Mohammad Khatami
Khatami, un réformateur aux affaires entre 1997 et 2005, ainsi que son précédesseur, le conservateur modéré Akbar Hachémi Rafsandjani (1989-1997), n'ont pas encore officialisé leur candidature à la succession de Mahmoud Ahmadinejad. Mais les deux hommes ont été récemment mis en garde par le ministre du Renseignement, Heydar Moslehi, pour leur rôle présumé dans le mouvement de contestation ayant suivi la réélection controversée de M. Ahmadinejad en 2009.
Dans un texte publié sur son site personnel et repris jeudi par le quotidien anglophone Tehran Times, M. Khatami estime que son éventuelle candidature - qui serait rejetée par le régime - pourrait aggraver la crise avec le pouvoir et porter préjudice au mouvement réformateur qui serait "encore plus réduit qu'il ne l'est aujourd'hui".
Mohammad Khatami, 69 ans, évoque "des centaines de prisonniers au lieu de dizaines, des dizaines de personnes en résidence surveillée au lieu de trois", en référence à la mesure frappant deux candidats réformateurs de 2009, Mehdi Karoubi et Mir Hossein Moussavi, qui avaient dénoncé des fraudes massives, ainsi que la femme de M. Moussavi.
Pour l'ex-président, "le mécanisme des élections pose problème".
"En face de nous, il y a des gens qui préfèrent une autre méthode. Si quelqu'un critique cette méthode et en propose une autre, on ne lui permet pas de se présenter", dit-il.
M. Khatami a en revanche espéré une candidature de M. Rafsandjani, 78 ans: "S'il se présente, avec l'aide de Dieu nous dépasserons cette étape difficile".
Les candidats ont jusqu'à samedi pour se déclarer. Le Conseil des Gardiens de la constitution, organe de supervision des élections contrôlé par les conservateurs religieux, aura alors jusqu'au 23 mai pour annoncer la liste des candidats éligibles.
Dans un texte publié sur son site personnel et repris jeudi par le quotidien anglophone Tehran Times, M. Khatami estime que son éventuelle candidature - qui serait rejetée par le régime - pourrait aggraver la crise avec le pouvoir et porter préjudice au mouvement réformateur qui serait "encore plus réduit qu'il ne l'est aujourd'hui".
Mohammad Khatami, 69 ans, évoque "des centaines de prisonniers au lieu de dizaines, des dizaines de personnes en résidence surveillée au lieu de trois", en référence à la mesure frappant deux candidats réformateurs de 2009, Mehdi Karoubi et Mir Hossein Moussavi, qui avaient dénoncé des fraudes massives, ainsi que la femme de M. Moussavi.
Pour l'ex-président, "le mécanisme des élections pose problème".
"En face de nous, il y a des gens qui préfèrent une autre méthode. Si quelqu'un critique cette méthode et en propose une autre, on ne lui permet pas de se présenter", dit-il.
M. Khatami a en revanche espéré une candidature de M. Rafsandjani, 78 ans: "S'il se présente, avec l'aide de Dieu nous dépasserons cette étape difficile".
Les candidats ont jusqu'à samedi pour se déclarer. Le Conseil des Gardiens de la constitution, organe de supervision des élections contrôlé par les conservateurs religieux, aura alors jusqu'au 23 mai pour annoncer la liste des candidats éligibles.