Benjamin Netanyahu, qui joue sa survie politique après une décennie entière aux affaires, s’est même rendu à la gare routière de Jérusalem muni d’un mégaphone pour lancer cet appel d’une voix usée par des semaines de campagne.
Le Likoud, dont il est issu, est au coude-à-coude avec le parti centriste Bleu et blanc de Benny Gantz, ancien chef d’état-major de l’armée, dans les intentions de vote. Leur duel pourrait être arbitré par la formation ultra-nationaliste Yisrael Beiteinou.
La campagne ayant pris fin dans la presse traditionnelle, les chefs de file des partis ont eu recours aux réseaux sociaux pour mobiliser leurs partisans.
“Participation importante dans les bastions de gauche. Participation faible dans les bastions de droite. Catastrophe !”, écrit le chef du gouvernement sur Twitter, en brandissant le spectre d’un gouvernement de gauche ayant l’appui des partis arabes.
Benny Gantz a quant à lui diffusé une vidéo le montrant en conversation avec un de ses partisans au milieu du trafic automobile. Yair Lapid, qui co-dirige Bleu et blanc, a par ailleurs évoqué un risque de fraude pour convaincre les électeurs centristes de se rendre aux urnes.
Les bureaux de vote doivent fermer leurs portes à 22h00 (19h00 GMT), heure à laquelle les sondages réalisés à la sortie des urnes seront diffusés.
Les Israéliens avaient déjà voté en avril, mais Benjamin Netanyahu, qui est âgé de 69 ans, n’a pas été en mesure de retrouver sa majorité absolue à la Knesset, faute d’accord avec les autres composantes de la droite et les formations d’extrême droite ou ultra-orthodoxes. Le parti Bleu et blanc et le Likoud avaient obtenu 35 sièges chacun.
PEU DE DIVERGENCES
Il y a peu de divergences entre les deux principaux partis en ce qui concerne les sujets les plus importants tels que la lutte contre l’influence grandissante de l’Iran dans la région, les liens avec l’Autorité palestinienne et avec les Etats-Unis ou la stabilité de l’économie.
Benjamin Netanyahu taxe Benny Gantz, qui est âgé de 60 ans, d’inexpérience et le dit incapable d’inspirer le respect aux dirigeants étrangers, alors qu’il se targue d’avoir celui de Donald Trump. Benny Gantz accuse pour sa part le chef du gouvernement d’essayer de détourner l’attention des soupçons de corruption dont il fait l’objet.
Aux affaires sans discontinuer depuis 2009, le Premier ministre sortant, qui avait déjà gouverné de 1996 à 1999, vise le record de longévité à son poste.
Une alternance n’aurait probablement que peu de conséquences pour le processus de paix israélo-palestinien, qui est dans l’impasse depuis cinq ans.
A l’approche du scrutin, Benjamin Netanyahu a promis d’annexer la vallée du Jourdain et la partie Nord de la mer Morte, ce qui ruinerait probablement tout espoir de reprise du dialogue avec l’Autorité palestinienne, mais le parti Bleu et blanc est lui aussi favorable au développement des colonies juives de Cisjordanie. Avant les élections d’avril, le chef du gouvernement avait annoncé son intention d’annexer ces colonies.
Donald Trump lui avait en outre donné un coup de pouce en reconnaissant la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan syrien, dont Tsahal s’est emparé lors de la guerre des Six Jour, en 1967, et qu’Israël a annexé unilatéralement en 1981.
L’administration américaine doit publier prochainement son plan de relance du processus de paix, que les Palestiniens ont d’ores et déjà rejeté.
Le Likoud, dont il est issu, est au coude-à-coude avec le parti centriste Bleu et blanc de Benny Gantz, ancien chef d’état-major de l’armée, dans les intentions de vote. Leur duel pourrait être arbitré par la formation ultra-nationaliste Yisrael Beiteinou.
La campagne ayant pris fin dans la presse traditionnelle, les chefs de file des partis ont eu recours aux réseaux sociaux pour mobiliser leurs partisans.
“Participation importante dans les bastions de gauche. Participation faible dans les bastions de droite. Catastrophe !”, écrit le chef du gouvernement sur Twitter, en brandissant le spectre d’un gouvernement de gauche ayant l’appui des partis arabes.
Benny Gantz a quant à lui diffusé une vidéo le montrant en conversation avec un de ses partisans au milieu du trafic automobile. Yair Lapid, qui co-dirige Bleu et blanc, a par ailleurs évoqué un risque de fraude pour convaincre les électeurs centristes de se rendre aux urnes.
Les bureaux de vote doivent fermer leurs portes à 22h00 (19h00 GMT), heure à laquelle les sondages réalisés à la sortie des urnes seront diffusés.
Les Israéliens avaient déjà voté en avril, mais Benjamin Netanyahu, qui est âgé de 69 ans, n’a pas été en mesure de retrouver sa majorité absolue à la Knesset, faute d’accord avec les autres composantes de la droite et les formations d’extrême droite ou ultra-orthodoxes. Le parti Bleu et blanc et le Likoud avaient obtenu 35 sièges chacun.
PEU DE DIVERGENCES
Il y a peu de divergences entre les deux principaux partis en ce qui concerne les sujets les plus importants tels que la lutte contre l’influence grandissante de l’Iran dans la région, les liens avec l’Autorité palestinienne et avec les Etats-Unis ou la stabilité de l’économie.
Benjamin Netanyahu taxe Benny Gantz, qui est âgé de 60 ans, d’inexpérience et le dit incapable d’inspirer le respect aux dirigeants étrangers, alors qu’il se targue d’avoir celui de Donald Trump. Benny Gantz accuse pour sa part le chef du gouvernement d’essayer de détourner l’attention des soupçons de corruption dont il fait l’objet.
Aux affaires sans discontinuer depuis 2009, le Premier ministre sortant, qui avait déjà gouverné de 1996 à 1999, vise le record de longévité à son poste.
Une alternance n’aurait probablement que peu de conséquences pour le processus de paix israélo-palestinien, qui est dans l’impasse depuis cinq ans.
A l’approche du scrutin, Benjamin Netanyahu a promis d’annexer la vallée du Jourdain et la partie Nord de la mer Morte, ce qui ruinerait probablement tout espoir de reprise du dialogue avec l’Autorité palestinienne, mais le parti Bleu et blanc est lui aussi favorable au développement des colonies juives de Cisjordanie. Avant les élections d’avril, le chef du gouvernement avait annoncé son intention d’annexer ces colonies.
Donald Trump lui avait en outre donné un coup de pouce en reconnaissant la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan syrien, dont Tsahal s’est emparé lors de la guerre des Six Jour, en 1967, et qu’Israël a annexé unilatéralement en 1981.
L’administration américaine doit publier prochainement son plan de relance du processus de paix, que les Palestiniens ont d’ores et déjà rejeté.