Clotilde Reiss
"La rencontre était plutôt longue. Elle a duré environ 40 minutes. Physiquement, elle était en bonne condition, mais elle était préoccupée par ce qu'il va se passer par la suite", a déclaré à l'AFP une source diplomatique.
"L'ambassadeur lui a remis des messages de sa famille", a ajouté cette source qui a requis l'anonymat.
La rencontre s'est déroulée à la prison d'Evine, dans le nord de Téhéran, où elle est détenue.
C'est la première rencontre entre le diplomate français et Clotilde Reiss, 23 ans, une lectrice en français à l'université technique d'Ispahan (centre) dont l'arrestation avait été rendue publique par Paris lundi.
Selon une autre source diplomatique, la Française a été "interrogée mais pas maltraitée. Elle a une forte personnalité et elle parle farsi couramment".
Un responsable du ministère iranien des Affaires étrangères a confirmé jeudi, pour la première fois, l'arrestation de l'universitaire. "Elle a été arrêtée pour être interrogée après les récents troubles" ayant suivi la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad à la présidentielle du 12 juin, a déclaré à l'AFP ce responsable sous le couvert de l'anonymat.
Le chef de la diplomatie Manouchehr "Mottaki a parlé de cette question avec son homologue français Bernard Kouchner (...) et lui a dit que le ministère des Affaires étrangères tenterait d'avoir une influence positive dans cette affaire", a-t-il ajouté.
Il a toutefois refusé d'évoquer les charges retenues contre la Française, affirmant que cela relevait "des affaires de la justice". Selon la France, la jeune femme est accusée d'espionnage, une charge qualifiée par Paris de "hautement fantaisiste". Il lui est reproché d'avoir pris des photos avec son téléphone portable de manifestations à Ispahan après la réélection contestée du président Ahmadinejad.
La jeune Française a été arrêtée à l'aéroport de Téhéran alors qu'elle était sur le chemin du retour, via Beyrouth, après un séjour de cinq mois en Iran. Son entourage la dépeint comme une étudiante sérieuse et prudente.
La détention de la jeune Française risque d'envenimer encore plus les relations entre Téhéran et Paris, alors que le président français Nicolas Sarkozy a rejeté les accusations d'espionnage et exigé la libération "sur le champ" de Mlle Reiss.
Le G8, réuni en sommet à L'Aquila (Italie), a également dénoncé mercredi les "méthodes de chantage" de Téhéran, selon M. Sarkozy.
Bernard Kouchner a admis que son arrestation était "sans aucun doute" signe de tension entre la France et l'Iran.
L'Iran a accusé les pays occidentaux d'avoir fomenté les manifestations de protestation contre la victoire controversée de M. Ahmadinejad à la présidentielle, qui ont fait officiellement 20 morts. Ce mouvement de contestation populaire, maté par les autorités, est sans précédent en Iran depuis 1979.
L'ancien chef de la diplomatie iranienne, Ali Akbar Velayati, actuellement conseiller du Guide suprême pour les affaires internationales, a de nouveau condamné jeudi les critiques de la France et de la Grande-Bretagne sur la présidentielle iranienne et la répression des manifestations.
"La Grande-Bretagne et la France étaient pires que les Etats-Unis pour s'ingérer dans les affaires intérieures iraniennes", a déclaré Velayati, cité par l'agence Fars.
"L'ambassadeur lui a remis des messages de sa famille", a ajouté cette source qui a requis l'anonymat.
La rencontre s'est déroulée à la prison d'Evine, dans le nord de Téhéran, où elle est détenue.
C'est la première rencontre entre le diplomate français et Clotilde Reiss, 23 ans, une lectrice en français à l'université technique d'Ispahan (centre) dont l'arrestation avait été rendue publique par Paris lundi.
Selon une autre source diplomatique, la Française a été "interrogée mais pas maltraitée. Elle a une forte personnalité et elle parle farsi couramment".
Un responsable du ministère iranien des Affaires étrangères a confirmé jeudi, pour la première fois, l'arrestation de l'universitaire. "Elle a été arrêtée pour être interrogée après les récents troubles" ayant suivi la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad à la présidentielle du 12 juin, a déclaré à l'AFP ce responsable sous le couvert de l'anonymat.
Le chef de la diplomatie Manouchehr "Mottaki a parlé de cette question avec son homologue français Bernard Kouchner (...) et lui a dit que le ministère des Affaires étrangères tenterait d'avoir une influence positive dans cette affaire", a-t-il ajouté.
Il a toutefois refusé d'évoquer les charges retenues contre la Française, affirmant que cela relevait "des affaires de la justice". Selon la France, la jeune femme est accusée d'espionnage, une charge qualifiée par Paris de "hautement fantaisiste". Il lui est reproché d'avoir pris des photos avec son téléphone portable de manifestations à Ispahan après la réélection contestée du président Ahmadinejad.
La jeune Française a été arrêtée à l'aéroport de Téhéran alors qu'elle était sur le chemin du retour, via Beyrouth, après un séjour de cinq mois en Iran. Son entourage la dépeint comme une étudiante sérieuse et prudente.
La détention de la jeune Française risque d'envenimer encore plus les relations entre Téhéran et Paris, alors que le président français Nicolas Sarkozy a rejeté les accusations d'espionnage et exigé la libération "sur le champ" de Mlle Reiss.
Le G8, réuni en sommet à L'Aquila (Italie), a également dénoncé mercredi les "méthodes de chantage" de Téhéran, selon M. Sarkozy.
Bernard Kouchner a admis que son arrestation était "sans aucun doute" signe de tension entre la France et l'Iran.
L'Iran a accusé les pays occidentaux d'avoir fomenté les manifestations de protestation contre la victoire controversée de M. Ahmadinejad à la présidentielle, qui ont fait officiellement 20 morts. Ce mouvement de contestation populaire, maté par les autorités, est sans précédent en Iran depuis 1979.
L'ancien chef de la diplomatie iranienne, Ali Akbar Velayati, actuellement conseiller du Guide suprême pour les affaires internationales, a de nouveau condamné jeudi les critiques de la France et de la Grande-Bretagne sur la présidentielle iranienne et la répression des manifestations.
"La Grande-Bretagne et la France étaient pires que les Etats-Unis pour s'ingérer dans les affaires intérieures iraniennes", a déclaré Velayati, cité par l'agence Fars.