Quelque 5,65 millions d'électeurs sont invités à se prononcer. Les bureaux de vote doivent ouvrir à 07H00 (05H00 GMT) et fermer à 22H00 (20H00 GMT), sous un dispositif de sécurité renforcé.
Selon les derniers sondages publiés vendredi, la liste très droitière du Likoud de M. Netanyahu, alliée au parti Israël Beiteinou de l'ultranationaliste Avigdor Lieberman, est créditée de 32 à 35 sièges sur 120 à la Knesset, un score médiocre pour ces deux formations comptant 42 élus dans le Parlement sortant.
Cette liste a en effet vu surgir sur sa droite le Foyer juif de Naftali Bennett, qui incarne la mouvance nationaliste religieuse, proche des colons, à qui les sondages promettent jusqu'à 15 sièges (contre 3 actuellement).
Au centre, le Parti travailliste obtiendrait 16 ou 17 sièges, Yesh Atid, un nouveau parti, 10 à 13, et HaTnouha, le mouvement lancé par l'ex-ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, 7 ou 8.
Mais dans tous les cas de figure, le bloc de droite/extrême-droite devance jusqu'à présent les partis modérés qui ne sont pas parvenus à s'unir. En tant que leader de la liste la plus forte, "Bibi Netanyahu" est donc pratiquement déjà assuré d'obtenir un troisième mandat.
Politiciens et commentateurs s'attendent à une coalition regroupant le Likoud-Beiteinou, le Foyer juif de Naftali Bennett, star et unique surprise d'une campagne plutôt terne, les formations ultra-orthodoxes et, peut-être, les centristes de Yesh Atid. Le ralliement du parti de Mme Livni n'est pas exclu.
Une telle majorité de quelque 75 à 80 députés ferait de la prochaine Knesset l'une des assemblées les plus à droite de l'histoire d'Israël, sinon la plus à droite.
"C'est surtout une victoire majeure pour les colons, qui sont devenus la force idéologique dominante dans le pays", résume Shalom Yerushalmi dans le quotidien Maariv.
Coalition instable?
Pour autant, ce bloc idéologique n'est pas une garantie de stabilité politique. "Je pense que la prochaine Knesset ne va pas durer plus d'un an et demi", prédisait dimanche, lors d'un débat électoral à Tel-Aviv, Emmanuel Navon, candidat du Likoud et universitaire, qui craint que M. Netanyahu ne devienne "otage d'une coalition instable".
Dès la fin du scrutin, de sérieux défis attendent le Premier ministre, à l'intérieur comme à l'extérieur.
S'il peut se targuer d'une économie en relative bonne santé, ce nationaliste libéral sera confronté cette année à un "mur budgétaire" en raison d'un déficit de 4,2% en 2012, deux fois plus élevé que prévu (39 milliards de shekels, soit 8 milliards d'euros).
Ce dérapage va contraindre le prochain gouvernement à imposer une sévère cure d'austérité, au moment où les travaillistes ont remis les questions sociales (immobilier, éducation), principale préoccupation des classes moyennes, sur le devant de la scène.
Sur le terrain international aussi, M. Netanyahu pourrait être rapidement sur la sellette.
Promoteur actif de la colonisation, il est la cible des critiques de la communauté internationale et devrait se retrouver sous pression, en particulier des Européens, pour renouer le dialogue, suspendu depuis septembre 2010, avec le président palestinien Mahmoud Abbas.
Obsédé par l'Iran, il n'a jusqu'à présent pas réussi à convaincre ses alliés, avant tout les Etats-Unis, de la nécessité d'une opération militaire contre les sites nucléaires iraniens.
Pire encore, ses relations notoirement exécrables avec le président américain Barack Obama, qui a fustigé sa lâcheté politique face au lobby des colons, font courir à Israël un risque d'isolement diplomatique croissant.
Selon les derniers sondages publiés vendredi, la liste très droitière du Likoud de M. Netanyahu, alliée au parti Israël Beiteinou de l'ultranationaliste Avigdor Lieberman, est créditée de 32 à 35 sièges sur 120 à la Knesset, un score médiocre pour ces deux formations comptant 42 élus dans le Parlement sortant.
Cette liste a en effet vu surgir sur sa droite le Foyer juif de Naftali Bennett, qui incarne la mouvance nationaliste religieuse, proche des colons, à qui les sondages promettent jusqu'à 15 sièges (contre 3 actuellement).
Au centre, le Parti travailliste obtiendrait 16 ou 17 sièges, Yesh Atid, un nouveau parti, 10 à 13, et HaTnouha, le mouvement lancé par l'ex-ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, 7 ou 8.
Mais dans tous les cas de figure, le bloc de droite/extrême-droite devance jusqu'à présent les partis modérés qui ne sont pas parvenus à s'unir. En tant que leader de la liste la plus forte, "Bibi Netanyahu" est donc pratiquement déjà assuré d'obtenir un troisième mandat.
Politiciens et commentateurs s'attendent à une coalition regroupant le Likoud-Beiteinou, le Foyer juif de Naftali Bennett, star et unique surprise d'une campagne plutôt terne, les formations ultra-orthodoxes et, peut-être, les centristes de Yesh Atid. Le ralliement du parti de Mme Livni n'est pas exclu.
Une telle majorité de quelque 75 à 80 députés ferait de la prochaine Knesset l'une des assemblées les plus à droite de l'histoire d'Israël, sinon la plus à droite.
"C'est surtout une victoire majeure pour les colons, qui sont devenus la force idéologique dominante dans le pays", résume Shalom Yerushalmi dans le quotidien Maariv.
Coalition instable?
Pour autant, ce bloc idéologique n'est pas une garantie de stabilité politique. "Je pense que la prochaine Knesset ne va pas durer plus d'un an et demi", prédisait dimanche, lors d'un débat électoral à Tel-Aviv, Emmanuel Navon, candidat du Likoud et universitaire, qui craint que M. Netanyahu ne devienne "otage d'une coalition instable".
Dès la fin du scrutin, de sérieux défis attendent le Premier ministre, à l'intérieur comme à l'extérieur.
S'il peut se targuer d'une économie en relative bonne santé, ce nationaliste libéral sera confronté cette année à un "mur budgétaire" en raison d'un déficit de 4,2% en 2012, deux fois plus élevé que prévu (39 milliards de shekels, soit 8 milliards d'euros).
Ce dérapage va contraindre le prochain gouvernement à imposer une sévère cure d'austérité, au moment où les travaillistes ont remis les questions sociales (immobilier, éducation), principale préoccupation des classes moyennes, sur le devant de la scène.
Sur le terrain international aussi, M. Netanyahu pourrait être rapidement sur la sellette.
Promoteur actif de la colonisation, il est la cible des critiques de la communauté internationale et devrait se retrouver sous pression, en particulier des Européens, pour renouer le dialogue, suspendu depuis septembre 2010, avec le président palestinien Mahmoud Abbas.
Obsédé par l'Iran, il n'a jusqu'à présent pas réussi à convaincre ses alliés, avant tout les Etats-Unis, de la nécessité d'une opération militaire contre les sites nucléaires iraniens.
Pire encore, ses relations notoirement exécrables avec le président américain Barack Obama, qui a fustigé sa lâcheté politique face au lobby des colons, font courir à Israël un risque d'isolement diplomatique croissant.