Moshé Katzav
Agé de 65 ans, M. Katzav a en outre été condamné à deux ans de prison avec sursis et à une indemnité de 100.000 shekels (20.000 euros) en faveur de la principale femme victime, connue seulement sous le pseudonyme d'"Aleph", ainsi qu'à une amende de 25.000 shekels (5.000 euros) pour une seconde plaignante.
"C'est un jour très spécial pour l'Etat d'Israël, un jour triste mais aussi un jour qui force le respect car le système judiciaire a fixé le principe de l'égalité de tous devant la loi", a ensuite déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
"Il a aussi fixé le principe de l'égalité entre hommes et femmes, car chaque femme a le droit de disposer de son corps et de sa liberté, et personne ne peut y porter atteinte", a-t-il ajouté.
Protestant à nouveau de son innocence après le prononcé de sa peine, M. Katzav a crié à l'adresse des juges: "Vous vous trompez, c'est la victoire du mensonge!", et a enlacé ses fils.
"Ce n'est pas la première fois qu'il y a un déni de justice. Vous m'avez bâillonné, et vous ne m'avez pas laissé me défendre", a-t-il déclaré aux juges.
La sentence a été prononcée à la majorité de deux des trois juges du tribunal de district de Tel-Aviv, présidé par le juge George Kara. La juge Yéhoudit Shevah s'était prononcée pour une peine moins lourde de quatre ans et demi de prison ferme.
"C'est un jour de deuil pour la démocratie et la société israélienne. Nous allons examiner le jugement et saisir la Cour suprême en appel dans les semaines à venir", a indiqué Tzion Amir, un des avocats de M. Katzav.
Le tribunal a accordé un sursis à exécution de la peine de 45 jours à l'ex-président, qui doit commencer à la purger le 8 mai. Sa peine étant considérée comme infamante, il sera aussi privé dans les prochains jours de tous les privilèges normalement octroyés aux anciens chefs d'Etat (résidence de fonction, chauffeur, frais de représentation etc).
M. Katzav avait été reconnu coupable le 30 décembre par le tribunal de district de Tel-Aviv de deux viols sur une de ses subordonnées à l'époque où il était ministre du Tourisme dans les années 1990.
Il a en outre été reconnu coupable de deux actes indécents, dont un avec usage de la force, et de harcèlement sexuel contre trois de ses employées au ministère du Tourisme puis à la présidence après son élection en 2000, ainsi que d'entrave à la Justice.
Il était passible d'un minimum de huit ans de prison pour ses crimes, et a obstinément clamé son innocence, se disant victime d'"un ignoble complot" et d'un "lynchage organisé".
Dans les attendus accompagnant la peine prononcée mardi, le tribunal a affirmé que "le viol porte atteinte à la dignité de l'Homme, l'humilie dans son corps et son âme".
"Tous sont égaux devant la loi. L'accusé est responsable de ses actes, comme n'importe qui, et la sanction doit être claire et nette. Il ne peut se prévaloir de l'immunité en raison des fonctions qu'il occupait. Au contraire, ses crimes sont d'autant plus graves qu'il a souillé le symbole de l'Etat", disent encore ces attendus.
Avant le prononcé de la sentence, les deux principaux quotidiens israéliens, Yédiot Aharonot et Maariv, ont consacré mardi leur couverture à M. Katzav avec ce même titre: "En prison".
"C'est un jour très spécial pour l'Etat d'Israël, un jour triste mais aussi un jour qui force le respect car le système judiciaire a fixé le principe de l'égalité de tous devant la loi", a ensuite déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
"Il a aussi fixé le principe de l'égalité entre hommes et femmes, car chaque femme a le droit de disposer de son corps et de sa liberté, et personne ne peut y porter atteinte", a-t-il ajouté.
Protestant à nouveau de son innocence après le prononcé de sa peine, M. Katzav a crié à l'adresse des juges: "Vous vous trompez, c'est la victoire du mensonge!", et a enlacé ses fils.
"Ce n'est pas la première fois qu'il y a un déni de justice. Vous m'avez bâillonné, et vous ne m'avez pas laissé me défendre", a-t-il déclaré aux juges.
La sentence a été prononcée à la majorité de deux des trois juges du tribunal de district de Tel-Aviv, présidé par le juge George Kara. La juge Yéhoudit Shevah s'était prononcée pour une peine moins lourde de quatre ans et demi de prison ferme.
"C'est un jour de deuil pour la démocratie et la société israélienne. Nous allons examiner le jugement et saisir la Cour suprême en appel dans les semaines à venir", a indiqué Tzion Amir, un des avocats de M. Katzav.
Le tribunal a accordé un sursis à exécution de la peine de 45 jours à l'ex-président, qui doit commencer à la purger le 8 mai. Sa peine étant considérée comme infamante, il sera aussi privé dans les prochains jours de tous les privilèges normalement octroyés aux anciens chefs d'Etat (résidence de fonction, chauffeur, frais de représentation etc).
M. Katzav avait été reconnu coupable le 30 décembre par le tribunal de district de Tel-Aviv de deux viols sur une de ses subordonnées à l'époque où il était ministre du Tourisme dans les années 1990.
Il a en outre été reconnu coupable de deux actes indécents, dont un avec usage de la force, et de harcèlement sexuel contre trois de ses employées au ministère du Tourisme puis à la présidence après son élection en 2000, ainsi que d'entrave à la Justice.
Il était passible d'un minimum de huit ans de prison pour ses crimes, et a obstinément clamé son innocence, se disant victime d'"un ignoble complot" et d'un "lynchage organisé".
Dans les attendus accompagnant la peine prononcée mardi, le tribunal a affirmé que "le viol porte atteinte à la dignité de l'Homme, l'humilie dans son corps et son âme".
"Tous sont égaux devant la loi. L'accusé est responsable de ses actes, comme n'importe qui, et la sanction doit être claire et nette. Il ne peut se prévaloir de l'immunité en raison des fonctions qu'il occupait. Au contraire, ses crimes sont d'autant plus graves qu'il a souillé le symbole de l'Etat", disent encore ces attendus.
Avant le prononcé de la sentence, les deux principaux quotidiens israéliens, Yédiot Aharonot et Maariv, ont consacré mardi leur couverture à M. Katzav avec ce même titre: "En prison".