"Le comité (de libération conditionnelle) a accepté tous nos arguments", a affirmé Me Shani Illouz à la radio publique israélienne. "Olmert sera libéré dimanche", a précisé l'avocat, soulignant cependant que le ministère de la Justice pourrait faire appel de la décision.
Chef du gouvernement de 2006 à 2009 et âgé de 71 ans, Ehud Olmert emprisonné depuis février 2016, est le premier ex-chef de gouvernement israélien à purger une peine de prison.
M. Olmert avait demandé une réduction de peine, mais aucune raison n'a été donnée dans l'immédiat quant à la décision sur une libération anticipée. Une déclaration sur l'affaire devrait être publiée ultérieurement.
S'il est libéré dimanche, il aura purgé les deux tiers de sa peine de prison.
Il avait démissionné du poste de Premier ministre en septembre 2008, la police ayant recommandé son inculpation pour pots-de-vin, mais il a exercé ses fonctions jusqu'à mars 2009, quand le dirigeant du parti Likoud, Benjamin Netanyahu, a prêté serment comme Premier ministre, un poste qu'il occupe toujours.
M. Olmert est le dernier Premier ministre israélien à s'être investi dans des négociations, intensives mais infructueuses, pour faire la paix avec les Palestiniens.
La décision du comité de libération conditionnelle survient quelques jours après son hospitalisation, le 20 juin, après des douleurs à la poitrine.
L'ancien Premier ministre a subi des examens médicaux dont les résultats ont montré qu'il était en bonne santé, et est retourné en prison.
- Vague de soutien -
Une photo de M. Olmert, hagard, dans des tenues d'hôpital mangeant avec des ustensiles en plastique a été partagée sur les réseaux sociaux, suscitant une vague de soutien au sein de l'opinion publique mais aussi de la classe politique et des appels ont été lancés pour sa libération anticipée.
Mais en dépit d'une libération anticipée immédiate, M. Olmert pourrait faire face à de nouvelles poursuites pénales.
L'ancien Premier ministre est en effet au centre d'une polémique, après une perquisition de la police ordonnée par le Parquet à la mi-juin dans les bureaux de son éditeur pour saisir les manuscrits de ses mémoires, qu'il est en train d'écrire.
La police a confisqué les documents dans les bureaux de Yediot Books, maison d'édition appartenant au quotidien à grand tirage Yediot Aharonot, considéré comme critique vis-à-vis du Premier ministre Netanyahu.
Le ministère de la Justice avait indiqué que certains des passages des mémoires de M. Olmert contiendraient des informations classifiées "susceptibles de porter gravement atteinte à la sécurité de l'Etat".
Selon le Yediot Aharonot, lors de sa perquisition, la police a aussi saisi le manuscrit d'un livre que le journaliste Ben Caspit, considéré comme un critique virulent de M. Netanyahu, est en train d'écrire sur le Premier ministre, ainsi que le manuscrit d'un ouvrage de l'ex-ministre de la Défense Moshé Yaalon, considéré comme un adversaire politique de M. Netanyahu.
Toujours selon le quotidien, la police a perquisitionné le domicile de l'éditeur qui travaille sur les mémoires de Ehud Olmert pour Yediot Books.
L'enquête se poursuit et le bureau du Procureur doit annoncer dans les prochains jours si M. Olmert sera poursuivi dans cette affaire.
La peine de prison, au départ de 27 mois, portait sur une peine de 18 mois pour des pots-de-vin touchés dans le cadre du pharaonique projet immobilier Holyland à Jérusalem lorsqu'il était maire de la ville, entre 1993 et 2003, et huit mois d'incarcération pour une affaire de fraude et corruption outre un mois pour entrave à la justice.
Chef du gouvernement de 2006 à 2009 et âgé de 71 ans, Ehud Olmert emprisonné depuis février 2016, est le premier ex-chef de gouvernement israélien à purger une peine de prison.
M. Olmert avait demandé une réduction de peine, mais aucune raison n'a été donnée dans l'immédiat quant à la décision sur une libération anticipée. Une déclaration sur l'affaire devrait être publiée ultérieurement.
S'il est libéré dimanche, il aura purgé les deux tiers de sa peine de prison.
Il avait démissionné du poste de Premier ministre en septembre 2008, la police ayant recommandé son inculpation pour pots-de-vin, mais il a exercé ses fonctions jusqu'à mars 2009, quand le dirigeant du parti Likoud, Benjamin Netanyahu, a prêté serment comme Premier ministre, un poste qu'il occupe toujours.
M. Olmert est le dernier Premier ministre israélien à s'être investi dans des négociations, intensives mais infructueuses, pour faire la paix avec les Palestiniens.
La décision du comité de libération conditionnelle survient quelques jours après son hospitalisation, le 20 juin, après des douleurs à la poitrine.
L'ancien Premier ministre a subi des examens médicaux dont les résultats ont montré qu'il était en bonne santé, et est retourné en prison.
- Vague de soutien -
Une photo de M. Olmert, hagard, dans des tenues d'hôpital mangeant avec des ustensiles en plastique a été partagée sur les réseaux sociaux, suscitant une vague de soutien au sein de l'opinion publique mais aussi de la classe politique et des appels ont été lancés pour sa libération anticipée.
Mais en dépit d'une libération anticipée immédiate, M. Olmert pourrait faire face à de nouvelles poursuites pénales.
L'ancien Premier ministre est en effet au centre d'une polémique, après une perquisition de la police ordonnée par le Parquet à la mi-juin dans les bureaux de son éditeur pour saisir les manuscrits de ses mémoires, qu'il est en train d'écrire.
La police a confisqué les documents dans les bureaux de Yediot Books, maison d'édition appartenant au quotidien à grand tirage Yediot Aharonot, considéré comme critique vis-à-vis du Premier ministre Netanyahu.
Le ministère de la Justice avait indiqué que certains des passages des mémoires de M. Olmert contiendraient des informations classifiées "susceptibles de porter gravement atteinte à la sécurité de l'Etat".
Selon le Yediot Aharonot, lors de sa perquisition, la police a aussi saisi le manuscrit d'un livre que le journaliste Ben Caspit, considéré comme un critique virulent de M. Netanyahu, est en train d'écrire sur le Premier ministre, ainsi que le manuscrit d'un ouvrage de l'ex-ministre de la Défense Moshé Yaalon, considéré comme un adversaire politique de M. Netanyahu.
Toujours selon le quotidien, la police a perquisitionné le domicile de l'éditeur qui travaille sur les mémoires de Ehud Olmert pour Yediot Books.
L'enquête se poursuit et le bureau du Procureur doit annoncer dans les prochains jours si M. Olmert sera poursuivi dans cette affaire.
La peine de prison, au départ de 27 mois, portait sur une peine de 18 mois pour des pots-de-vin touchés dans le cadre du pharaonique projet immobilier Holyland à Jérusalem lorsqu'il était maire de la ville, entre 1993 et 2003, et huit mois d'incarcération pour une affaire de fraude et corruption outre un mois pour entrave à la justice.