M. Pérès annoncera le candidat désigné à 18H00 GMT après avoir consulté les délégués de tous les partis représentés dans la nouvelle Knesset (Parlement) à l'issue du scrutin législatif du 22 janvier, et entendu leurs recommandations.
Il ne fait guère de doute que "Bibi" Netanyahu, dont la liste de droite nationaliste est arrivée en tête avec 31 élus sur 120, sera reconduit à son poste. Le chef de file du Likoud dispose en effet du soutien de 82 députés et aucun candidat ne s'est présenté contre lui.
Ce processus post-électoral se déroule sur fond de nouvelles tensions régionales avec l'annonce d'un raid israélien mercredi en Syrie, pays allié de l'Iran et du mouvement chiite libanais Hezbollah, ennemis jurés de l'Etat hébreu.
Benjamin Netanyahu a une image de faucon et a axé en grande partie sa campagne électorale sur la sécurité d'Israël, notamment la lutte contre le programme nucléaire iranien.
Le regain de tension à la frontière nord d'Israël pourrait même accélérer la formation d'une coalition gouvernementale, estimait vendredi l'analyste politique du Haaretz Yossi Verter.
"Une escalade de la +situation+ au nord pourrait provoquer une flexibilité accrue parmi les différents acteurs politiques et peut-être accélérer la formation du gouvernement", prédisait-il.
L'ex-vedette de la TV Yaïr Lapid, dont le nouveau parti centriste Yesh Atid ("Il y a un avenir") a réalisé une percée électorale surprise (19 sièges), est au coeur des tractations pour constituer le futur cabinet, dans lequel il devrait obtenir un des portefeuilles régaliens.
Selon les spéculations des médias, l'incontournable Lapid, qui a créé son parti il y a un an à peine en se voulant le porte-voix des classes moyennes qui réclame plus d'égalité sociale, se verrait confier le ministère des Affaires étrangères ou celui des Finances par M. Netanyahu.
Les deux hommes se sont vus jeudi pendant deux heures et demie "dans une très bonne atmosphère" et ont discuté "des défis auxquels l'Etat est confronté", selon un communiqué du Likoud. Ils sont convenus de se revoir bientôt.
Le Premier ministre a obtenu l'appui public de Yaïr Lapid mais aussi de Naftali Bennett, le jeune dirigeant du Foyer juif, parti nationaliste religieux situé à la droite de la droite et très proche des colons (12 députés), qu'il devrait également appeler à rejoindre la future coalition gouvernementale.
Deux partis ultra-orthodoxes --le Shass (11) et Judaïsme unifié de la Torah (7)-- pourraient également participer au gouvernement, ainsi que Kadima, au centre, l'ex-premier parti à la Knesset qui s'est effondré (2 élus) le 22 janvier.
La loi stipule que le candidat désigné dispose d'une période de 28 jours pour présenter son gouvernement au Parlement. S'il échoue durant ce laps de temps, il peut obtenir un délai supplémentaire de 14 jours. En cas de nouvel échec, le président peut désigner un autre candidat.
Il ne fait guère de doute que "Bibi" Netanyahu, dont la liste de droite nationaliste est arrivée en tête avec 31 élus sur 120, sera reconduit à son poste. Le chef de file du Likoud dispose en effet du soutien de 82 députés et aucun candidat ne s'est présenté contre lui.
Ce processus post-électoral se déroule sur fond de nouvelles tensions régionales avec l'annonce d'un raid israélien mercredi en Syrie, pays allié de l'Iran et du mouvement chiite libanais Hezbollah, ennemis jurés de l'Etat hébreu.
Benjamin Netanyahu a une image de faucon et a axé en grande partie sa campagne électorale sur la sécurité d'Israël, notamment la lutte contre le programme nucléaire iranien.
Le regain de tension à la frontière nord d'Israël pourrait même accélérer la formation d'une coalition gouvernementale, estimait vendredi l'analyste politique du Haaretz Yossi Verter.
"Une escalade de la +situation+ au nord pourrait provoquer une flexibilité accrue parmi les différents acteurs politiques et peut-être accélérer la formation du gouvernement", prédisait-il.
L'ex-vedette de la TV Yaïr Lapid, dont le nouveau parti centriste Yesh Atid ("Il y a un avenir") a réalisé une percée électorale surprise (19 sièges), est au coeur des tractations pour constituer le futur cabinet, dans lequel il devrait obtenir un des portefeuilles régaliens.
Selon les spéculations des médias, l'incontournable Lapid, qui a créé son parti il y a un an à peine en se voulant le porte-voix des classes moyennes qui réclame plus d'égalité sociale, se verrait confier le ministère des Affaires étrangères ou celui des Finances par M. Netanyahu.
Les deux hommes se sont vus jeudi pendant deux heures et demie "dans une très bonne atmosphère" et ont discuté "des défis auxquels l'Etat est confronté", selon un communiqué du Likoud. Ils sont convenus de se revoir bientôt.
Le Premier ministre a obtenu l'appui public de Yaïr Lapid mais aussi de Naftali Bennett, le jeune dirigeant du Foyer juif, parti nationaliste religieux situé à la droite de la droite et très proche des colons (12 députés), qu'il devrait également appeler à rejoindre la future coalition gouvernementale.
Deux partis ultra-orthodoxes --le Shass (11) et Judaïsme unifié de la Torah (7)-- pourraient également participer au gouvernement, ainsi que Kadima, au centre, l'ex-premier parti à la Knesset qui s'est effondré (2 élus) le 22 janvier.
La loi stipule que le candidat désigné dispose d'une période de 28 jours pour présenter son gouvernement au Parlement. S'il échoue durant ce laps de temps, il peut obtenir un délai supplémentaire de 14 jours. En cas de nouvel échec, le président peut désigner un autre candidat.