Les élections donneront une indication sur la popularité dont le Premier ministre chiite Nouri al-Maliki, en délicatesse avec ses partenaires de coalition et la minorité sunnite, peut se targuer avant les législatives prévues l'an prochain.
Mais diplomates et observateurs ont émis de sérieux doutes quant à la crédibilité de ce vote, compte tenu du fait que seules 12 des 18 provinces irakiennes y participent.
Au nord, les trois provinces de la région autonome du Kurdistan disposent d'un calendrier électoral distinct et à Kirkouk un contentieux entre les différentes communautés empêche la tenue des élections.
Mettant en avant l'instabilité qui y règne, Bagdad a repoussé le scrutin à al-Anbar (ouest) et Ninive (nord), deux provinces majoritairement sunnites où se déroule le gros des manifestations anti-gouvernementales organisées depuis quatre mois.
La campagne, et plus généralement les premiers mois de l'année, ont été marqués par une nette recrudescence des violences.
Quatorze candidats ont été assassinés depuis le début de l'année et les attentats se sont multipliés. Plus de 100 personnes ont été tuées depuis dimanche.
Et de nouveaux incidents se sont produits dans la matinée de samedi. Deux personnes ont été blessées par des tirs de mortier près d'un bureau de vote au sud de Bagdad et une bombe a explosé dans la province de Babylone près de la maison d'un membre des forces de sécurité, sans faire de blessés.
"Pas de retour en arrière"
Tentant de rassurer les Irakiens, Nouri al-Maliki a expliqué à "ceux qui tremblent pour l'avenir de l'Irak et qui craignent le retour de la violence et de la dictature que le bulletin de vote est l'arme qui nous permettra de lutter".
"Il n'y aura pas de retour en arrière", a-t-il promis sur la chaîne publique Iraqiya après avoir voté.
Les forces de sécurité ont renforcé leurs contrôles et "toutes les forces" à la disposition des ministères de l'Intérieur et de la Défense ont été déployées, selon Saad Maan, porte-parole du ministère de l'Intérieur.
Seuls les véhicules disposant d'un permis spécial sont autorisés à circuler et les abords des bureaux de vote sont protégés par des barbelés.
Les bureaux de vote ont ouvert à 7H00 (4H00 GMT) et fermeront à 17H00 (14H00 GMT). Les électeurs doivent départager 8.000 candidats qui briguent un total de 378 sièges.
Dans le quartier de Karrada, au centre de Bagdad, chaque électeur était fouillé avant de pénétrer dans un bureau de vote, a rapporté un journaliste de l'AFP.
Abdulsahib Ali, un étudiant de 22 ans, a dit "être très enthousiaste à l'idée de voter. Certains élus de l'assemblée provinciale (de Bagdad) n'ont pas fait un bon travail. J'espère que les nouveaux élus vont améliorer nos conditions de vie".
"Les élections ne peuvent pas résoudre tous les problèmes de l'Irak, mais les problèmes ne pourront pas être résolus sans élections", a lancé Martin Kobler, le chef de la mission de l'ONU en Irak (UNAMI), lors d'une visite dans un bureau de vote du quartier de Salhiya, au centre de Bagdad.
Ces élections sont prépondérantes dans le système fédéral irakien. Les assemblées provinciales sont chargées de désigner le gouverneur qui a la haute main sur l'administration provinciale, les finances et chapeaute les efforts de reconstruction.
Pourtant, durant la campagne, les candidats ne se sont pas saisi des thèmes chers aux électeurs que sont la lutte contre la corruption et les déficiences des services publics. Et, comme c'est la règle en Irak, les liens religieux, communautaires ou tribaux devraient plus peser dans le choix des électeurs que le programme mis en avant par les candidats.
Mais diplomates et observateurs ont émis de sérieux doutes quant à la crédibilité de ce vote, compte tenu du fait que seules 12 des 18 provinces irakiennes y participent.
Au nord, les trois provinces de la région autonome du Kurdistan disposent d'un calendrier électoral distinct et à Kirkouk un contentieux entre les différentes communautés empêche la tenue des élections.
Mettant en avant l'instabilité qui y règne, Bagdad a repoussé le scrutin à al-Anbar (ouest) et Ninive (nord), deux provinces majoritairement sunnites où se déroule le gros des manifestations anti-gouvernementales organisées depuis quatre mois.
La campagne, et plus généralement les premiers mois de l'année, ont été marqués par une nette recrudescence des violences.
Quatorze candidats ont été assassinés depuis le début de l'année et les attentats se sont multipliés. Plus de 100 personnes ont été tuées depuis dimanche.
Et de nouveaux incidents se sont produits dans la matinée de samedi. Deux personnes ont été blessées par des tirs de mortier près d'un bureau de vote au sud de Bagdad et une bombe a explosé dans la province de Babylone près de la maison d'un membre des forces de sécurité, sans faire de blessés.
"Pas de retour en arrière"
Tentant de rassurer les Irakiens, Nouri al-Maliki a expliqué à "ceux qui tremblent pour l'avenir de l'Irak et qui craignent le retour de la violence et de la dictature que le bulletin de vote est l'arme qui nous permettra de lutter".
"Il n'y aura pas de retour en arrière", a-t-il promis sur la chaîne publique Iraqiya après avoir voté.
Les forces de sécurité ont renforcé leurs contrôles et "toutes les forces" à la disposition des ministères de l'Intérieur et de la Défense ont été déployées, selon Saad Maan, porte-parole du ministère de l'Intérieur.
Seuls les véhicules disposant d'un permis spécial sont autorisés à circuler et les abords des bureaux de vote sont protégés par des barbelés.
Les bureaux de vote ont ouvert à 7H00 (4H00 GMT) et fermeront à 17H00 (14H00 GMT). Les électeurs doivent départager 8.000 candidats qui briguent un total de 378 sièges.
Dans le quartier de Karrada, au centre de Bagdad, chaque électeur était fouillé avant de pénétrer dans un bureau de vote, a rapporté un journaliste de l'AFP.
Abdulsahib Ali, un étudiant de 22 ans, a dit "être très enthousiaste à l'idée de voter. Certains élus de l'assemblée provinciale (de Bagdad) n'ont pas fait un bon travail. J'espère que les nouveaux élus vont améliorer nos conditions de vie".
"Les élections ne peuvent pas résoudre tous les problèmes de l'Irak, mais les problèmes ne pourront pas être résolus sans élections", a lancé Martin Kobler, le chef de la mission de l'ONU en Irak (UNAMI), lors d'une visite dans un bureau de vote du quartier de Salhiya, au centre de Bagdad.
Ces élections sont prépondérantes dans le système fédéral irakien. Les assemblées provinciales sont chargées de désigner le gouverneur qui a la haute main sur l'administration provinciale, les finances et chapeaute les efforts de reconstruction.
Pourtant, durant la campagne, les candidats ne se sont pas saisi des thèmes chers aux électeurs que sont la lutte contre la corruption et les déficiences des services publics. Et, comme c'est la règle en Irak, les liens religieux, communautaires ou tribaux devraient plus peser dans le choix des électeurs que le programme mis en avant par les candidats.