L'ayatollah Khamenei a jugé "positive" la procédure de convocation du président lancée le 4 novembre, car "elle a montré le sens des responsabilités du Parlement et la disponibilité des responsables gouvernementaux à lui répondre".
"Mais la mener à son terme est ce que nos ennemis souhaitent", a-t-il expliqué selon son site internet, Khamenei.ir.
Le président Ahmadinejad avait un mois pour se présenter devant les députés.
"Pour répondre à (cette) demande, nous abandonnons le projet de questionner" le président, a indiqué peu après le porte-parole des 77 députés ayant pris l'initiative de le convoquer, M. Evaz Heydarpour, cité par l'agence ISNA.
Ces députés avaient adopté le 4 novembre un texte demandant au président de venir s'expliquer sur "le retard mis par le gouvernement à prendre des décisions pour gérer le marché de changes", sur lequel le rial s'était effondré début octobre, perdant 40% de sa valeur en quelques jours.
Le texte dénonçait "l'inaction de la Banque centrale (...) qui a provoqué une inflation accompagnée d'un ralentissement économique, perturbant l'action des acteurs économiques".
Depuis début novembre toutefois, la monnaie iranienne a repris près de 30% face au dollar.
Ce sursaut semble la conséquence, selon des experts, d'une reprise des injections de devises sur le marché libre par la Banque centrale, conjuguée à une baisse de la demande, consécutive notamment à un gel début novembre des importations de 77 types de produits jugés non essentiels.
L'effondrement de la monnaie iranienne est l'une des conséquences de l'embargo bancaire et pétrolier mis en place par les Etats-Unis et l'Union européenne pour obliger l'Iran à donner des garanties sur son programme nucléaire controversé.
Le Parlement, dominé par une nébuleuse ultra-conservatrice très critique à l'égard du président, avait déjà convoqué M. Ahmadinejad en mars dernier sur son bilan politique et économique, une première depuis la Révolution islamique de 1979.
L'ayatollah Khamenei a appelé à plusieurs reprise les différentes composantes du pouvoir à mettre une sourdine à leurs conflits.
"Mais la mener à son terme est ce que nos ennemis souhaitent", a-t-il expliqué selon son site internet, Khamenei.ir.
Le président Ahmadinejad avait un mois pour se présenter devant les députés.
"Pour répondre à (cette) demande, nous abandonnons le projet de questionner" le président, a indiqué peu après le porte-parole des 77 députés ayant pris l'initiative de le convoquer, M. Evaz Heydarpour, cité par l'agence ISNA.
Ces députés avaient adopté le 4 novembre un texte demandant au président de venir s'expliquer sur "le retard mis par le gouvernement à prendre des décisions pour gérer le marché de changes", sur lequel le rial s'était effondré début octobre, perdant 40% de sa valeur en quelques jours.
Le texte dénonçait "l'inaction de la Banque centrale (...) qui a provoqué une inflation accompagnée d'un ralentissement économique, perturbant l'action des acteurs économiques".
Depuis début novembre toutefois, la monnaie iranienne a repris près de 30% face au dollar.
Ce sursaut semble la conséquence, selon des experts, d'une reprise des injections de devises sur le marché libre par la Banque centrale, conjuguée à une baisse de la demande, consécutive notamment à un gel début novembre des importations de 77 types de produits jugés non essentiels.
L'effondrement de la monnaie iranienne est l'une des conséquences de l'embargo bancaire et pétrolier mis en place par les Etats-Unis et l'Union européenne pour obliger l'Iran à donner des garanties sur son programme nucléaire controversé.
Le Parlement, dominé par une nébuleuse ultra-conservatrice très critique à l'égard du président, avait déjà convoqué M. Ahmadinejad en mars dernier sur son bilan politique et économique, une première depuis la Révolution islamique de 1979.
L'ayatollah Khamenei a appelé à plusieurs reprise les différentes composantes du pouvoir à mettre une sourdine à leurs conflits.