Yang Jiechi
"La Chine exhorte les Etats-Unis à lever leurs sanctions contre la banque Kunlun et à cesser de porter atteinte aux intérêts de la Chine et aux relations sino-américaines", a déclaré dans un communiqué le ministère chinois des Affaires étrangères.
Les Etats-Unis ont encore renforcé mardi leurs sanctions contre l'Iran en raison de son "non-respect de ses obligations internationales". Ces sanctions contre les secteurs pétrolier et pétrochimique iraniens visent à "empêcher l'Iran d'établir des mécanismes de paiement destinés à l'achat de pétrole iranien en contournant les sanctions existantes", selon la Maison Blanche.
Dans ce cadre, les banques chinoise Kunlun et irakienne Elaf Islamic Bank ont été sanctionnées car elles ont, selon les autorités américaines, "facilité des transactions d'une valeur de plusieurs millions de dollars de la part de banques iraniennes visées par des sanctions pour leurs liens avec les activités de prolifération (nucléaire) illicites de l'Iran".
Dans les faits, Kunlun et Elaf seront coupées du secteur financier américain.
Ces derniers mois, les Etats-Unis ont pris de multiples mesures pour étrangler le secteur pétrolier et financier de l'Iran, afin de contraindre la république islamique à réduire son programme nucléaire controversé.
Même si Téhéran s'en défend, Israël et plusieurs pays occidentaux soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil.
Un embargo pétrolier occidental est entré en vigueur contre l'Iran le 1er juillet. L'Union européenne a décrété un embargo total sur l'achat mais aussi le transport de pétrole iranien, qui n'est plus garanti par les assureurs européens, qui couvrent 90% du trafic maritime pétrolier mondial.
Soutien traditionnel de l'Iran, la Chine, grande importatrice de pétrole iranien, s'oppose, elle, à toute sanction visant Téhéran. Les sanctions frappant l'Iran ont permis aux sociétés chinoises d'accroître largement leur présence dans ce pays.
Les Etats-Unis ont encore renforcé mardi leurs sanctions contre l'Iran en raison de son "non-respect de ses obligations internationales". Ces sanctions contre les secteurs pétrolier et pétrochimique iraniens visent à "empêcher l'Iran d'établir des mécanismes de paiement destinés à l'achat de pétrole iranien en contournant les sanctions existantes", selon la Maison Blanche.
Dans ce cadre, les banques chinoise Kunlun et irakienne Elaf Islamic Bank ont été sanctionnées car elles ont, selon les autorités américaines, "facilité des transactions d'une valeur de plusieurs millions de dollars de la part de banques iraniennes visées par des sanctions pour leurs liens avec les activités de prolifération (nucléaire) illicites de l'Iran".
Dans les faits, Kunlun et Elaf seront coupées du secteur financier américain.
Ces derniers mois, les Etats-Unis ont pris de multiples mesures pour étrangler le secteur pétrolier et financier de l'Iran, afin de contraindre la république islamique à réduire son programme nucléaire controversé.
Même si Téhéran s'en défend, Israël et plusieurs pays occidentaux soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil.
Un embargo pétrolier occidental est entré en vigueur contre l'Iran le 1er juillet. L'Union européenne a décrété un embargo total sur l'achat mais aussi le transport de pétrole iranien, qui n'est plus garanti par les assureurs européens, qui couvrent 90% du trafic maritime pétrolier mondial.
Soutien traditionnel de l'Iran, la Chine, grande importatrice de pétrole iranien, s'oppose, elle, à toute sanction visant Téhéran. Les sanctions frappant l'Iran ont permis aux sociétés chinoises d'accroître largement leur présence dans ce pays.