Hillary Clinton et Saoud Al-Fayçal
Des responsables dans l'entourage de Mme Clinton se sont déclarés "très satisfaits" de la teneur des entretiens de la secrétaire d'Etat lundi avec les dirigeants saoudiens sur l'Iran.
Mme Clinton a notamment été reçue pendant quatre heures par le roi Abdallah d'Arabie saoudite.
La secrétaire d'Etat arrivée dimanche dans la région, cherche à obtenir l'appui de l'Arabie saoudite aux efforts des Etats-Unis pour infléchir la position de la Chine, récalcitrante à de nouvelles sanctions visant notamment les Gardiens de la révolution (Pasdaran), la puissante armée idéologique du régime iranien.
Pour sa part, son homologue saoudien, le prince Saoud Al-Fayçal, a indiqué lundi soir lors d'une conférence de presse conjointe que son pays préférait "une résolution immédiate" plutôt que des sanctions, sans autre précision.
Les sanctions sont "une solution à long terme", a estimé le prince. "Nous examinons cette question à plus court terme car nous sommes plus proches de la menace (...). Nous avons besoin d'une solution immédiate", a-t-il ajouté.
Interrogé sur le risque de voir l'Iran fermer le détroit stratégique d'Ormuz, par où transite environ 40% du pétrole mondial, le prince Saoud a estimé qu'il s'agirait d'"un acte de guerre" et d'une action "très grave" pour la sécurité régionale et internationale.
Mais il s'est montré réservé concernant la contribution de Ryad, notamment par ses livraisons pétrolières, à des pressions sur Pékin dans le dossier iranien.
La Chine n'a "pas besoin des suggestions" de Ryad, et les Chinois "assument avec sérieux leurs responsabilités au sein du Groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) et n'ont pas besoin de suggestion de l'Arabie saoudite sur ce qu'ils doivent faire", a-t-il dit.
Les Etats-Unis avaient unilatéralement annoncé mercredi le renforcement de leurs sanctions contre les Gardiens de la révolution, au lendemain du lancement de la production d'uranium enrichi à 20% par l'Iran, soupçonné de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert de programme civil, ce que Téhéran nie.
Selon le secrétaire d'Etat adjoint pour le Moyen-Orient, Jeffrey Feltman, la Chine a "d'importants liens commerciaux" avec le royaume, lequel pourrait mettre à profit ces liens "pour aider à accroître les pressions que ressentira l'Iran".
Le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki a accusé mardi matin Mme Clinton de vouloir duper les monarchies du Golfe, en présentant l'Iran comme une "dictature militaire".
Lundi à Doha, la secrétaire d'Etat américaine avait affirmé que l'Iran était en train de se transformer en "une dictature militaire" avec la montée en puissance des Gardiens de la révolution, qui "supplantent" les dirigeants politiques et religieux.
"Les Etats Unis eux-mêmes sont pris au piège d'une sorte de dictature militaire, d'une politique militariste dépassée, suscitant les tensions et l'instabilité dan la région", a estimé M. Mottaki.
Mme Clinton, devait s'entretenir mardi avec le secrétaire général de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), Ekmeleddin Ihsanoglu, et rencontrer des femmes saoudiennes, avant de s'envoler pour les Etats-Unis.
Mme Clinton a notamment été reçue pendant quatre heures par le roi Abdallah d'Arabie saoudite.
La secrétaire d'Etat arrivée dimanche dans la région, cherche à obtenir l'appui de l'Arabie saoudite aux efforts des Etats-Unis pour infléchir la position de la Chine, récalcitrante à de nouvelles sanctions visant notamment les Gardiens de la révolution (Pasdaran), la puissante armée idéologique du régime iranien.
Pour sa part, son homologue saoudien, le prince Saoud Al-Fayçal, a indiqué lundi soir lors d'une conférence de presse conjointe que son pays préférait "une résolution immédiate" plutôt que des sanctions, sans autre précision.
Les sanctions sont "une solution à long terme", a estimé le prince. "Nous examinons cette question à plus court terme car nous sommes plus proches de la menace (...). Nous avons besoin d'une solution immédiate", a-t-il ajouté.
Interrogé sur le risque de voir l'Iran fermer le détroit stratégique d'Ormuz, par où transite environ 40% du pétrole mondial, le prince Saoud a estimé qu'il s'agirait d'"un acte de guerre" et d'une action "très grave" pour la sécurité régionale et internationale.
Mais il s'est montré réservé concernant la contribution de Ryad, notamment par ses livraisons pétrolières, à des pressions sur Pékin dans le dossier iranien.
La Chine n'a "pas besoin des suggestions" de Ryad, et les Chinois "assument avec sérieux leurs responsabilités au sein du Groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) et n'ont pas besoin de suggestion de l'Arabie saoudite sur ce qu'ils doivent faire", a-t-il dit.
Les Etats-Unis avaient unilatéralement annoncé mercredi le renforcement de leurs sanctions contre les Gardiens de la révolution, au lendemain du lancement de la production d'uranium enrichi à 20% par l'Iran, soupçonné de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert de programme civil, ce que Téhéran nie.
Selon le secrétaire d'Etat adjoint pour le Moyen-Orient, Jeffrey Feltman, la Chine a "d'importants liens commerciaux" avec le royaume, lequel pourrait mettre à profit ces liens "pour aider à accroître les pressions que ressentira l'Iran".
Le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki a accusé mardi matin Mme Clinton de vouloir duper les monarchies du Golfe, en présentant l'Iran comme une "dictature militaire".
Lundi à Doha, la secrétaire d'Etat américaine avait affirmé que l'Iran était en train de se transformer en "une dictature militaire" avec la montée en puissance des Gardiens de la révolution, qui "supplantent" les dirigeants politiques et religieux.
"Les Etats Unis eux-mêmes sont pris au piège d'une sorte de dictature militaire, d'une politique militariste dépassée, suscitant les tensions et l'instabilité dan la région", a estimé M. Mottaki.
Mme Clinton, devait s'entretenir mardi avec le secrétaire général de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), Ekmeleddin Ihsanoglu, et rencontrer des femmes saoudiennes, avant de s'envoler pour les Etats-Unis.