Cet avocat de 53 ans, fils d'une des familles les plus illustres d'Israël, siège à la Knesset (Parlement) depuis 2003, après avoir été secrétaire général du gouvernement d'Ehud Barak entre 1999 et 2001.
Petit-fils d'Yitzhak Herzog, le premier Grand rabbin ashkénaze d'Israël (1948-1959), il est aussi le fils de Haïm Herzog, qui fut successivement général, ambassadeur aux Nations unies, député puis président de l'Etat d'Israël entre 1983 et 1993 et le neveu de l'ancien ministre des Affaires étrangères Abba Ebban.
Sa famille compte également un ancien chef de cabinet de la Premier ministre Golda Meïr, un général et un avocat célèbre.
Dans son discours de victoire vendredi, Yitzhak Herzog a appelé les travaillistes à "brandir de nouveau l'étendard de (leurs) valeurs", citant la justice sociale et la paix avec les Palestiniens.
"Nous sommes au début d'un chemin qui ramènera le parti à sa place naturelle: à la tête de l'Etat", a-t-il lancé aux militants de la formation du père fondateur d'Israël, David Ben Gourion.
Ce chemin pourrait d'abord passer par une entrée au gouvernement du Premier ministre de droite Benjamin Netanyahu, une option à laquelle il semble plus favorable que la dirigeante sortante, Shelly Yachimovich, soulignent les commentateurs.
Elu en 2003 à la Knesset, il se spécialise dans des projets de lois sociales, notamment pour les droits des handicapés, la défense des victimes d'agressions sexuelles ou des rescapés de la Shoah.
Nommé ministre du Logement dans le gouvernement de coalition nationale en 2005, M. Herzog sera également ministre du Tourisme, des Affaires sociales et chargé du dossier de la Diaspora et de la lutte contre l'antisémitisme entre 2006 et 2011.
Lors des primaires travaillistes de 2008, il devient le numéro deux du parti, derrière Ehud Barak.
Quand ce dernier quitte le parti en 2011 pour créer une nouvelle formation, il reste dans la "vieille maison" et se présente pour la première fois à la tête des travaillistes, obtenant une honorable 3e place.
Il avait été interrogé par la police en 2003 dans une affaire de dons illégaux pour la campagne de son ancien mentor, Ehud Barak, mais les charges sont abandonnées, faute de preuves.
Dans une carrière politique dominée par la défense des causes sociales, Yitzhak Herzog s'est exprimé pour la création d'un Etat palestinien.
Il est généralement présenté comme assez terne.
Contrairement à d'autres dirigeants israéliens, ce père de trois enfants ne s'illustre pas davantage sur les réseaux sociaux, avec moins de 18.000 fans sur sa page Facebook, contre plus de 100.000 pour la dirigeante travailliste sortante, Shelly Yachimovich.
Soutenu par à peine un tiers des 15 députés du parti, il a en revanche bénéficié de la mobilisation de la base travailliste, notamment des kibboutzim, qui n'ont jamais accepté le leadership de l'ancienne animatrice de radio.
Petit-fils d'Yitzhak Herzog, le premier Grand rabbin ashkénaze d'Israël (1948-1959), il est aussi le fils de Haïm Herzog, qui fut successivement général, ambassadeur aux Nations unies, député puis président de l'Etat d'Israël entre 1983 et 1993 et le neveu de l'ancien ministre des Affaires étrangères Abba Ebban.
Sa famille compte également un ancien chef de cabinet de la Premier ministre Golda Meïr, un général et un avocat célèbre.
Dans son discours de victoire vendredi, Yitzhak Herzog a appelé les travaillistes à "brandir de nouveau l'étendard de (leurs) valeurs", citant la justice sociale et la paix avec les Palestiniens.
"Nous sommes au début d'un chemin qui ramènera le parti à sa place naturelle: à la tête de l'Etat", a-t-il lancé aux militants de la formation du père fondateur d'Israël, David Ben Gourion.
Ce chemin pourrait d'abord passer par une entrée au gouvernement du Premier ministre de droite Benjamin Netanyahu, une option à laquelle il semble plus favorable que la dirigeante sortante, Shelly Yachimovich, soulignent les commentateurs.
Elu en 2003 à la Knesset, il se spécialise dans des projets de lois sociales, notamment pour les droits des handicapés, la défense des victimes d'agressions sexuelles ou des rescapés de la Shoah.
Nommé ministre du Logement dans le gouvernement de coalition nationale en 2005, M. Herzog sera également ministre du Tourisme, des Affaires sociales et chargé du dossier de la Diaspora et de la lutte contre l'antisémitisme entre 2006 et 2011.
Lors des primaires travaillistes de 2008, il devient le numéro deux du parti, derrière Ehud Barak.
Quand ce dernier quitte le parti en 2011 pour créer une nouvelle formation, il reste dans la "vieille maison" et se présente pour la première fois à la tête des travaillistes, obtenant une honorable 3e place.
Il avait été interrogé par la police en 2003 dans une affaire de dons illégaux pour la campagne de son ancien mentor, Ehud Barak, mais les charges sont abandonnées, faute de preuves.
Dans une carrière politique dominée par la défense des causes sociales, Yitzhak Herzog s'est exprimé pour la création d'un Etat palestinien.
Il est généralement présenté comme assez terne.
Contrairement à d'autres dirigeants israéliens, ce père de trois enfants ne s'illustre pas davantage sur les réseaux sociaux, avec moins de 18.000 fans sur sa page Facebook, contre plus de 100.000 pour la dirigeante travailliste sortante, Shelly Yachimovich.
Soutenu par à peine un tiers des 15 députés du parti, il a en revanche bénéficié de la mobilisation de la base travailliste, notamment des kibboutzim, qui n'ont jamais accepté le leadership de l'ancienne animatrice de radio.