Amir Mirzaï Hekmati
Ancien Marine de 28 ans né aux Etats-Unis d'une famille iranienne, M. Hekmati a été "reconnu coupable de collaboration avec un pays hostile et espionnage pour la CIA" et condamné à mort par le tribunal révolutionnaire de Téhéran, a annoncé l'agence iranienne.
Le jeune homme a également été reconnu coupable "de tentative d'accuser l'Iran d'être impliqué dans le terrorisme", ajoute Fars. Et le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Abdolghassem Salavati, l'a déclaré "moharab (en guerre contre Dieu) et corrompu sur terre".
Ce jugement de première instance est cependant susceptible d'appel.
Les Etats-Unis ont rejeté les accusations d'espionnage et appelé l'Iran à libérer M. Hekmati, précisant que des diplomates suisses, qui représentent les intérêts américains à Téhéran en l'absence d'ambassade, avaient demandé à voir M. Hekmati samedi, mais que cela leur avait été refusé.
Lors du procès le 27 décembre, le parquet avait requis la peine maximale à l'encontre de M. Hekmati, estimant que ses aveux montraient "clairement" qu'il avait coopéré avec la CIA et "agi contre la sécurité nationale" iranienne.
Mi-décembre, la télévision d'Etat iranienne avait diffusé des images dans lesquelles on voyait M. Hekmati avouer avoir eu pour "mission" d'infiltrer le ministère iranien du Renseignement pour le compte de la CIA.
Le jeune homme, rasé de près, parlait couramment farsi dans la vidéo ainsi qu'anglais avec un accent américain. Mais les conditions de ses aveux restent inconnues.
"Dans cette mission, j'ai été dupé par les services de renseignement américains. Bien que je sois entré en Iran avec pour mission d'infiltrer les services de renseignement iraniens pour devenir une source d'information de la CIA, je ne voulais pas personnellement porter atteinte à l'Iran car j'avais l'intention de vivre en Iran et de ne pas retourner aux Etats-Unis", assurait-il.
"J'ai eu un premier entretien avec la CIA en 2009 (...). Ensuite, j'ai eu plusieurs autres entretiens et une formation de cinq mois (...) avant d'être envoyé en Irak, où j'ai passé neuf mois", a expliqué M. Hekmati.
Ensuite, la CIA "m'a dit de transmettre des informations à l'Iran et de me faire payer", a-t-il expliqué, en précisant que les agents américains lui avaient promis 500.000 dollars pour cette mission et donné comme consigne de se présenter comme un "soldat américain mécontent de la politique des Etats-Unis".
Le jeune homme a également été reconnu coupable "de tentative d'accuser l'Iran d'être impliqué dans le terrorisme", ajoute Fars. Et le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Abdolghassem Salavati, l'a déclaré "moharab (en guerre contre Dieu) et corrompu sur terre".
Ce jugement de première instance est cependant susceptible d'appel.
Les Etats-Unis ont rejeté les accusations d'espionnage et appelé l'Iran à libérer M. Hekmati, précisant que des diplomates suisses, qui représentent les intérêts américains à Téhéran en l'absence d'ambassade, avaient demandé à voir M. Hekmati samedi, mais que cela leur avait été refusé.
Lors du procès le 27 décembre, le parquet avait requis la peine maximale à l'encontre de M. Hekmati, estimant que ses aveux montraient "clairement" qu'il avait coopéré avec la CIA et "agi contre la sécurité nationale" iranienne.
Mi-décembre, la télévision d'Etat iranienne avait diffusé des images dans lesquelles on voyait M. Hekmati avouer avoir eu pour "mission" d'infiltrer le ministère iranien du Renseignement pour le compte de la CIA.
Le jeune homme, rasé de près, parlait couramment farsi dans la vidéo ainsi qu'anglais avec un accent américain. Mais les conditions de ses aveux restent inconnues.
"Dans cette mission, j'ai été dupé par les services de renseignement américains. Bien que je sois entré en Iran avec pour mission d'infiltrer les services de renseignement iraniens pour devenir une source d'information de la CIA, je ne voulais pas personnellement porter atteinte à l'Iran car j'avais l'intention de vivre en Iran et de ne pas retourner aux Etats-Unis", assurait-il.
"J'ai eu un premier entretien avec la CIA en 2009 (...). Ensuite, j'ai eu plusieurs autres entretiens et une formation de cinq mois (...) avant d'être envoyé en Irak, où j'ai passé neuf mois", a expliqué M. Hekmati.
Ensuite, la CIA "m'a dit de transmettre des informations à l'Iran et de me faire payer", a-t-il expliqué, en précisant que les agents américains lui avaient promis 500.000 dollars pour cette mission et donné comme consigne de se présenter comme un "soldat américain mécontent de la politique des Etats-Unis".