Une trentaine d'électeurs s'affairaient vers 10H30 locales devant la liste des candidats affichée sur le mur à l'extérieur de l'école Shohadaye Ressaneh dans le centre de Téhéran pour choisir les noms de leurs candidats.
Chacun électeur peut écrire jusqu'à 30 noms sur le bulletin de vote, la circonscription de Téhéran comptant 30 députés.
En l'absence d'isoloir, les électeurs s'agglutinent devant la liste des candidats pour inscrire les noms. Certains se consultent, tandis que d'autres recopient les listes présentées par les différents mouvements en lice, pour l'essentiel liés aux conservateurs au pouvoir.
Dans chacun des 47.000 bureaux de vote à travers le pays, il y a des représentants du ministère de l'Intérieur, du Conseil des Gardiens de la Constitution, chargé de superviser les élections, mais aussi de la police, de la préfecture ou de la justice.
Sans surprise, alors que le scrutin a été boycotté par la plupart des mouvements réformateurs, la majorité des électeurs penchent vers les conservateurs dont ils reprennent volontiers le discours officiel.
"Je vote pour mon pays, pour mon peuple", affirme Abbas, un homme d'une soixantaine d'années venu accomplir son devoir électoral en compagnie de sa femme et de son fils.
"Il faut régler les problèmes économiques, l'inflation et le chô mage. Mon fils n'a pas d'emploi", ajoute-il.
La situation économique, aggravée par les sanctions financières et commerciales imposées depuis deux ans par les Occidentaux inquiets du programme nucléaire controversé de l'Iran, semble la préoccupation dominante de nombreux électeurs.
Mohammad Mehdi Bahrambeyghi, un enseignant de 19 ans qui vote pour la première fois, dit attendre des députés qu'ils règlent "les problèmes économiques (...) et créent des emplois".
"Je vote pour le sang des martyrs et pour avoir un pays meilleur", commence par affirmer Javaher Eslami, une femme de 77 ans qui a participé à toutes les élections depuis 33 ans. Mais elle ajoute que le nouveau Parlement devra avant tout "améliorer la situation économique et créer des emplois", précisant: "Mon fils est au chô mage".
A la mosquée Bani Hachem, dans un quartier populaire de l'est de Téhéran, l'affluence est importante. "Il faut améliorer la situation économique, l'emploi, le logement, l'inflation, mais le plus important c'est de faire respecter le hijab" (voile islamique), dit une femme d'une trentaine d'années.
"Tout est cher. Il faut régler le problème de l'inflation", ajoute son mari, Amir Tonekaboni, âgé de 40 ans.
"Il faut que les élus s'entendent et essaient de faire progresser le pays", dit pour sa part Reza Khani, âgé de 42 ans.
Et, à l'instar du discours officiel iranien, il relativise l'impact des sanctions internationales qui ont selon lui "permis au pays de progresser dans plusieurs domaines, notamment scientifique ou médical".
Chacun électeur peut écrire jusqu'à 30 noms sur le bulletin de vote, la circonscription de Téhéran comptant 30 députés.
En l'absence d'isoloir, les électeurs s'agglutinent devant la liste des candidats pour inscrire les noms. Certains se consultent, tandis que d'autres recopient les listes présentées par les différents mouvements en lice, pour l'essentiel liés aux conservateurs au pouvoir.
Dans chacun des 47.000 bureaux de vote à travers le pays, il y a des représentants du ministère de l'Intérieur, du Conseil des Gardiens de la Constitution, chargé de superviser les élections, mais aussi de la police, de la préfecture ou de la justice.
Sans surprise, alors que le scrutin a été boycotté par la plupart des mouvements réformateurs, la majorité des électeurs penchent vers les conservateurs dont ils reprennent volontiers le discours officiel.
"Je vote pour mon pays, pour mon peuple", affirme Abbas, un homme d'une soixantaine d'années venu accomplir son devoir électoral en compagnie de sa femme et de son fils.
"Il faut régler les problèmes économiques, l'inflation et le chô mage. Mon fils n'a pas d'emploi", ajoute-il.
La situation économique, aggravée par les sanctions financières et commerciales imposées depuis deux ans par les Occidentaux inquiets du programme nucléaire controversé de l'Iran, semble la préoccupation dominante de nombreux électeurs.
Mohammad Mehdi Bahrambeyghi, un enseignant de 19 ans qui vote pour la première fois, dit attendre des députés qu'ils règlent "les problèmes économiques (...) et créent des emplois".
"Je vote pour le sang des martyrs et pour avoir un pays meilleur", commence par affirmer Javaher Eslami, une femme de 77 ans qui a participé à toutes les élections depuis 33 ans. Mais elle ajoute que le nouveau Parlement devra avant tout "améliorer la situation économique et créer des emplois", précisant: "Mon fils est au chô mage".
A la mosquée Bani Hachem, dans un quartier populaire de l'est de Téhéran, l'affluence est importante. "Il faut améliorer la situation économique, l'emploi, le logement, l'inflation, mais le plus important c'est de faire respecter le hijab" (voile islamique), dit une femme d'une trentaine d'années.
"Tout est cher. Il faut régler le problème de l'inflation", ajoute son mari, Amir Tonekaboni, âgé de 40 ans.
"Il faut que les élus s'entendent et essaient de faire progresser le pays", dit pour sa part Reza Khani, âgé de 42 ans.
Et, à l'instar du discours officiel iranien, il relativise l'impact des sanctions internationales qui ont selon lui "permis au pays de progresser dans plusieurs domaines, notamment scientifique ou médical".