La Knesset, le Parlement israélien, a adopté définitivement à l'unanimité dans la nuit de lundi à mardi un projet de loi prévoyant la tenue d'élections anticipées le 22 janvier 2013, huit mois avant la fin de la législature.
Selon les derniers sondages, M. Netanyahu à la tête d'une coalition regroupant le Likoud, son parti, ainsi que des formations religieuses et ultra-nationalistes est donné favori pour se succéder à lui-même. Aucun de ses adversaires au sein de l'opposition centriste ou de gauche n'est en mesure de le menacer, constatent les commentateurs.
Confiant, M. Netanyahu a d'ores et déjà dévoilé certains des thèmes de sa campagne. Sur le front sécuritaire, il se targue d'avoir réussi à imposer une stratégie de dissuasion.
"Nous n'avons déclenché aucune guerre inutile. Il n'y a eu aucune guerre durant les sept ans où j'ai été Premier ministre", a-t-il affirmé, en référence à ses deux mandats (1996-1999 et l'actuel, qui a débuté en 2009).
"La raison pour laquelle le niveau du terrorisme a baissé et qu'il n'y a pas eu de guerre c'est que nous avons montré notre force", a-t-il soutenu.
Sur le dossier du nucléaire iranien, le leader de la droite estime avoir réussi, en agitant la menace d'une attaque israélienne, à convaincre la communauté internationale "d'imposer des sanctions sans précédent qui portent durement atteinte à l'économie iranienne".
Peu avant l'annonce des élections anticipées, M. Netanyahu a laissé entendre dans son discours à l'ONU en septembre, qu'il repoussait une éventuelle frappe contre l'Iran, soupçonné de vouloir se doter de l'arme atomique, au printemps, voire à l'été 2013, c'est-à-dire après le scrutin.
La possibilité d'une telle attaque sans un soutien américain a été critiquée par avance par l'opposition, mais aussi selon les médias, par l'état-major, les services de renseignements et une bonne partie des ministres. La majorité des Israéliens est aussi contre un tel scénario, selon les sondages.
Scrutin centré sur l'économie
Selon le président du Parlement Reuven Rivlin, membre du Likoud, le scrutin devrait toutefois être centré sur l'économie.
Dans ce cas aussi, M. Netanyahu a l'intention de jouer sur son bilan. L'économie israélienne est effectivement parvenue jusqu'à présent à limiter les dégâts des crises des subprimes de 2008 et de la zone euro.
La croissance, quoiqu'en baisse, devrait atteindre 3,1% cette année, le chômage ne touche que 7% de la population active avec 330.000 emplois créés en quatre ans, et la Bourse de Tel-Aviv a grimpé de 13% depuis le début de l'année.
M. Netanyahu affirme avoir épargné aux Israéliens une crise sociale comme celle dans laquelle se débattent l'Espagne ou la Grèce.
L'opposition compte bien répliquer en soulignant que le Premier ministre n'a pas réussi à maîtriser la flambée des prix de l'immobilier qui ont grimpé de 41% depuis son accession au pouvoir, au grand dam des classes moyennes qui ont de plus en plus de mal à se loger.
Israël est en outre dans le peloton de tête parmi les pays développés pour les inégalités alors que le Likoud s'est toujours voulu un parti "social" défendant les intérêts des Israéliens les plus défavorisés notamment parmi les séfarades, les juifs orientaux, qui constituent la majorité de la population.
De plus, l'augmentation du déficit budgétaire devrait contraindre le prochain gouvernement à des augmentations d'impôts et des coupes dans les budgets sociaux. M. Netanyahu a préféré dans ce cas aussi reporter les échéances en renonçant à faire adopter un budget d'austérité pour 2013, forcément impopulaire avant les législatives.
Selon les derniers sondages, M. Netanyahu à la tête d'une coalition regroupant le Likoud, son parti, ainsi que des formations religieuses et ultra-nationalistes est donné favori pour se succéder à lui-même. Aucun de ses adversaires au sein de l'opposition centriste ou de gauche n'est en mesure de le menacer, constatent les commentateurs.
Confiant, M. Netanyahu a d'ores et déjà dévoilé certains des thèmes de sa campagne. Sur le front sécuritaire, il se targue d'avoir réussi à imposer une stratégie de dissuasion.
"Nous n'avons déclenché aucune guerre inutile. Il n'y a eu aucune guerre durant les sept ans où j'ai été Premier ministre", a-t-il affirmé, en référence à ses deux mandats (1996-1999 et l'actuel, qui a débuté en 2009).
"La raison pour laquelle le niveau du terrorisme a baissé et qu'il n'y a pas eu de guerre c'est que nous avons montré notre force", a-t-il soutenu.
Sur le dossier du nucléaire iranien, le leader de la droite estime avoir réussi, en agitant la menace d'une attaque israélienne, à convaincre la communauté internationale "d'imposer des sanctions sans précédent qui portent durement atteinte à l'économie iranienne".
Peu avant l'annonce des élections anticipées, M. Netanyahu a laissé entendre dans son discours à l'ONU en septembre, qu'il repoussait une éventuelle frappe contre l'Iran, soupçonné de vouloir se doter de l'arme atomique, au printemps, voire à l'été 2013, c'est-à-dire après le scrutin.
La possibilité d'une telle attaque sans un soutien américain a été critiquée par avance par l'opposition, mais aussi selon les médias, par l'état-major, les services de renseignements et une bonne partie des ministres. La majorité des Israéliens est aussi contre un tel scénario, selon les sondages.
Scrutin centré sur l'économie
Selon le président du Parlement Reuven Rivlin, membre du Likoud, le scrutin devrait toutefois être centré sur l'économie.
Dans ce cas aussi, M. Netanyahu a l'intention de jouer sur son bilan. L'économie israélienne est effectivement parvenue jusqu'à présent à limiter les dégâts des crises des subprimes de 2008 et de la zone euro.
La croissance, quoiqu'en baisse, devrait atteindre 3,1% cette année, le chômage ne touche que 7% de la population active avec 330.000 emplois créés en quatre ans, et la Bourse de Tel-Aviv a grimpé de 13% depuis le début de l'année.
M. Netanyahu affirme avoir épargné aux Israéliens une crise sociale comme celle dans laquelle se débattent l'Espagne ou la Grèce.
L'opposition compte bien répliquer en soulignant que le Premier ministre n'a pas réussi à maîtriser la flambée des prix de l'immobilier qui ont grimpé de 41% depuis son accession au pouvoir, au grand dam des classes moyennes qui ont de plus en plus de mal à se loger.
Israël est en outre dans le peloton de tête parmi les pays développés pour les inégalités alors que le Likoud s'est toujours voulu un parti "social" défendant les intérêts des Israéliens les plus défavorisés notamment parmi les séfarades, les juifs orientaux, qui constituent la majorité de la population.
De plus, l'augmentation du déficit budgétaire devrait contraindre le prochain gouvernement à des augmentations d'impôts et des coupes dans les budgets sociaux. M. Netanyahu a préféré dans ce cas aussi reporter les échéances en renonçant à faire adopter un budget d'austérité pour 2013, forcément impopulaire avant les législatives.