Tarek Aziz
"La Haute cour pénale irakienne a émis un ordre d'éxécution visant Tarek Aziz pour son rôle dans l'élimination des partis religieux", selon la chaîne de télévision Al-Irakiya.
Deux autres piliers du régime piliers du régime de Saddam Hussein, l'ancien ministre de l'Intérieur Saadoun Shaker et l'ancien secrétaire du dictateur, Abid Hamoud, ont aussi été condamnés à mort selon la même source.
Ils ont été condamnés pour leur rôle dans la répression contre la majorité chiite d'Irak qui a fait suite à une tentative d'assassinat visant Saddam Hussein en 1982 dans la ville majoritairement chiite de Doujail, au Nord de Bagdad.
Une seconde vague de répression a fait suite à une rébellion chiite en 1991 contre le régime.
"Cette décision fait suite à la répression contre les partis religieux qui a eu lieu dans les années 1980", a indiqué à l'AFP le porte parole de la Haute cour pénale, Mohammed Abdoul-Saheb.
Cette condamnation constitue une "vengeance" qui prouve "la crédibilité des informations de WikiLeaks", a estimé son fils Ziad Aziz, joint par l'AFP à Amman où il réside ainsi que le reste de la famille Aziz depuis l'invasion américaine de l'Irak en 2003.
La loi irakienne stipule que ces condamnations doivent être confirmées par le conseil présidentiel avant d'être exécutées.
M. Aziz, transféré en juillet du camp de détention américain Cropper à la prison de Kazimiya, purge actuellement deux peines pour persécution des Kurdes chiites et "crimes contre l'humanité" dans les années 80 et 90.
Début septembre, l'avocat de M. Aziz avait affirmé que le gouvernement irakien envisageait sa libération "en raison de la détérioration de son état de santé". Mais un proche du Premier ministre irakien avait démenti toute mesure en ce sens.
Sa famille a demandé à plusieurs reprises sa libération pour des motifs médicaux, notamment en raison de deux crises cardiaques.
Début août, Ziad Aziz avait affirmé que son père ne pouvait "plus marcher" et évoqué une détérioration sensible de sa santé.
"Ma mère et ma soeur Maïssa lui ont rendu visite en prison et ont remarqué à quel point il est faible", avait fait valoir Ziad Aziz.
Unique chrétien du cercle restreint des puissants de la dictature de Saddam Hussein, Tarek Aziz s'était rendu aux troupes américaines fin avril 2003.
Ancien ministre de l'Information, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Tarek Aziz a été condamné en mars 2009 à 15 ans de prison pour "crimes contre l'humanité" dans l'affaire de l'exécution de 42 commerçants en 1992.
En 2009, la Haute cour pénale d'Irak l'a condamné à sept ans de prison pour son rôle dans les exactions contre les Kurdes de confession chiite dans les années 1980.
Il a longtemps été le porte-parole international de Saddam Hussein, auquel il est resté fidèle jusqu'à sa chute.
Deux autres piliers du régime piliers du régime de Saddam Hussein, l'ancien ministre de l'Intérieur Saadoun Shaker et l'ancien secrétaire du dictateur, Abid Hamoud, ont aussi été condamnés à mort selon la même source.
Ils ont été condamnés pour leur rôle dans la répression contre la majorité chiite d'Irak qui a fait suite à une tentative d'assassinat visant Saddam Hussein en 1982 dans la ville majoritairement chiite de Doujail, au Nord de Bagdad.
Une seconde vague de répression a fait suite à une rébellion chiite en 1991 contre le régime.
"Cette décision fait suite à la répression contre les partis religieux qui a eu lieu dans les années 1980", a indiqué à l'AFP le porte parole de la Haute cour pénale, Mohammed Abdoul-Saheb.
Cette condamnation constitue une "vengeance" qui prouve "la crédibilité des informations de WikiLeaks", a estimé son fils Ziad Aziz, joint par l'AFP à Amman où il réside ainsi que le reste de la famille Aziz depuis l'invasion américaine de l'Irak en 2003.
La loi irakienne stipule que ces condamnations doivent être confirmées par le conseil présidentiel avant d'être exécutées.
M. Aziz, transféré en juillet du camp de détention américain Cropper à la prison de Kazimiya, purge actuellement deux peines pour persécution des Kurdes chiites et "crimes contre l'humanité" dans les années 80 et 90.
Début septembre, l'avocat de M. Aziz avait affirmé que le gouvernement irakien envisageait sa libération "en raison de la détérioration de son état de santé". Mais un proche du Premier ministre irakien avait démenti toute mesure en ce sens.
Sa famille a demandé à plusieurs reprises sa libération pour des motifs médicaux, notamment en raison de deux crises cardiaques.
Début août, Ziad Aziz avait affirmé que son père ne pouvait "plus marcher" et évoqué une détérioration sensible de sa santé.
"Ma mère et ma soeur Maïssa lui ont rendu visite en prison et ont remarqué à quel point il est faible", avait fait valoir Ziad Aziz.
Unique chrétien du cercle restreint des puissants de la dictature de Saddam Hussein, Tarek Aziz s'était rendu aux troupes américaines fin avril 2003.
Ancien ministre de l'Information, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Tarek Aziz a été condamné en mars 2009 à 15 ans de prison pour "crimes contre l'humanité" dans l'affaire de l'exécution de 42 commerçants en 1992.
En 2009, la Haute cour pénale d'Irak l'a condamné à sept ans de prison pour son rôle dans les exactions contre les Kurdes de confession chiite dans les années 1980.
Il a longtemps été le porte-parole international de Saddam Hussein, auquel il est resté fidèle jusqu'à sa chute.