Adnan Hassanpour et Abdolvahed Hiva Botimar
"Le tribunal révolutionnaire de Sanandaj (ouest) a condamné Botimar à 11 ans de prison pour détention et vente d’armes de guerre et Hassanpour à 10 ans de prison pour avoir révélé des informations sur des bases militaires", a indiqué à l'AFP Me Saleh Nikbakht.
"Leur condamnation n’est pas liée à leurs activités journalistiques", a-t-il affirmé, en ajoutant qu’il ferait appel de cette double condamnation. "Même s’ils ont commis ces actes, la peine prononcée contre eux est démesurée".
MM. Botimar et Hassanpour avaient été condamnés à mort en juillet 2007.
Concernant Hassanpour, le chef du pouvoir judiciaire a accepté en 2008 une requête de son avocat pour une révision du procès, alors que la cour suprême a cassé il y a quelques mois le verdict de mort contre Botimar, selon Nikbakht.
Leur dossier a été renvoyé ensuite devant le tribunal révolutionnaire de Sanandaj.
L'Iran est confronté aux actions armées du groupe séparatiste kurde iranien du Pejak, implanté dans l'ouest et le nord-ouest du pays et affilié au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, rebelles kurdes de Turquie).
Téhéran a accusé régulièrement les Etats-Unis de fomenter des troubles ethniques dans ses provinces frontalières, en apportant selon lui par exemple un soutien à des mouvements comme le Pejak. Ce que Washington a démenti.
"Leur condamnation n’est pas liée à leurs activités journalistiques", a-t-il affirmé, en ajoutant qu’il ferait appel de cette double condamnation. "Même s’ils ont commis ces actes, la peine prononcée contre eux est démesurée".
MM. Botimar et Hassanpour avaient été condamnés à mort en juillet 2007.
Concernant Hassanpour, le chef du pouvoir judiciaire a accepté en 2008 une requête de son avocat pour une révision du procès, alors que la cour suprême a cassé il y a quelques mois le verdict de mort contre Botimar, selon Nikbakht.
Leur dossier a été renvoyé ensuite devant le tribunal révolutionnaire de Sanandaj.
L'Iran est confronté aux actions armées du groupe séparatiste kurde iranien du Pejak, implanté dans l'ouest et le nord-ouest du pays et affilié au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, rebelles kurdes de Turquie).
Téhéran a accusé régulièrement les Etats-Unis de fomenter des troubles ethniques dans ses provinces frontalières, en apportant selon lui par exemple un soutien à des mouvements comme le Pejak. Ce que Washington a démenti.