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Les blogs et sites Web comme Facebook sont en effet devenus un important instrument dans la campagne du principal candidat réformateur, l'ancien Premier ministre Mir Hossein Mousavi, qui les utilise pour mobiliser la jeunesse, électorat crucial.
Le président extrémiste Mahmoud Ahmadinejad brigue un second mandat de cinq ans à la tête de l'Iran, avec comme rivaux deux candidats réformateurs et un candidat conservateur, Mohsen Rezaei.
Les autorités de la république islamique bloquent régulièrement des sites et blogs considérés comme critiques.
"Chaque média considéré comme rival d'Ahmadinejad risque de se voir fermer", juge Shahab Tabatabaei, un des principaux conseiller de Mousavi, estimant que "poser des obstacles à la concurrence est la principale priorité du gouvernement".
Selon lui, le blocage de Facebook a été une réaction rapide au grand meeting pro-Mousavi samedi à Téhéran, au cours duquel est apparu l'ancien président réformateur Mohammad Khatami.
"Facebook est l'un des seules sources indépendantes que la jeunesse iranienne utilise pour communiquer", note Mohammed Ali Abtahi, ancien vice-président aujourd'hui conseiller d'un autre candidat réformateur, l'ancien président du parlement Mahdi Karroubi.
Dans un communiqué, Facebook s'est dit "déçu" que ses utilisateurs iraniens n'aient plus accès au réseau, "surtout à un moment où les électeurs se tournent vers Internet comme source d'information sur les candidats et leurs positions".
Lors de la précédente campagne électorale en 2005, les nouvelles technologies ont déjà joué un rôle important, avec notamment les annonces de meetings diffusées par texto. Depuis, les blogs politiques ont connu un essor sans précédent, et de nouveaux venus, comme Twitter, gagnent également en popularité.
Les responsables iraniens n'ont pas commenté le blocage d'accès à Facebook, signalé par les internautes
Le président extrémiste Mahmoud Ahmadinejad brigue un second mandat de cinq ans à la tête de l'Iran, avec comme rivaux deux candidats réformateurs et un candidat conservateur, Mohsen Rezaei.
Les autorités de la république islamique bloquent régulièrement des sites et blogs considérés comme critiques.
"Chaque média considéré comme rival d'Ahmadinejad risque de se voir fermer", juge Shahab Tabatabaei, un des principaux conseiller de Mousavi, estimant que "poser des obstacles à la concurrence est la principale priorité du gouvernement".
Selon lui, le blocage de Facebook a été une réaction rapide au grand meeting pro-Mousavi samedi à Téhéran, au cours duquel est apparu l'ancien président réformateur Mohammad Khatami.
"Facebook est l'un des seules sources indépendantes que la jeunesse iranienne utilise pour communiquer", note Mohammed Ali Abtahi, ancien vice-président aujourd'hui conseiller d'un autre candidat réformateur, l'ancien président du parlement Mahdi Karroubi.
Dans un communiqué, Facebook s'est dit "déçu" que ses utilisateurs iraniens n'aient plus accès au réseau, "surtout à un moment où les électeurs se tournent vers Internet comme source d'information sur les candidats et leurs positions".
Lors de la précédente campagne électorale en 2005, les nouvelles technologies ont déjà joué un rôle important, avec notamment les annonces de meetings diffusées par texto. Depuis, les blogs politiques ont connu un essor sans précédent, et de nouveaux venus, comme Twitter, gagnent également en popularité.
Les responsables iraniens n'ont pas commenté le blocage d'accès à Facebook, signalé par les internautes
