliki, ajoutant que les insurgés cherchaient à "prouver qu'ils existent".
Jeudi, le porte-parole du commandement militaire de Bagdad, le général Qassam Atta, a affirmé que l'arrestation en mars du chef d'Al-Qaïda pour Bagdad avait permis de lancer l'opération "Saut du Lion" qui a mené aux deux chefs tués et durant laquelle 86 membres d'Al-Qaïda ont été capturés.
Les derniers attentats à avoir secoué Bagdad remontent au 6 avril. Au moins 35 civils ont été tués et 140 blessés dans six attentats perpétrés contre des bâtiments résidentiels.
Ce regain de violence coïncide aussi avec le vide politique causé par le retard pris dans la formation d'un nouveau gouvernement, plus d'un mois après la tenue des législatives, alors qu'un nouveau décompte des voix est prévu à Bagdad.
A Washington, la Maison Blanche a déclaré que le président Barack Obama avait été tenu informé de la situation en Irak. Selon les Etats-Unis, la recrudescence de la violence ne remettra pas en cause le retrait des troupes américaines de combat d'Irak d'ici fin août.
La France a condamné ces attentats, accusant leurs auteurs de chercher à replonger l'Irak dans la violence.
En l'espace de deux heures et selon une méthode portant la marque d'Al-Qaïda, une série de voitures piégées et de bombes ont explosé dans Bagdad, généralement calme le vendredi, jour de repos et de prière pour les musulmans.
Deux attentats à la voiture piégée contre une permanence du mouvement radical sadriste et un marché à Sadr city, quartier chiite pauvre du nord de Bagdad, ont fait 39 morts et 56 blessés, selon le ministère de l'Intérieur.
Trois autres attentats ont visé des lieux de culte chiites de Bagdad.
Cinq personnes ont été tuées et 14 blessées par l'explosion d'une voiture piégée devant la mosquée chiite Abdel Hadi Chalabi (nord), selon la même source. Une deuxième voiture a explosé près de la mosquée Mohsen al-Hakim (est), faisant huit morts et 23 blessés. Une bombe placée derrière une mosquée chiite à Zaafaraniya (centre) a fait six blessés.
Trois autres attaques ont eu lieu sur un marché près de la rue Haïfa (centre), à Dora (sud) et Siyadiya (centre), faisant au total 16 blessés.
Après ces violences, le chef radical Moqtada Sadr, qui vit en Iran, a demandé à sa milice, l'armée du Mahdi, d'assurer la protection des mosquées.
"Moqtada Sadr a demandé que l'armée du Mahdi prenne la responsabilité de la garde et de la protection des mosquées en coopération avec les forces de sécurité", a déclaré Hazem al-Araji, responsable du mouvement, à la télévision irakienne Charqiya.
Le cabinet du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a interprété ces attaques comme une réponse à l'opération conjointe des forces irakiennes et américaines ayant abouti à la mort du chef politique d'Al-Qaïda, Abou Omar al-Bagdadi, et de son chef militaire Abou Ayyoub al-Masri, ainsi que du chef militaire d'Al-Qaïda pour le nord de l'Irak.
"L'objectif de ces attentats est d'éclipser le grand succès des services de sécurité qui ont tué des dirigeants terroristes diaboliques", a déclaré dans un communiqué le cabinet de M. Maliki, ajoutant que les insurgés cherchaient à "prouver qu'ils existent".
Jeudi, le porte-parole du commandement militaire de Bagdad, le général Qassam Atta, a affirmé que l'arrestation en mars du chef d'Al-Qaïda pour Bagdad avait permis de lancer l'opération "Saut du Lion" qui a mené aux deux chefs tués et durant laquelle 86 membres d'Al-Qaïda ont été capturés.
Les derniers attentats à avoir secoué Bagdad remontent au 6 avril. Au moins 35 civils ont été tués et 140 blessés dans six attentats perpétrés contre des bâtiments résidentiels.
Ce regain de violence coïncide aussi avec le vide politique causé par le retard pris dans la formation d'un nouveau gouvernement, plus d'un mois après la tenue des législatives, alors qu'un nouveau décompte des voix est prévu à Bagdad.
A Washington, la Maison Blanche a déclaré que le président Barack Obama avait été tenu informé de la situation en Irak. Selon les Etats-Unis, la recrudescence de la violence ne remettra pas en cause le retrait des troupes américaines de combat d'Irak d'ici fin août.
La France a condamné ces attentats, accusant leurs auteurs de chercher à replonger l'Irak dans la violence.