"J'appelle le gouvernement irakien à s'assurer qu'une enquête de fond, impartiale et transparente soit menée sans délai sur ce crime atroce et que ses résultats soient rendus publics", a déclaré dans un communiqué Gyorgy Busztin, le représentant spécial de l'ONU dans le pays.
L'ONU, qui a dépêché des observateurs lundi au camp d'Achraf, au lendemain de la tuerie, affirme y avoir vu 52 corps.
"Tous les morts semblaient porter des traces de blessures par balles, la plupart à la tête et dans le haut du corps, et plusieurs d'entre eux avaient les mains attachées derrière le dos", a affirmé l'ONU dans un communiqué.
Les Moudjahidine du peuple, un groupe opposé au régime de Téhéran dont une centaine de membres habitaient ce camp, au nord-est de Bagdad, ont accusé les forces de sécurité irakiennes de massacre, ce que dément Bagdad qui affirme que ses forces ont riposté à une attaque des exilés.
Les observateurs se sont entretenus séparément avec les survivants du camp et avec le commandant de la police de la province de Diyala.
L'ONU n'a fait aucun commentaire sur les circonstances de la tuerie.
Le gouvernement irakien a annoncé l'ouverture d'une enquête.
Les survivants, au nombre d'une quarantaine selon d'autres témoins, ont également fait part de la disparition de sept des leurs.
La délégation a dit avoir vu plusieurs bâtiments endommagés, dont un incendié, ainsi qu'une quantité d'explosifs, selon le communiqué.
La police irakienne a affirmé avoir trouvé d'importantes quantités d'explosifs dans le camp.
La médiation de l'ONU a permis de faire transporter les morts à la morgue de Baquba, à une quarantaine de kilomètres au nord de Bagdad.
Certains des observateurs de l'ONU sont restés au camp, tandis que M. Busztin a appelé les autorités irakiennes à assurer la protection des survivants en attendant leur transfert vers un lieu plus sûr.
Les Moudjahidines du peuple disposent d'un second camp à Bagdad où 3.000 d'entre eux attendent un hypothétique transfert vers les Etats-Unis ou des pays de l'Union européenne.
L'ONU, qui a dépêché des observateurs lundi au camp d'Achraf, au lendemain de la tuerie, affirme y avoir vu 52 corps.
"Tous les morts semblaient porter des traces de blessures par balles, la plupart à la tête et dans le haut du corps, et plusieurs d'entre eux avaient les mains attachées derrière le dos", a affirmé l'ONU dans un communiqué.
Les Moudjahidine du peuple, un groupe opposé au régime de Téhéran dont une centaine de membres habitaient ce camp, au nord-est de Bagdad, ont accusé les forces de sécurité irakiennes de massacre, ce que dément Bagdad qui affirme que ses forces ont riposté à une attaque des exilés.
Les observateurs se sont entretenus séparément avec les survivants du camp et avec le commandant de la police de la province de Diyala.
L'ONU n'a fait aucun commentaire sur les circonstances de la tuerie.
Le gouvernement irakien a annoncé l'ouverture d'une enquête.
Les survivants, au nombre d'une quarantaine selon d'autres témoins, ont également fait part de la disparition de sept des leurs.
La délégation a dit avoir vu plusieurs bâtiments endommagés, dont un incendié, ainsi qu'une quantité d'explosifs, selon le communiqué.
La police irakienne a affirmé avoir trouvé d'importantes quantités d'explosifs dans le camp.
La médiation de l'ONU a permis de faire transporter les morts à la morgue de Baquba, à une quarantaine de kilomètres au nord de Bagdad.
Certains des observateurs de l'ONU sont restés au camp, tandis que M. Busztin a appelé les autorités irakiennes à assurer la protection des survivants en attendant leur transfert vers un lieu plus sûr.
Les Moudjahidines du peuple disposent d'un second camp à Bagdad où 3.000 d'entre eux attendent un hypothétique transfert vers les Etats-Unis ou des pays de l'Union européenne.