Cet avant-projet de loi, qui avait reçu dimanche le soutien du gouvernement de Benjamin Netanyahu, a été approuvé par 52 voix contre 10, a-t-on appris de source parlementaire. La Knesset compte 120 députés.
Il a été proposé par un député du Likoud (droite, au pouvoir), Danny Danon, en représailles aux "conditions inadmissibles et inhumaines imposées" à Gilad Shalit, détenu à Gaza par le Hamas depuis quatre ans.
"Cette loi est un message au Hamas: la coupe est pleine. A partir de ce jour nous vous parlerons dans une langue que vous comprenez", a déclaré le député à la tribune de l'assemblée.
La Knesset a également adopté un autre avant-projet de loi destiné à priver de leur nationalité des Arabes israéliens reconnus coupables "d'espionnage au profit d'une organisation terroriste".
Les deux textes nécessiteront trois autres lectures avant de devenir loi.
Le premier avant-projet de loi "vise à retirer les avantages dont bénéficient des membres du Hamas détenus par Israël", selon son initiateur qui veut "donner au gouvernement les moyens de faire pression sur les groupes terroristes pour les amener à accepter un accord d'échange de prisonniers".
Dans un communiqué publié à Gaza, le Hamas a averti qu'il ne céderait pas à la "pression".
Le mouvement islamiste, qui contrôle Gaza, exige la libération, notamment en Cisjordanie occupée, d'un millier de Palestiniens détenus par Israël, dont des responsables de sa branche militaire accusés d'implication dans des attentats meurtriers, en échange du sergent israélien.
Israël et le Hamas se rejettent la responsabilité de l'échec des dernières négociations sur un échange, menées par le biais de l'Egypte et d'un médiateur relevant du service des renseignements allemand.
Capturé à la lisière d'Israël et de la bande de Gaza en juin 2006, lors d'une opération revendiquée par la branche armée du Hamas et deux autres groupes armés palestiniens, le soldat Shalit, qui a également la nationalité française, n'a reçu aucune visite ni du Comité international de la Croix-Rouge, ni de sa famille, ni d'avocats.
Selon le projet de loi, les détenus palestiniens ne seraient plus autorisés à recevoir des visites que de leurs avocats, et seulement une fois par trimestre de représentants du CICR.
Des restrictions devraient en outre affecter leurs conditions de détention. Ils ne seraient plus habilités à poursuivre en prison des études universitaires, et ne pourraient pas non plus regarder la télévision câblée ou recevoir des journaux et des livres.
Plus de 7.000 Palestiniens, dont 270 âgés de moins de 18 ans, sont détenus par Israël, selon le Bureau central palestinien des statistiques.
Il a été proposé par un député du Likoud (droite, au pouvoir), Danny Danon, en représailles aux "conditions inadmissibles et inhumaines imposées" à Gilad Shalit, détenu à Gaza par le Hamas depuis quatre ans.
"Cette loi est un message au Hamas: la coupe est pleine. A partir de ce jour nous vous parlerons dans une langue que vous comprenez", a déclaré le député à la tribune de l'assemblée.
La Knesset a également adopté un autre avant-projet de loi destiné à priver de leur nationalité des Arabes israéliens reconnus coupables "d'espionnage au profit d'une organisation terroriste".
Les deux textes nécessiteront trois autres lectures avant de devenir loi.
Le premier avant-projet de loi "vise à retirer les avantages dont bénéficient des membres du Hamas détenus par Israël", selon son initiateur qui veut "donner au gouvernement les moyens de faire pression sur les groupes terroristes pour les amener à accepter un accord d'échange de prisonniers".
Dans un communiqué publié à Gaza, le Hamas a averti qu'il ne céderait pas à la "pression".
Le mouvement islamiste, qui contrôle Gaza, exige la libération, notamment en Cisjordanie occupée, d'un millier de Palestiniens détenus par Israël, dont des responsables de sa branche militaire accusés d'implication dans des attentats meurtriers, en échange du sergent israélien.
Israël et le Hamas se rejettent la responsabilité de l'échec des dernières négociations sur un échange, menées par le biais de l'Egypte et d'un médiateur relevant du service des renseignements allemand.
Capturé à la lisière d'Israël et de la bande de Gaza en juin 2006, lors d'une opération revendiquée par la branche armée du Hamas et deux autres groupes armés palestiniens, le soldat Shalit, qui a également la nationalité française, n'a reçu aucune visite ni du Comité international de la Croix-Rouge, ni de sa famille, ni d'avocats.
Selon le projet de loi, les détenus palestiniens ne seraient plus autorisés à recevoir des visites que de leurs avocats, et seulement une fois par trimestre de représentants du CICR.
Des restrictions devraient en outre affecter leurs conditions de détention. Ils ne seraient plus habilités à poursuivre en prison des études universitaires, et ne pourraient pas non plus regarder la télévision câblée ou recevoir des journaux et des livres.
Plus de 7.000 Palestiniens, dont 270 âgés de moins de 18 ans, sont détenus par Israël, selon le Bureau central palestinien des statistiques.