"La nuit dernière (dimanche soir, ndlr) un représentant du parquet s'est rendu à l'imprimerie d'Etemad Melli et a ordonné une suspension temporaire du journal", a dit un fils de Karoubi, Hossein, cité sur le site internet du parti du candidat réformateur.
La durée de cette suspension n'a pas été précisée.
Selon Hossein Karoubi il s'agit de représailles aux "réponses (de Mehdi Karoubi) aux insultes proférées contre lui".
De nombreux responsables conservateurs ont accusé M. Karoubi de mentir et de fournir des arguments aux gouvernements étrangers qui ont critiqué l'Iran à cause de son traitement des manifestants.
Le candidat malheureux à la présidentielle du 12 juin a répété dimanche soir que ces accusations ne le feraient pas taire.
"Les autorités ont créé un tel climat que personne n'ose parler. Mais ces comportements et ces intimidations ne me réduiront pas au silence et je dirai les choses que je juge nécessaires", a dit M. Karoubi dans un communiqué.
Il a exigé à nouveau que les autorités enquêtent sur les incidents qu'il a rapportés.
M. Karoubi avait formulé ses premières accusations le 29 juillet dans une lettre à l'ex-président Akbar Hashemi Rafsandjani. Il affirmait que des détenus avaient été "sauvagement violés" en détention.
Dans des propos publiés samedi dans son journal Etemad Melli, M. Karoubi a affirmé que certains détenus étaient morts en prison après avoir été "battus et torturés".
Au moins 4.000 personnes ont été arrêtées lors des manifestations qui ont suivi l'annonce de la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad et 300 sont toujours derrière les barreaux, selon des sources officielles.
L'opposition a indiqué dans un rapport au Parlement que 69 personnes avaient péri dans les violences. Le bilan officiel est d'une trentaine de morts.
La durée de cette suspension n'a pas été précisée.
Selon Hossein Karoubi il s'agit de représailles aux "réponses (de Mehdi Karoubi) aux insultes proférées contre lui".
De nombreux responsables conservateurs ont accusé M. Karoubi de mentir et de fournir des arguments aux gouvernements étrangers qui ont critiqué l'Iran à cause de son traitement des manifestants.
Le candidat malheureux à la présidentielle du 12 juin a répété dimanche soir que ces accusations ne le feraient pas taire.
"Les autorités ont créé un tel climat que personne n'ose parler. Mais ces comportements et ces intimidations ne me réduiront pas au silence et je dirai les choses que je juge nécessaires", a dit M. Karoubi dans un communiqué.
Il a exigé à nouveau que les autorités enquêtent sur les incidents qu'il a rapportés.
M. Karoubi avait formulé ses premières accusations le 29 juillet dans une lettre à l'ex-président Akbar Hashemi Rafsandjani. Il affirmait que des détenus avaient été "sauvagement violés" en détention.
Dans des propos publiés samedi dans son journal Etemad Melli, M. Karoubi a affirmé que certains détenus étaient morts en prison après avoir été "battus et torturés".
Au moins 4.000 personnes ont été arrêtées lors des manifestations qui ont suivi l'annonce de la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad et 300 sont toujours derrière les barreaux, selon des sources officielles.
L'opposition a indiqué dans un rapport au Parlement que 69 personnes avaient péri dans les violences. Le bilan officiel est d'une trentaine de morts.